Tulle: elle a « vécu l’horreur » à cause d’une biopsie du sein qui a mal tourné

Par Nathalie Dieul
28 août 2020 12:10 Mis à jour: 28 août 2020 12:10

Un acte médical qui aurait dû durer moins d’une heure a tourné au cauchemar pour une Corrézienne de 57 ans. Une semaine après, elle n’arrive toujours pas à se remettre du choc qu’elle a subi.

Tout a commencé par une mammographie qui a permis de détecter une tâche suspecte sur le sein gauche de Danielle, une femme d’origine réunionnaise qui habite à Lagarde-Enval en Corrèze. Une biopsie mammaire, sous anesthésie locale, a été planifiée pour le 20 août au centre hospitalier de Tulle, indique France 3.

Il s’agit d’un acte médical consistant à prélever des cellules ou tissus afin de pouvoir les examiner par la suite en laboratoire et de vérifier s’il y a présence de cellules cancéreuses.

Habituellement, dans le cas d’une biopsie percutanée, « le geste dure au maximum une heure, et ne nécessite pas d’hospitalisation, quelle que soit la technique utilisée », indique le Docteur Éric Sebban, chirurgien gynécologue et cancérologue, sur son site Internet où il explique comment est réalisé cet acte médical.

L’examen s’est transformé en scène d’horreur, à la fois pendant et après l’acte médical. « Je hurlais de douleur, j’avais beau crier, le médecin me disait de me taire et que tout allait bien, mais je voyais le sang couler », explique Danielle, sans préciser le nom du radiologue incriminé.

Par la suite, la patiente perd connaissance pour ne se réveiller que 10 heures plus tard à l’hôpital de Tulle. Entre-temps, elle a passé cinq heures au bloc opératoire.

Le cauchemar était loin d’être fini pour la Corrézienne qui découvre à son réveil une cicatrice de sept centimètres de long sur son sein, ainsi qu’une énorme ecchymose. « Il m’a charcutée et transpercé deux artères, j’ai failli passer de l’autre côté du chemin », raconte la femme à Dom Tom Actu.

La Réunionnaise a déposé une plainte au commissariat de Tulle. Elle doit rencontrer un médecin le 16 septembre prochain afin de réaliser une expertise médicale.

Vivant très mal cette situation, Danielle est actuellement en arrêt de travail pour un mois.

« C’est une descente aux enfers, je suis perdue, désorientée, j’ai tellement besoin de courage », assure Danielle, qui a choisi de parler de sa situation aux médias pour que ça n’arrive pas à d’autres personnes.

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