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Théoule-sur-Mer: les occupants de la maison squattée ont quitté les lieux, sans l’intervention des gendarmes

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Après s'être installés dans la maison d'Henri Kaloustian, les squatteurs ont fait changer les serrures. Crédit : Google Maps.

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Durée de lecture: 4 Min.

Un nouvel événement a eu lieu dans l’affaire de la maison squattée de Théoule-sur-Mer : les gendarmes sont intervenus ce lundi après une violente dispute entre le couple de squatteurs, qui auraient finalement quitté les lieux.
C’est une bonne nouvelle pour les Kaloustian : les occupants de leur maison de Théoule-sur-Mer ont quitté les lieux et ont donné les clefs aux gendarmes. Cependant, c’est pas parce qu’ils ont reçu une procédure d’expulsion. Le couple de squatteurs a quitté la villa qu’ils squattaient depuis maintenant 3 semaines à la suite d’une dispute, relate Nice-Matin.
Tout commence lundi en début de soirée, l’épouse serait descendue s’adresser aux gendarmes en faction devant la maison pour leur dire que son mari était violent, qu’elle en avait peur. Avec ses enfants et leurs valises, elle est partie en laissant son mari seul dans la villa.

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L’événement a permis aux gendarmes d’interpeller immédiatement le mari et de le placer en garde à vue à la gendarmerie de Mandelieu. L’épouse, qui a remis les clés aux gendarmes, a également quitté la maison sous escorte et a été peu après relogée en urgence avec ses enfants.

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Quant à savoir si M. Kaloustian peut désormais récupérer sa maison, la réponse n’est malheureusement pas si simple : comme les squatteurs ne sont pas sous le coup d’une expulsion, les Kaloustian ne peuvent pas encore rentrer chez eux sans avoir une réponse favorable de la justice, sans quoi ils ne seraient visiblement pas dans la légalité…
À la suite de cet événement, Henri Kaloustian, le propriétaire, a déclaré : « Bien sûr, nous nous sentons mieux, c’est un pas en avant que de savoir qu’il n’y a plus de squatteurs dans notre maison. Que les clefs sont entre les mains des gendarmes. Maintenant, cela ne veut pas dire que nous allons pouvoir rentrer tout de suite… Nous attendons la décision de justice. »
De son côté, Georges Botella, le maire, a déclaré : « On a assisté à un rebondissement, c’est vrai. Mais cela ne veut pas dire que tout est fini. Il nous manque l’ordonnance d’expulsion… »
En attendant la décision de justice, des gendarmes ont été placés devant le domicile des Kaloustian pour éviter des troubles à l’ordre public, relate BFMTV. Car certains habitants, ayant envoyé des menaces de mort aux squatteurs, souhaitaient se faire justice eux-mêmes.

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