Début mai dans la ville de Taizhou, située au centre de la province du Jiangsu en Chine, un zoo a été pointé du doigt pour avoir exposé des « chiens pandas ». Il s’agissait en réalité d’une arnaque.
Pour attirer les visiteurs, du 1er au 5 mai dernier, le zoo de Taizhou avait présenté au public une nouvelle exposition de « chiens pandas ». Mais ceux-ci n’étaient en réalité que de simples chiens qui avaient été teint, rapporte le média d’État The Global Times, ainsi que le relaye BFMTV.
Des chiens de la race chow-chow teints en noir et blanc
Sur le réseau social chinois Weibo, des messages promotionnels indiquaient qu’il fallait payer 20 yuans supplémentaires (soit environ 2,60 euros) pour voir ces curieux spécimens, ressemblant à s’y méprendre à des pandas miniatures, relate encore BFMTV.
Des avocats ont indiqué qu’ils regrettaient que le public ait été « inévitablement déçu et trompé », ces animaux étant en réalité des chiens de la race chow-chow teints en noir et blanc, précise encore The Global Times.
Taizhou Zoo in Jiangsu Province dyed two chow chow puppies black and white and promoted them as so-called “panda dogs.” pic.twitter.com/Jo7q1dBzZJ
— Shanghai Daily (@shanghaidaily) May 5, 2024
« Les humains se teignent également les cheveux »
Pour se justifier, des responsables du zoo ont expliqué auprès de Jiangsu News, cités par le média britannique The Sun, avoir voulu rendre leur zoo « plus amusant » en réalisant cette exposition temporaire. De plus, ils ont souligné qu’il ne leur était pas possible d’héberger de véritables pandas, en raison de la petite taille du parc.
Concernant la question éthique, les responsables ont déclaré que teindre ces animaux n’était pas un problème étant donné que « les humains se teignent également les cheveux ».
Ce n’est pas la première fois qu’une polémique éclate dans un zoo chinois. Dans celui de Hanzhou, à l’est de la Chine, des visiteurs avaient accusé un ours malais de n’être qu’un humain dans un costume d’ours. Sur les réseaux sociaux, ils avaient notamment trouvé que la posture de l’animal et les plis de sa fourrure n’étaient pas celle d’un ours. Des accusations que le parc avait réfutées.
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