Un garçon pauvre trouvé en train de faire ses devoirs sous l’éclairage d’un McDonald’s continue d’inspirer de nombreuses personnes

Par Epoch Times
6 janvier 2020 15:37 Mis à jour: 6 janvier 2020 15:37

Faites la connaissance de Daniel, un jeune garçon déterminé à se sortir de la pauvreté.

Après le décès de son père en 2013, sa mère est devenue le seul pilier de la famille. Même si elle n’avait pas les moyens de lui donner de l’argent pour le déjeuner, Daniel insistait toujours pour aller à l’école. Le soir, il faisait ses devoirs dans la rue à la lumière de la fenêtre d’un McDonald’s tout proche. Son histoire a inspiré de nombreuses personnes dans le monde entier après avoir récemment été partagée sur les médias sociaux.

Daniel Cabrera vivait dans une cabane derrière une étal de restauration avec sa mère et ses frères et sœurs à Mandaue, aux Philippines. Sa mère, Christine Espinosa, est devenue l’unique pilier de leur famille après le décès de son mari d’une grave diarrhée en 2013, a rapporté le quotidien de Singapour Straits Times.

Christine Espinosa travaillait dans une épicerie et gagnait un maigre salaire. La famille n’a pas eu d’autre choix que de déménager sur son lieu de travail après l’incendie de leur maison il y a plusieurs années. Daniel et ses frères et sœurs devaient dormir à tour de rôle sur des bancs en bois à l’intérieur d’une petite cabane.

La mère de Daniel travaillait durement à l’épicerie et comme aide domestique, lavant le linge pour gagner sa vie. Chaque nuit, Daniel passait son temps à faire ses devoirs sur un bureau de bois improvisé dans la rue. La faible lumière sortant de la fenêtre d’un McDonald’s à proximité lui permettait de continuer à étudier toute la soirée.

Déterminé à se sortir de la pauvreté, Daniel était très désireux de réussir dans ses études. « Je pense que je veux être un policier… Je veux aussi être un médecin », a déclaré Daniel au site web d’information philippin Rappler. Il marchait 1 km pour aller à l’école pour assister aux cours à 8 heures bien que sa famille n’ait même pas les moyens de lui donner de l’argent pour le déjeuner.

Et pour aggraver les choses, Daniel devait également faire attention aux élèves intimidateurs qui essayaient de prendre ses affaires pendant qu’il était à l’école. Un de ses crayons a déjà été volé, ainsi il ne lui en reste plus qu’un. Le jeune Daniel portait un chapelet dans son sac afin de tenir les brutes à distance, dans l’espoir d’une protection divine.

« C’est le chapelet qui empêche que mon unique crayon soit volé », a déclaré Daniel à Rappler.

Après les cours, alors que les autres garçons étaient partis jouer au football, Daniel s’occupait de ses devoirs dans la rue. Il ne savait pas que son destin allait changer pour le mieux.

En 2015, alors qu’il travaillait à son bureau, Daniel, alors âgé de 9 ans, a été repéré par Joyce Torrefranca, étudiante en médecine à l’Université de médecine de Cebu, qui a pris plusieurs photos de lui avec son téléphone.

Joyce Torrefranca, membre de la chaîne de presse philippine ABS-CBN, a déclaré : « Cela m’a beaucoup frappée, il était là comme si de rien n’était. Je vais rarement au café pour étudier, mais là j’ai vu ce gamin, il n’avait rien mais avait la volonté d’étudier. »

S’adressant aux médias sociaux, Joyce a posté les photos, accompagnées de ses commentaires indiquant à quel point elle était « inspirée » par le dévouement du garçon. Mais elle ne savait à quel point ses photos allaient devenir virales et changer le destin du jeune Daniel.

« Je ne pensais pas qu’une simple photo ferait une si énorme différence », a posté Joyce. « Merci les gars pour avoir partagé la photo. Grâce à cela, nous avons pu aider Daniel à réaliser ses rêves. »

Le message de Joyce s’est rapidement répandu dans le monde entier après que ses photos ont été republiées près de 10 000 fois… et que cela continue depuis.

Un autre internaute, Giome Probert Landra Alayon (qui travaillait dans le domaine de la technologie médicale), a bavardé avec Daniel dans la rue et a raconté l’histoire du garçon en ligne avec admiration.

« Il persévère parce qu’il sait ce que cela fait de ne rien avoir. Nous devrions apprendre de lui », a écrit Alayon. « Les plus grandes leçons de la vie ne viennent pas de personnalités célèbres, mais de gens simples. Gardez les yeux et l’esprit ouverts. »

« Avec cette discipline et cette concentration, je suis sûr qu’il deviendra quelqu’un un jour ! », a-t-il poursuivi.

L’histoire de Daniel a rapidement attiré l’attention des médias et s’est répandue dans le monde entier. Les journalistes sont venus parler avec lui dans la rue. Daniel et sa mère ont même été invités en studio pour une interview. Lorsque les journalistes ont parlé à sa mère, elle a loué la diligence de son fils :

« C’est un garçon très studieux et déterminé […]. Il insiste pour aller à l’école même sans son argent du déjeuner parce que je n’ai pas d’argent à lui donner », a déclaré sa mère, a rapporté l’AFP . « Il me dit toujours : Maman, je ne veux pas rester pauvre. Je veux réaliser mes rêves. »

Finalement, de nombreux dons ont afflué pour Daniel. Le garçon a reçu des dons en espèces, des manuels scolaires, des uniformes scolaires, une lampe de lecture et une bourse d’études, selon l’AFP.

Joyce a été heureuse de voir tout cela se réaliser. « Merci les gars », a-t-elle ajouté en réponse.

« Nous sommes ravis », a déclaré Christine Espinosa. « Je ne sais pas ce que je vais faire avec toutes ces bénédictions. »

La responsable du bureau des affaires sociales de la ville de Mandaue, Violeta Cavada, a déclaré que Daniel « est devenu un symbole des garçons pauvres du bidonville de la ville qui ne peuvent pas étudier car ils n’ont pas d’électricité ».

La situation de Daniel est celle de nombreuses familles aux Philippines. Bien que l’économie du pays se développe, la plupart des zones urbaines se composent de vastes taudis ; et un quart de la population vit avec moins d’un dollar par jour.

L’histoire de Daniel est une histoire de travail acharné, d’inspiration et d’espoir. Lorsque des personnes bienveillantes remarquent les bonnes âmes comme Daniel, cet espoir peut parfois véritablement mener à un avenir meilleur.

Voyez la vidéo :

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