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Toulouse: un propriétaire appelle deux anciens légionnaires pour déloger le squatteur de son immeuble

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Photo: PHILIPPE HUGUEN/AFP/GettyImages

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Durée de lecture: 4 Min.

Le propriétaire d’un immeuble à Toulouse (Haute-Garonne), a réussi à récupérer son bien, pourtant squatté par un individu. Pour cela il a fait appel à deux anciens légionnaires.
Paul Pobeda, patron d’une société spécialisée dans le biomédical, ne voulait surtout pas que la « situation s’enkyste », alors il a pris les devants. Après le passage de ce squatteur, il récupère toutefois son appartement – situé allée de Brienne à Toulouse – dans un piteux état. Il devra faire d’importants travaux de rénovation.
« On a repris possession des lieux sans violence ! »
Ainsi que le rapporte La Dépêche, un squatteur avait « annexé » tout l’immeuble de Paul Pobeda, dont les bureaux sont au rez-de-chaussée. Lorsque ce samedi 21 octobre, l’octogénaire a constaté que la porte d’entrée de son immeuble était barricadée depuis l’intérieur, il a tenté de l’ouvrir, en vain. Le squatteur lui a alors crié : « Ici maintenant c’est chez moi. »
Le propriétaire a décidé d’alerter la police sans tarder mais les agents lui ont signifié qu’ils ne pouvaient rien faire, hormis constater l’occupation illégale du lieu. « Afin d’éviter que la situation ne s’enkyste, j’ai appelé en renfort deux amis, anciens légionnaires », raconte-t-il à nos confrères. Et c’est ainsi que dès le lendemain, tous trois sont arrivés sur place. « Quand il nous a entendus arriver, il s’est enfui. On a dégondé les portes de l’appartement afin d’éviter qu’il ne tente de s’enfermer à l’intérieur », poursuit l’octogénaire qui souligne avoir « repris possession des lieux sans violence ».
Ils « mettaient un souk pas possible dans l’immeuble »
Cet intrus s’était « acoquiné » avec l’un des locataires de Paul Pobeda quelques mois plus tôt et la situation s’était rapidement détériorée. Trois ou quatre amis de cet homme s’étaient par la suite joint à eux, menant une vie infernale aux autres locataires. Ces individus « mettaient un souk pas possible dans l’immeuble » et « les autres locataires ne pouvaient pas dormir avant quatre heures du matin », souligne l’octogénaire, mentionnant qu’il y avait « des va-et-vient ininterrompus dans les escaliers ». « Je me demande s’il ne se livrait pas à un trafic », suppose le propriétaire.
Il y a de cela quelques mois, le locataire officiel de Paul Pobeda lui a annoncé à son départ en proposant que le squatteur reprenne le bail. Mais le propriétaire a catégoriquement refusé et a même fait venir un huissier le jour de l’état des lieux.
« Toute cette histoire m’a tourneboulé »
Cependant, lorsque le locataire a quitté les lieux, le squatteur, lui, est resté dans l’appartement et les choses se sont très vite dégradées. L’homme a menacé le propriétaire de faire « sauter la porte » de son bureau et a proféré des menaces de mort à son encontre. Il a d’ailleurs les preuves de ces propos, grâce aux images des caméras de surveillance positionnées dans les communs. Il prévoit de les remettre aux forces de l’ordre.
L’octogénaire, qui n’hésitait pas à « prendre des locataires en difficulté » ayant lui-même connu la précarité dans sa jeunesse, ne souhaite désormais plus faire de « social » après cette expérience malheureuse. De plus, il compte porter plainte pour dégradation et violation de domicile et menace de mort.
« Toute cette histoire m’a tourneboulé », confie-t-il, précisant vouloir « faire appel à une agence pour gérer l’immeuble » car « c’est devenu trop difficile à supporter ».
Mais avant de pouvoir louer de nouveau son appartement, il devra faire des réparations car celui-ci a été saccagé. Il estime qu’entre le nettoyage (des tags notamment) et les travaux, « il y en a bien pour 10.000€ ».
« Mais c’est un moindre mal, si je n’avais pas agi, j’étais parti pour deux ans de procédure pour récupérer mon bien », conclut-il.