Trump sort victorieux malgré la perte de la Chambre des représentants par le Parti républicain

10 novembre 2018 00:02 Mis à jour: 11 novembre 2018 21:09

Par CAROL M. SWAIN

Le président Trump conserve le contrôle républicain au Sénat et le perd à la Chambre des représentants.

Les vrais gagnants des élections de mi-mandat ont été le peuple américain et le président Donald J. Trump. Le président a fait passer son message dans tout le pays et a réussi à consolider et à accroître le contrôle républicain au Sénat.

D’une part, le peuple américain a gagné car il a obtenu un gouvernement divisé (dans ce cas-ci, une Chambre contrôlée par les Démocrates et un Sénat dirigé par le Parti républicain (GOP)), qui semble être la structure préférée.

Le président Trump gagne car il a maintenant un Sénat qui peut rapidement confirmer ses candidats à la magistrature et au Cabinet. Il a aussi une Chambre de gauche remplie d’idéologues dont il peut se moquer et qu’il peut tenir responsables. C’est un atout gagnant-gagnant. On peut s’attendre à ce que la Chambre de gauche tire trop sur la corde comme l’ont fait les sénateurs démocrates lors des audiences de Kavanaugh. Il devrait ainsi être plus facile pour le président de se faire réélire en 2020.

Si les démocrates à la Chambre renoncent aux enquêtes interminables attendues et commencent à présenter des propositions législatives, le Sénat peut mettre un frein à toute idée controversée émanant d’une Chambre dont les dirigeants sont ultra libéraux comme Nancy Pelosi, Maxine Waters et Jerry Nadler. On peut s’attendre à ce que les médias continuent d’amplifier les idées naïves et socialistes d’Alexandria Ocasio-Cortez.

Biais médiatique

Au fur et à mesure que nous avançons, nous pouvons nous attendre à ce que les médias qui détestent M. Trump continuent de jouer un rôle énorme dans la façon dont certains segments de la population voient le président. C’est un fait documenté.

Le président Trump a reçu beaucoup plus de couverture médiatique négative que les autres présidents. Une étude menée en 2017 par la Harvard Kennedy School et menée par le Shorenstein Center on Media, Politics, and Public Policy a révélé une couverture médiatique massivement négative du président Trump au cours de ses 100 premiers jours au pouvoir en 2017, ce qui aurait dû être normalement la période de lune de miel. La couverture de CNN a été négative dans 93 % des cas. Pourquoi sombrer dans la négativité en écoutant la chaîne CNN ?

À moins que quelque chose ne change radicalement, nous pouvons nous attendre à ce que la même couverture négative se poursuive, étant donné que la plupart de la presse et des universitaires sont des démocrates libéraux. Ces facteurs jouent dans la décision du président de qualifier de « fake news » tous les médias qui ne l’apprécient pas. Si la couverture médiatique avait été juste et équilibrée sur tous les réseaux, il est fort probable que les républicains auraient bravé les obstacles et auraient conservé les deux chambres du Congrès.

La haine est créée alors que les gens n’entendent que des allégations négatives au sujet du président dans les médias déterminés à ne pas mettre en lumière ses succès tout en ignorant les échecs et les lacunes des principaux démocrates. À la suite de la couverture médiatique des accusateurs de M. Kavanaugh, la chaîne CNN et la plupart des grands médias ont ignoré les nouvelles au sujet des accusateurs qui ont avoué avoir menti ou dont l’enquête du Sénat aurait montré qu’ils avaient menti selon un rapport récemment publié par la commission judiciaire du Sénat.

CNN semble déterminée à établir de nouvelles normes journalistiques minimales. Au cours des dernières semaines, j’ai passé pas mal de temps dans des aéroports et des hôtels partout au pays et je me suis retrouvée à la merci d’une couverture continue de CNN et son contenu laissant à désirer. Le niveau de partialité à l’égard du président est époustouflant.

Parmi les émissions de « nouvelles » que j’ai dû endurer, il y en a une où un panel distingué a longuement parlé de la partialité du penchant du président à prononcer le « H » au nom de l’ancien président Obama. Le deuxième prénom d’Obama, comme vous vous en souvenez peut-être, est Hussein. Apparemment, prononcer le nom complet de l’ancien président serait un indicateur de racisme. Une autre émission de nouvelles que j’ai vue a consacré une couverture absurde à l’échec du président à fermer un parapluie alors qu’il entrait dans Air Force One pendant une tempête de pluie. Il semble n’y avoir rien de trop stupide à couvrir selon eux.

Répression de votes

La couverture négative ininterrompue produit l’effet désiré. Elle divise le pays, suscitant la peur chez certaines minorités raciales et ethniques. Il en est résulté ce que j’estime être une suppression des électeurs qui auraient soutenu les candidats républicains s’ils avaient su la vérité sur les réalisations positives du président Trump.

Derrière les coulisses (malgré lui, faute d’avoir eu la couverture médiatique conventionnelle), il a atteint beaucoup de ses objectifs de campagne en dépit d’être aspiré dans la guerre constante avec un appât des médias et des démocrates de premier plan alignés avec #NeverTrumpers (jamais pour Trump) qui #NeverbeHappy (ne seront jamais heureux) en raison de leur conviction qu’un païen a envahi la Maison-Blanche. Ce diatribe de double provenance (médias grand public et démocrates au pouvoir) contre le président Trump a atteint un point où la plupart des Américains ne peuvent plus distinguer une plainte à l’égard de Trump d’une autre – tout cela ne fait qu’un, perdant toute crédibilité jour après jour.

Nous, le peuple, méritons mieux que ce que nous obtenons des médias et de nos élus. Ce ne devrait pas être trop demander que de s’attendre à des reportages honnêtes et au respect des règles du franc-jeu. En ce qui concerne le Congrès, notre pays prospérerait si les membres des deux partis politiques prenaient au sérieux la Constitution, l’État de droit et notre héritage judéo-chrétien qui ont établi le cadre de la grande nation que nous sommes devenus.

La question de savoir si l’excellence au sein de notre pays perdurera dépendra du nombre d’entre nous qui se souviendront de notre histoire et des aspects de notre pays qui font l’envie de nombreuses nations et de la lumière d’espoir que nous émanons et qui incite les gens à risquer leur vie pour vivre parmi nous.

Carol M. Swain est une ancienne professeure de sciences politiques et de droit à l’Université Vanderbilt et une érudite de James Madison à l’Université Princeton. Son livre le plus récent est Debating Immigration : Second Edition (2018) (Le Débat de l’immigration, deuxième édition (2018).

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteure et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

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