Trafic de drogue : Moussa Ouarouss, député suppléant LREM des Yvelines, mis en examen

Par Epoch Times avec AFP
30 octobre 2019 17:38 Mis à jour: 31 octobre 2019 10:46

Moussa Ouarouss, député suppléant LREM des Yvelines, est mis en examen pour importation, transport et détention de produits stupéfiants en bande organisée et association de malfaiteurs.

Dans le cadre d’une enquête portant sur un trafic de stupéfiants entre le Maroc et la France, Moussa Ouarouss, député suppléant LREM des Yvelines, cadre local de la majorité présidentielle à Reims, est mis en examen pour importation, transport et détention de produits stupéfiants en bande organisée et association de malfaiteurs.

Une information judiciaire a été ouverte par la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Lille, confiée aux gendarmes de la section de recherches de Reims, confirmant une information du quotidien L’Union.

Des saisies « relativement importantes »

M. Ouarouss, ex-membre du Parti socialiste (PS), âgé de 33 ans, est le député suppléant de Nadia Hai. Placé sous contrôle judiciaire, il a été interpellé fin août alors que des saisies « relativement importantes » ont été réalisées. « Entre six et huit » personnes sont mises en examen, placées pour certaines en détention provisoire, dans le cadre de cette enquête portant sur un trafic en lien avec la région du Rif.

« Il y a eu une période où il était relativement actif. Il était en retrait depuis quelque temps » au moment de son interpellation, selon une source proche du dossier. M. Ouarouss a été placé sous contrôle judiciaire et l’instruction est toujours en cours.

Contacté par l’agence France Presse (AFP), M. Ouarouss a indiqué qu’il ne souhaitait pas réagir pour l’heure sur le fond de cette affaire. « J’ai répondu aux questions des enquêteurs. Cette affaire ne m’inquiète pas du tout », a-t-il seulement déclaré, affirmant avoir déposé plusieurs plaintes pour diffamation.

Interrogée par l’AFP, Mme Hai a indiqué ne plus avoir de contacts avec son suppléant « depuis plusieurs mois » en raison de « désaccords politiques ». « Je suis tombée de la chaise quand on m’a parlé de cette affaire mais je crois en la présomption d’innocence », a-t-elle ajouté.

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