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Un policier « déraille totalement », tue 3 personnes et se suicide

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Les policiers patrouillent à côté de la poussière chimique rouge laissée sur les taches de sang d'un lieu de crime, où un policier a tué deux passants, puis a tué le père de sa petite amie, avant de se suicider le 19 novembre 2017 à Sarcelles. Le policier, après avoir été laissé par sa petite amie, a utilisé son arme de service, la blessant, ainsi que deux passants dans la rue, se dirigeant vers la maison de la petite amie, tuant son père et blessant sa mère et sa sœur. Le policier a été trouvé dans le jardin après s'être suicidé après avoir tué le chien de la famille.

Photo: THOMAS SAMSON / AFP / Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Un policier français de 31 ans en instance de séparation a tué samedi soir près de Paris trois personnes avec son arme de service et en a blessé grièvement deux autres avant de se suicider.
Arnaud Martin, gardien de la paix à Pari apprécié de sa hiérarchie, s’est rendu samedi soir après son service à Sarcelles, au nord de la capitale.
Selon les premiers éléments de l’enquête, il y a retrouvé sa petite amie qui l’attendait pour discuter de leur séparation dans sa voiture, à proximité du pavillon de ses parents. La discussion s’est envenimée, le fonctionnaire a sorti son arme et l’a blessée grièvement au visage.
La jeune femme se trouvait toujours dans un état critique dimanche.
Arnaud Martin a ensuite abattu deux personnes qui avaient tenté d’intervenir.
Le gardien de la paix s’est alors rendu chez les parents de sa petite amie, a tué le père de famille et blessé grièvement la mère, tandis que la sœur de la jeune femme a reçu une balle dans le fémur.
Le policier, qui a également abattu le chien de la famille, a été « retrouvé mort d’une balle dans la tête, son arme à la main, au fond du jardin », selon le parquet.
« C’est quelqu’un qui, à un moment donné, déraille totalement. Comme il est armé, il peut tirer. C’est le drame de la police », a commenté le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb sur les radios Franceinfo et France Inter.
Après les attentats du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis, les policiers avaient obtenu le droit de garder leur arme de service en permanence. Malgré ce drame, ce droit sera maintenu, a annoncé le ministre de l’Intérieur.
R.B avec AFP