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« Tuez-les, Tuez-les ! » : des forces de l’ordre caillassées lors d’une intervention à Poissy dans les Yvelines

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Photo: : FRED TANNEAU/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

C’est « un guet-apens tendu à des policiers », dénonce le syndicat indépendant des commissaires de police (SICP) à BFMTV.
Les faits se sont déroulés samedi 13 février dans le quartier de Beauregard à Poissy dans les Yvelines. Alors que les forces de l’ordre intervenaient dans une rassemblement, une trentaine d’individus ont visé les policiers par des tirs de mortiers d’artifice et des jets de pierres, rapporte une source policière à BFMTV. Les policiers ont dû appeler des renforts, mais à leur arrivée, les suspects avaient déjà pris la fuite.
Cette scène particulièrement violente a été partagée sur les réseaux sociaux par le syndicat indépendant des commissaires de police (SICP).

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« Un guet-apens »
Pour le SICP, cela ne fait aucun doute, c’est « un guet-apens tendu à des policiers ». « C’est désormais le quotidien des policiers dans les quartiers difficiles dans les grands ensembles », a déclaré Matthieu Valet, secrétaire national adjoint du SICP à BFMTV. « C’est devenu un jeu et un sport national dans ces quartiers : les individus tirent sur nos collègues, se filment comme un trophée puis diffusent ça sur les réseaux sociaux, pour montrer qu’ils sont plus forts et créer une surenchère entre les quartiers », certifie M. Valet.
« Ça nous pète à la gueule »
Face à ses évènements, le maire de la ville de Poissy Karl Olive (divers droite) a fait part de sa « frustration et sa colère » sur RMC.
« Entendre des « tuez-les » de la part de ces jeunes à l’endroit de la police, c’est juste inacceptable. S’il faut se mettre autour de la table et se poser les bonnes questions, on le fait déjà très régulièrement mais évidemment faisons-le (..). »
« Il faut absolument enclencher une vitesse supérieure. Aujourd’hui, dans les quartiers prioritaires, ça nous pète à la gueule, et ça va nous péter à la gueule parce qu’on regarde, on voit ce qu’il se passe, mais on regarde ailleurs. On a besoin d’un soutien effectif de l’État bien plus accru que ce qu’il est en ce moment », estime-t-il.

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Aucun blessé n’est à déplorer et aucune interpellation n’a été faite.