Violences: Paris n’est pas inquiète pour la sécurité des JO

Photo: FRANCK FIFE/AFP via Getty Images
La secrétaire d’État française chargée du développement et des partenariats internationaux s’est dit confiante dans le succès de l’organisation des Jeux Olympiques à Paris malgré les émeutes récentes qui ont suscité des interrogations sur la sécurité autour de ce grand événement sportif.
« Je ne suis pas inquiète », a déclaré Chrysoula Zacharopoulou sur la chaîne France 24 en anglais. « La France a l’habitude d’organiser de grands événements et je peux vous assurer que toute l’équipe d’organisation travaille à la meilleure organisation (possible) et à garantir » la sécurité des participants, a-t-elle ajouté.
La France a connu plusieurs jours d’émeutes et de violences urbaines après la mort le 27 juin d’un jeune de 17 ans tué par un policier lors d’un contrôle routier.
La secrétaire d’État a aussi souligné que Paris avait accueilli il y a deux semaines un Sommet consacré au financement de la lutte contre la pauvreté et le réchauffement climatique qui a réuni une cinquantaine de chefs d’État et de gouvernement, et autant de responsables d’organisations internationales, sans problème de sécurité.
« Je ne peux donc pas accepter le mot racisme »
Chrysoula Zacharopoulou a par ailleurs rejeté avec force l’idée que la France puisse être raciste, citant son propre exemple. « Je n’accepte pas (l’idée) que mon pays, que la France soit un pays raciste parce que ce n’est pas vrai », a-t-elle déclaré, observant néanmoins que « certains politiciens tentent de promouvoir la xénophobie » et véhicule des idées racistes, ce qu’elle « désapprouve totalement ».
« Je suis un exemple » d’une France ouverte et tolérante, a-t-elle mis en avant, rappelant qu’elle est née en Grèce, elle est devenue française et le président Macron l’a nommée comme ministre « parce qu’il promeut la diversité, il promeut cette intégration, il promeut cette richesse de la diversité ». « Je ne peux donc pas accepter le mot racisme », a-t-elle insisté.
« En tant que fille de policier »
Elle s’est enfin érigée contre l’idée qu’il y avait du racisme systémique au sein de la police française. « Je ne peux pas accepter que des gens disent que la police est une institution violente », a-t-elle dit, confiant qu’en tant que fille de policier, elle sait combien ce métier est difficile.
« Il y a des hommes derrière l’uniforme qui sacrifient leur vie pour nous, (…) pour nous protéger contre la violence », a-t-elle ainsi réagi tout en prenant le soin de souligner que la mort d’un jeune tué par la police était « inacceptable ».

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