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À Lyon, une manifestation pro-vaccin inédite a rassemblé 150 personnes

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Photo d'illustration (Crédit photo BERTRAND GUAY/AFP via Getty Images)

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Durée de lecture: 3 Min.

Lundi 30 août, une centaine de personnes se sont rassemblées à Lyon pour manifester leur soutien à la vaccination contre le Covid. Une première à Lyon et en France…
Dans le paysage des manifestations actuelles, ils feraient presque figure d’extra-terrestres et pourtant, ils l’ont fait. Lundi 30 août, environ 150 personnes ont répondu à l’appel du journaliste indépendant Jacques Boucaud et se sont rassemblées place Antonin Poncet vers 18 h.
Après un 7e week-end de mobilisation contre le passe sanitaire qui a rassemblé plusieurs dizaines de milliers de personnes à travers toute la France, ce journaliste retraité a voulu se démarquer :
« Pendant le mois d’août, on a vu tous les samedis les manifestations des anti-vax. Mais on n’entend pas ceux qui estiment que la vaccination est la seule façon de sortir de cette pandémie », explique-t-il sur France 3.

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Des mots forts
Faisant référence à des mots tels que « liberté », « dictature » ou « résistance », scandés lors des manifestations, Jacques Boucaud a réagi ainsi, exprimant son opposition à des propos qu’il qualifie d’extrémistes : « Ce sont des mots forts, chargés d’histoire, on ne peut pas les utiliser n’importe comment. Allez donc dire à des Afghans que nous, Français, vivons dans une dictature pour voir… »
L’homme a donc créé une page Facebook où il partage son indignation face aux propos des manifestants tout en se faisant le porte-voix de ceux favorables à la vaccination contre le virus du PCC.
Et même s’il reconnaît que « ce n’est pas drôle de sortir sans passe sanitaire et ne pas pouvoir aller à la terrasse d’un restaurant », il estime que ce passe sanitaire est un outil « indispensable », gage de pouvoir évoluer dans des milieux sans propagateurs du virus…
Taxé depuis de « macroniste », le journaliste s’en défend : « Il faut arrêter de mettre de la politique là où il n’y en a pas. C’est une question d’intérêt général, point ! » souligne-t-il.
Face à une question qui divise autant au sein des familles que dans les entreprises, M. Boucaud s’est aussi fait traiter de fasciste : « Je suis tombé des nues, mais je n’ai pas répondu à cette violence gratuite, bête, à côté de la plaque. »