Un bébé né sans peau subit une intervention chirurgicale ayant recours à ses cellules cutanées multipliées en laboratoire et greffées pour lui sauver la vie

Par Chris Ford
14 juillet 2019 02:02 Mis à jour: 14 juillet 2019 02:02

Bébé Ja’bari Gray est né sans peau à partir du cou jusqu’au bas de son corps, une maladie si rare que les médecins de son hôpital n’avaient jamais vu une telle chose auparavant. Au début, la situation semblait désespérée. Maintenant, ils espèrent à la fois gagner du temps pour sauver l’enfant, tout en cherchant un traitement qui pourra le guérir de façon durable.

Les médecins pensent que bébé Ja’bari souffre d’une maladie génétique rare du tissu conjonctif appelée épidermolyse bulleuse. Des d’échantillons d’ADN prélevés chez les parents pourront le confirmer. Au début, les médecins n’étaient pas certains du traitement à administrer à l’enfant.

« Même s’il s’en sort, nous ne savons pas ce que l’avenir nous réserve », explique sa mère, Priscilla Gray. « Nous prions tous les jours. Chaque jour est une bénédiction. »

Le 1er janvier 2019, le petit Ja’bari Gray est né prématurément de trois semaines et ne pesait que environ 1 kg. Selon la page GoFundMe créée par la famille, les médecins ont remarqué pendant une échographie qu’il ne prenait pas de poids.

Lorsque Priscilla est entrée à l’hôpital pour être provoquée à 37 semaines de grossesse, le rythme cardiaque du bébé a commencé à chuter et sa condition est devenue alarmante. Après l’accouchement, les médecins ont constaté qu’il n’avait que de la peau sur la tête et les jambes et que ses yeux étaient scellés.

Il avait besoin d’un appareil respiratoire et a dû être réanimé deux fois. Dès le premier jour, on a dit à la mère qu’il ne survivrait pas. Pourtant, il y avait de l’espoir. La famille a trouvé une unité spéciale de l’hôpital qui était capable de le garder en vie.

Finalement, une biopsie de la peau de Ja’bari a été envoyée au Vericel Corporation à Cambridge, dans l’État du Massachusetts, où ses cellules cutanées ont été utilisées pour créer une nouvelle peau, un traitement généralement utilisé pour les grands brûlés.

« Les cellules se développent et se divisent, formant une très mince couche d’environ quatre à huit cellules d’épaisseur sur le fond des fioles dans lesquelles nous les cultivons », explique le Dr John Hopper, via Fox News. « Nous avons 24 heures entre le moment où elles quittent l’environnement contrôlé ici à Cambridge et le moment où elles doivent être placées sur le patient. »

La famille prie pour leur fils et espère qu’il se rétablira et qu’il pourra éventuellement mener une vie normale.

« Ses bras sont encore contractés, ses mains, ses pieds sont fusionnés », dit Priscilla avant l’opération. « Je ne veux pas aller si loin [dans le traitement] et qu’il ne puisse pas bouger librement. Je veux qu’il soit fonctionnel comme tout le monde. »

Le 24 mai, Ja’bari a été opéré à l’Hôpital pour enfants du Texas. La peau créée et cultivée à partir de ses propres cellules a été greffée sur les plaies ouvertes. Il lui faudra du temps pour guérir et il aura besoin de soins spécialisés intensifs, de nombreuses greffes de peau et une chirurgie plastique.

Les médecins ont également réussi à ouvrir ses yeux, qui étaient scellés.

« Je pense que ce sera l’une des choses les plus importantes pour lui », dit Priscilla. « Quand ses yeux sont ouverts, il peut faire correspondre les voix [qu’il entend] aux corps physiques [qu’il voit]. Ce sera beaucoup plus réconfortant pour lui. »

La famille demande qu’on prie pour leur petit combattant, car il a encore un long chemin à parcourir vers le rétablissement.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.