Le mode opératoire singulier employé par les malfrats pour commettre leur méfait ne laisse pas d’intriguer les policiers chargés de l’enquête.
Les faits ont eu lieu dans la soirée du mercredi 15 janvier à Saint-Mandé. Peu avant 20 heures, une femme se gare rue du Lac, sort de son véhicule et ouvre son coffre pour récupérer ses affaires avant de regagner son domicile.
Deux hommes surgissent alors et la plaquent au sol. Ils lui recouvrent ensuite la bouche et le nez d’un chiffon. La victime s’évanouit et les agresseurs en profitent pour lui dérober deux de ses bijoux : un solitaire et une alliance ornée de pierres précieuses dont la valeur s’élève à près de 100 000 euros.
Lorsqu’elle reprend conscience quelques secondes après les faits, elle aperçoit une Citroën C4 à bord de laquelle se trouvent les deux malfrats.
Alertée, la police entreprend de retrouver le véhicule qui aurait filé en direction du bois de Vincennes, sans succès.
Les policiers de Vincennes contactent alors leurs homologues de la police municipale afin de récupérer les bandes des caméras de vidéosurveillance présentes à l’endroit où s’est déroulée l’agression.
Ils parviennent à identifier la plaque d’immatriculation de la voiture utilisée par les malfaiteurs. D’après les journalistes du Parisien, la plaque en question pourrait toutefois être « une doublette », c’est-à-dire une plaque correspondant à un véhicule dont on a reproduit l’immatriculation.
Val-de-Marne : ils l’endorment dans la rue et lui volent 100 000 € de bijoux #ValDeMarne https://t.co/VRczPN2l0q #Rediff
— Le Parisien | 94 (@LeParisien_94) January 18, 2020
Un mode opératoire rarissime
Le parquet de Créteil a ouvert une enquête et a saisi la Sous-direction de la police judiciaire du Val-de-Marne (SDPJ 94). Le mode opératoire singulier employé par les malfrats ne laisse pas d’intriguer les policiers chargés des investigations.
« Je n’ai jamais vu ça. Même si on connaît des équipes capables de la jouer de cette façon-là », observe ainsi un enquêteur.
L’an dernier, dix-sept personnes soupçonnées d’avoir participé à des cambriolages dans les Yvelines en droguant les occupants des domiciles visités avaient été mises en examen. Les enquêteurs n’avaient toutefois pas été en mesure d’identifier le produit utilisé par les malfaiteurs.
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