Sommes-nous la dernière génération d’humains ?

La modification génétique et le contrôle de tous les êtres humains sont une nécessité, nous annonce un historien. C'est pour bientôt

Par James Gorrie
27 mai 2022 21:02 Mis à jour: 27 mai 2022 22:07

Sommes‑nous encore des humains ?

Dans un avenir proche, cette question pourrait devenir très pertinente.

Selon Yuval Noah Harari, historien israélien et auteur à succès de « Sapiens : Une brève histoire de l’humanité », « Homo Deus : Une brève histoire de l’avenir », et d’autres livres, le fait que nous soyons simplement des humains deviendra tôt ou tard problématique.

En tant que forme de vie exclusivement biologique, l’homme est semble‑t‑il sur le point de devenir « totalement inutile » pour la société, incapable de s’adapter au monde post‑humain en passe de voir le jour.

Une nouvelle ère d’IA et de transhumanisme

Via les meilleurs forums de discussion, les plus au fait de l’information et les plus récents, tels que TED Talks et d’autres, M. Harari nous annonce que les êtres humains ne « fonctionneront » plus dans l’ère à venir de l’intelligence artificielle (IA), du génie génétique et du transhumanisme.

Au prochain stade de l’évolution, la prochaine génération d’êtres humains, affirme M. Harari avec une froide certitude, ne sera pas uniquement le fruit d’une procréation biologique, ni même pleinement humaine.

L’Homo Sapiens 2.0 sera « fabriqué » par l’homme. Et attention, nous, les humains, n’aurons pas le choix dans cette affaire. Nous devrons, comme le dit le vieil adage de la survie du plus fort, « nous adapter ou mourir ».

L’essentiel de la vision de M. Harari sur le changement de paradigme imminent de l’humanité est que les gens devront cesser d’être « juste des personnes ». Au lieu de cela, nous devrons « évoluer ».

Par « évoluer », M. Harari entend que les humains doivent et vont devenir des créatures génétiquement modifiées, numériquement améliorées et dotées de liens neuronaux avec Internet. Ces « améliorations » aboutiront à la surveillance complète et même au contrôle de nos vies, jusque dans ce que nous ferons et penserons – et même jusque dans nos rêves.

C’est avec un ton étrange de jubilation que M. Harari nous averti sentencieusement : « Nous sommes la dernière génération d’homo sapiens. »

De l’être humain à l’homo sapiens

Un point important à relever, « homo sapiens » est le terme de prédilection de M. Harari pour désigner les êtres humains, et il est facile de deviner pourquoi. En termes simples, l’homo sapiens n’est qu’un maillon de plus dans la chaîne de l’évolution humaine, de plusieurs millénaires.

Epoch Times Photo
Aidan Meller regarde une peinture du robot Ai-Da, un artiste robot humanoïde ultra-réaliste, lors d’une conférence de presse à la British Library, à Londres, en Angleterre, le 4 avril 2022. (Hollie Adams/Getty Images)

Cette nomenclature « scientifique » a pour effet de dénigrer les humains, de les réduire à une série d’étapes dans le processus féroce de la sélection naturelle. N’étant rien de plus que des produits de l’évolution, les humains n’ont aucun droit ou prétention à des droits divins, à une valeur intrinsèque, transcendante, du fait de leur humanité.

Il est plus facile de traiter les gens comme du bétail si l’on pense que c’est tout ce qu’ils valent, comme le fait apparemment M. Harari.

Des animaux piratables

« Les humains sont des animaux piratables », a déclaré Yuval Noah Harari dans diverses entrevues. Ce n’est vraiment pas rassurant, quelle que soit la manière dont on aborde cet énoncé.

En définitive, sa description évolutionniste dystopique de notre future réalité reflète son propre fanatisme athée, anti‑religieux (plus spécifiquement anti‑chrétien), évolutionniste et transhumaniste.

Voici quelques exemples des prédictions de M. Harari sur la nouvelle réalité, qui, selon lui, est déjà là et ne demande qu’à être mise en œuvre :

« Nous vous connaîtrons mieux que vous ne vous connaissez vous‑même. »

« Nous contrôlerons vos pensées et vos actions. »

« Les êtres humains devront accepter une surveillance totale, tant dans le monde extérieur que sous la peau. »

« Le problème sera de savoir quoi faire de tant d‘êtres humains inutiles. »

Le tableau que M. Harari dresse de notre avenir est diabolique, même sous l’angle le plus positif.

Peut‑être est il judicieux de s’interroger : « Qui désigne son ‘nous’ en réalité ? »

Le « nous » de M. Harari fait‑il référence au Forum économique mondial (FEM) dirigé par la figure teutonne de Klaus Schwab ? M. Harari a bien des airs de suppôt de M. Schwab.

Ainsi, non seulement nous ne posséderons rien et serons heureux, selon la formule notoire de Klaus Schwab, mais, selon M. Harari, nous n’aurons plus aucun droit sur nous‑même, et d’ailleurs nous ne serons plus nous‑mêmes. Il est apparemment prévu que notre humanité soit modifiée génétiquement.

Les gens appartiendront‑ils au « gouvernement mondial » émergent que le FEM aide à mettre en place pour dominer le monde ?

Les questions abondent.

Qui approuvera et appliquera cette surveillance totale du monde jusque sous notre peau ?

Quand avons‑nous, humbles homo sapiens, accepté d’être piratés et traités comme du bétail ?

Cela nous sera‑t‑il imposé sous forme de « décret sanitaire » ? (Tout le monde arrive à lire entre les lignes ici ? Bien.)

Comment M. Harari peut‑il être si sûr des événements à venir ?

Et que se passe‑t‑il si on décide de ne pas évoluer ou de ne pas s’adapter ? Nous serons éliminés de la prochaine étape de l’évolution humaine ?

Cela va‑t‑il arriver plus vite que nous ne l’imaginons ?

À la lecture de l’article « Nanotechnology comes to life with needle‑based human interface devices » [La nanotechnologie prend vie avec des dispositifs d’interface humaine à base d’aiguilles, ndt.], publié en 2016 sur le blog de Microsoft Research, il est clair qu’une surveillance sous la peau n’est pas une idée si nouvelle.

Plus précisément, injecter des nanoparticules pour contrôler le corps humain au niveau cellulaire a déjà été fait à des milliards de personnes, via les vaccins à base d’ARNm prescrits pour contrer la pandémie du Covid‑19. Les nanorobots qui naviguent dans le corps humain seront là dans quelques années.

En outre, non seulement la technologie permettant de modifier génétiquement les humains existe depuis des années, mais elle est utilisée aujourd’hui, pour toutes sortes de raisons.

En tant qu’athée, M. Harari nie l’existence du Dieu biblique. Pourtant, d’un point de vue biblique, la modification génétique humaine n’est pas considérée comme un développement positif par Dieu. Noé est décrit comme un homme « dont les générations étaient parfaites [génétiquement] » et comme celui qui « marchait aux côtés de Dieu ».

Quelle ironie !

Peut‑être que des questions plus importantes devraient être posées.

Au nom de qui M. Harari s’exprime‑t‑il ?

Est‑ce un futuriste fantaisiste créant des histoires à sensation pour se vendre ? Ou est‑il en train de nous préparer à un événement majeur en passe d’arriver ?

Le temps nous le dira.

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Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

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