Un petit garçon de deux ans croque dans un biscuit Nutella et recrache une tête de souris

Par Paul Tourège
9 décembre 2019 15:31 Mis à jour: 7 janvier 2020 09:22

Le petit garçon se faisait une joie de déguster un biscuit au Nutella avec son oncle avant de faire la grimace.

Début décembre, à Huissignies, une section de la commune belge de Chièvres située en région wallonne, dans la province de Hainaut, un petit garçon de deux ans prénommé Ayden a été victime d’une mésaventure peu commune.

Alors que le tonton du petit garçon partageait un biscuit B-ready de la marque Nutella avec son neveu, celui-ci s’est soudain mis à grimacer avant de recracher ce qu’il avait dans la bouche.

« Surprise, car c’est un grand gourmand, sa mamie lui a directement tendu un mouchoir pour qu’il recrache ce qui était censé être un morceau de biscuit. Une odeur s’apparentant à celle de la mort se dégageait de sa bouche. À l’intérieur du mouchoir se trouvait quelque chose de couleur noire. Ma belle-mère est devenue toute blanche après avoir compris qu’il s’agissait d’une tête de souris », a expliqué Laure Delhaye, la mère d’Ayden, sur Facebook selon le quotidien belge La DH.

Abasourdie par la mésaventure dont son fils a fait les frais, la mère du garçonnet ne décolère pas.

« C’est une honte, pour ne pas dire un scandale ! Avec toutes les normes sanitaires en vigueur et les contrôles, il est inadmissible que cela puisse se produire. Ce qui devait être à la base un plaisir pour lui de manger un biscuit au chocolat s’est transformé en un véritable cauchemar », fulmine Mme Delhaye.

La mère en veut au fabricant

Si l’enfant se porte bien, sa mère a tout de même tenu à contacter son pédiatre et son médecin traitant pour s’assurer que le petit garçon ne devait pas suivre un quelconque traitement.

Selon La DH, aucun traitement ne s’est finalement avéré nécessaire « dans la mesure où Ayden n’a pas avalé la tête du petit rongeur ».

Outrée, Laure Delhaye compte alerter l’association de consommateurs belge Test-achats et informer l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) – un organisme belge d’intérêt public chargé de surveiller la sécurité de la chaîne alimentaire et la qualité de l’alimentation.

« Je n’en veux pas à l’enseigne qui a commercialisé ce produit, mais bien au fabricant », ajoute la mère d’Ayden.

« Peu probable que cela vienne de notre chaîne de production », estime Ferrero

Contactée par les journalistes de La DH, la direction de la société Ferrero – à qui appartient la marque Nutella – se dit très surprise et doute que le problème vienne de ses ateliers de production.

« Nous avons pris contact avec les parents du petit garçon, et ils nous ont expliqué leur histoire. Nous avons déjà pris les numéros de série du produit, ainsi que le lieu où il a été acheté et la date. Nous allons également aller chercher le biscuit en question et le paquet pour mener des analyses en laboratoires. Ce qu’il se passe est évidemment très surprenant, mais il est très peu probable que cela vienne de notre chaîne de production. »

« […] Mais ce que nous pouvons dire, c’est que tout est très contrôlé du début à la fin. Tous les paquets sont scannés, pesés et analysés pour repérer le moindre corps étranger. Pour le Nutella présent dans certains produits dérivés, il est toujours filtré », poursuit Ferrero.

« Quand nos produits quittent nos usines, nous n’avons pas le pouvoir de savoir ce qu’il se passe durant le transport, dans les magasins et chez les consommateurs. Nous ne remettons pas en doute le témoignage de cette famille, mais selon notre expérience, il est presque impossible que cela arrive. En tout cas, ce n’est jamais arrivé, surtout pour quelque chose d’aussi gros », conclut la société transalpine.

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