Vaccination obligatoire : le plus grand mal de la société

Par Abir Ballan
26 août 2021 23:24 Mis à jour: 30 août 2021 18:44

Le Covid-19 présente un risque élevé de maladie grave et de décès pour quelques personnes, et un risque négligeable pour la majorité de la population. La moyenne d’âge des décès dus au Covid-19  est similaire à celui de la mortalité naturelle dans la plupart des pays. 95 % des hospitalisations surviennent chez des personnes ayant déjà un ou plusieurs problèmes de santé, et 99,95 % (pdf) des personnes de moins de 70 ans survivent.

Le taux de survie est encore plus élevé pour les personnes en bonne santé. Les enfants et les jeunes ont un risque presque nul de mourir du Covid-19.

La réalité épidémiologique du Covid-19 se prête à une approche vaccinale ciblée : offrir un vaccin sûr et efficace aux personnes à haut risque (principalement les personnes de plus de 50 ans, ayant d’autres problèmes de santé) lorsque le bénéfice de la vaccination dépasse clairement le risque. Cette stratégie permet d’obtenir le meilleur résultat pour tous.

La vaccination obligatoire n’a pas sa place dans une société libre. La politique de santé publique ne devrait jamais être coercitive et devrait toujours être participative. Les décisions doivent être prises par ceux qui « risquent leur peau » et non par des bureaucrates ou une élite qui se contredit, et qui n’auront jamais à vivre avec les conséquences de leurs actes. Le rôle des agences de santé publique est de fournir au public des informations exactes et de respecter le droit des individus et des communautés à prendre leurs propres décisions.

Sept principes éthiques de santé publique devraient être au cœur de toute intervention de santé publique : non-malfaisance, bienfaisance, respect de l’autonomie, maximisation de la santé, efficacité, justice et proportionnalité. Les droits de l’homme, les faits scientifiques et le bon sens devraient également être appliqués.

Voici 10 raisons pour lesquelles le vaccin contre le Covid-19 ne devrait jamais être obligatoire :

1 – La non-malfaisance : Le serment d’Hippocrate de « d’abord, ne pas nuire ». Il existe de plus en plus de preuves d’effets indésirables graves, notamment de myocardite chez les jeunes, à la suite de la vaccination contre le Covid-19. Les systèmes de notification des effets indésirables agissent comme un système de signalisation afin de prendre des mesures immédiates pour éviter un préjudice plus important. Il existe actuellement des signaux suffisamment forts (pdf) pour justifier une enquête. Les vaccins sont également contre-indiqués pour les personnes présentant certains problèmes de santé. La vaccination des femmes enceintes ou allaitantes doit être abordée avec beaucoup de précaution – les femmes enceintes ont été exclues des essais vaccinaux ; le risque de Covid est faible chez les femmes en bonne santé en âge de procréer, tandis que les risques du vaccin pour le fœtus/nourrisson (pdf) ne peuvent pas encore être déterminés.

2 – La bienfaisance : Le devoir de produire un bénéfice pour l’individu. Les interventions sanitaires doivent être fondées sur les besoins individuels. La vaccination n’est indiquée que lorsque l’intervention présente clairement un bénéfice supérieur au risque pour l’individu. Ce critère n’est pas rempli pour les enfants et les jeunes, les personnes de moins de 60 ans sans problème de santé et les personnes ayant déjà été infectées par le SRAS-CoV-2 (y compris les infections asymptomatiques).

3 – Le respect de l’autonomie : Permettre aux individus de poursuivre leur bien-être tel qu’ils le perçoivent. « Chaque personne a une grande valeur […] une personne ne peut pas être traitée de manière à seulement servir le bien d’autrui », écrivent Peter Schröder-Bäck et ses collègues dans la revue BMC Medical Ethics. Cela implique de demander le consentement éclairé (pdf) de la personne avant toute intervention médicale : l’informer des risques et des avantages de l’intervention et obtenir son consentement volontaire sans « aucun élément de force, de fraude, de tromperie, de contrainte, de surenchère ou toute autre forme ultérieure de contrainte ou de coercition », selon le code de Nuremberg. À l’heure actuelle, il est impossible de fournir aux individus des informations complètes sur les effets secondaires des vaccins, car il n’existe pas encore de données à long terme. Les résultats des essais de vaccins devraient être reproduits par des scientifiques indépendants avant le déploiement du vaccin dans le groupe à haut risque. La transparence publique de toutes les données relatives à l’efficacité et à la sécurité est nécessaire.

4 – La maximisation de la santé : Maximiser la santé de tous les membres du grand public nécessite une approche holistique et à plusieurs niveaux : éduquer le public sur un mode de vie sain pour améliorer leur maladie chronique, l’importance de la vitamine D dans la lutte contre les infections respiratoires, l’importance d’un traitement précoce à domicile (pdf), la disponibilité de protocoles de traitement vitaux, de médicaments sûrs et efficaces (comme l’Ivermectine (pdf)), ainsi que de vaccins pour le groupe à haut risque. Vacciner des personnes qui courent plus de risques que de bénéfices augmente le préjudice total.

5 – L’efficacité : Le devoir de produire le plus de bénéfices pour le plus grand nombre de personnes compte tenu de ressources limitées. Vacciner des personnes qui n’en retirent aucun bénéfice détourne des ressources précieuses au détriment des personnes vulnérables et de problèmes de santé mondiaux bien plus dévastateurs tels que la tuberculose, le VIH, le diabète, le cancer et les maladies cardiaques.

6 – La justice : Tous les êtres humains ont la même valeur et personne ne devrait faire l’objet de discrimination en raison de ses choix en matière de santé. Les pratiques injustes telles que le refus de services, les conditions d’emploi, les restrictions de voyage et les primes d’assurance plus élevées pour les personnes non vaccinées créent une société à deux vitesses. Elles brisent la solidarité et la cohésion sociales.

7 – La proportionnalité : L’équilibre raisonnable entre les avantages et les coûts d’une intervention en termes de bien-être individuel par rapport au bénéfice collectif. Les vaccins sont conçus pour conférer une protection aux personnes vaccinées. Il est contraire à l’éthique qu’une personne prenne un risque vaccinal ou perde ses libertés personnelles pour le bien de quelqu’un d’autre.

8 – La transmission du SRAS-CoV-2 peut être le fait de personnes vaccinées ou non. Le virus peut également être transmis entre animaux. Même si tout le monde est vacciné, la transmission se poursuivra et les variants continueront d’évoluer. Une stratégie de Covid zéro est irréaliste et irréalisable.

L’immunité collective peut être atteinte par une combinaison d’infection naturelle et de vaccination. L’immunité naturelle contre le SRAS-CoV-2 est large et durable – plus que l’immunité induite par la vaccination, en particulier pour combattre les variants. La guérison de l’infection permet d’éviter une maladie grave en cas de réinfection. Il n’est pas nécessaire de vacciner la planète entière pour le « plus grand bien » de la société.

Les droits non dérogeables, comme le stipule l’article 58 des Principes de Syracuse sur les dispositions relatives à la limitation et à la dérogation dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (1958) (pdf), s’appliquent en toutes circonstances, même sous la menace de la « sécurité nationale » :

« Aucun État-parti ne peut, même dans une situation d’urgence menaçant l’existence de la nation, déroger aux garanties du Pacte concernant le droit à la vie ; le droit de ne pas être soumis à la torture, à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, ni à des expériences médicales ou scientifiques sans son libre consentement ; … et la liberté de pensée, de conscience et de religion. Ces droits ne sont susceptibles de dérogation dans aucune condition, même dans le but affirmé de préserver la vie de la nation. »

Nous sommes confrontés à deux scénarios. Soit les vaccins fonctionnent, offrant une protection aux personnes vaccinées et éliminant l’argument selon lequel tout le monde doit être vacciné, soit ils ne fonctionnent pas et, par conséquent, personne ne devrait se faire vacciner. Dans les deux cas, les passeports vaccinaux sont un outil de « santé publique » inutile qui va saper la confiance dans la profession médicale et les programmes de vaccination. Ils semblent servir des objectifs économiques, financiers, politiques et idéologiques. Plus fondamentalement, ils sont contraires à l’éthique. Ils ouvrent la porte à un régime totalitaire par le biais d’un système de crédit social numérique.

Les passeports vaccinaux représentent l’incarnation du plus grand mal de la société. C’est le centimètre que nous ne devons pas céder.

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

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