Emmanuel Macron réduit les grévistes du 5 décembre à la seule défense des « régimes spéciaux »

Par Epoch Times avec AFP
22 novembre 2019 19:37 Mis à jour: 23 novembre 2019 10:05

Emmanuel Macron a choisi la fermeté vendredi à l’approche de la grève du 5 décembre contre la réforme des retraites, qui selon lui mobilise « avant tout » les salariés bénéficiant de régimes spéciaux « d’une autre époque ».

« Je porte un projet d’ambition pour notre pays et je n’y renoncerai pas », a affirmé le chef de l’État. Il a décrit la journée de mobilisation interprofessionnelle du 5 décembre comme un mouvement dominé notamment par « de grandes entreprises de transport », avec « des demandes catégorielles qui pénalisent le reste de la société ».

« Embaucher de nouveaux jeunes dans le système historique, ça n’a plus aucun sens », a-t-il insisté. « Je ne vais pas expliquer au chauffeur de bus d’Amiens que sa retraite n’a rien à voir avec (celle) d’un chauffeur de la RATP ! ».

« C’est donc une mobilisation contre la fin les régimes spéciaux. Mais c’est l’engagement que j’ai pris devant les Français », a plaidé le chef de l’État lors d’une conférence de presse à l’issue d’une visite de deux jours dans la Somme.

Il a jugé « étrange » un appel à la grève contre une réforme « dont on ne connaît pas les termes exacts » et mis en garde « tous ceux qui essaient de jouer avec les peurs » et « prennent des responsabilités au regard de la démocratie ».

Durant deux jours, Emmanuel Macron a tout fait pour montrer que l’exécutif n’était pas fébrile à l’approche du 5 décembre, une échéance qui pourtant inquiète de nombreux responsables de la majorité.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.