La municipalité d’Aigues-Mortes (Gard) a équipé les 31 classes primaires de sa commune et ses quelque 800 élèves en capteurs de CO2, une bonne nouvelle pour toutes les équipes éducatives.
Ils sont maintenant « préconisés » par le ministère de l’Éducation nationale, mais encore peu présents dans les établissements scolaires.
Un petit boîtier pour donner l’alerte
Les capteurs de CO2 permettent de mesurer le renouvellement de l’air ambiant par le taux de CO2 présent et ainsi d’alerter quand il devient nécessaire d’aérer.
En effet, plus la concentration en CO2 est élevée dans une salle, et plus le risque de contamination au Covid, si une personne en est porteuse, est important.
Anne Madziarski, directrice du pôle espace public-environnement à la mairie d’Aigues-Mortes, décrit l’appareillage et son fonctionnement à France Bleu Gard Lozère : « C’est un petit boîtier blanc. Comme une petite box qui est posée sur un élément de mobilier. Il y a trois lumières, vert, orange et rouge, qui déterminent le taux de CO2 dans la classe. Ça permet d’alerter quand il faut aérer. »
A Aigues-Mortes, la municipalité a investi dans ces petits appareils. Le maire, Pierre Mauméjean, relate ainsi sur France Bleu : « Les parents nous en parlaient, mais on ne peut pas dire qu’on a eu une pression à laquelle on n’aurait pas résisté. Ça permet de tranquilliser les enseignants et de les avertir quand il faut ouvrir les fenêtres. »
« lIs permettent d’alerter quand il faut aérer. » https://t.co/gsRVOb4Fzg
— France Bleu Gard Lozère (@bleugardlozere) January 3, 2022
Des collectivités aidées
La mairie a déboursé 5000 euros pour les capteurs. En effet, comme le rappelle Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, les collectivités locales peuvent bénéficier d’une aide. 20 millions d’euros ont déjà été débloqués.
Une circulaire sera aussi adressée aux recteurs et aux préfets afin d’amplifier l’installation de capteurs de CO2 dans les établissements scolaires.
Si cette école du Gard est bien équipée, ce n’est pas encore le cas des collèges gardois. Le Conseil départemental du Gard argumente ainsi : « C’est un dispositif technique qui ne sert qu’à alerter. Il n’empêche pas la propagation du virus. Il peut « bugger ». Il suffit d’adopter le protocole en cours, à savoir ouvrir les fenêtres pendant dix minutes toutes les heures. »
Parallèlement, 224 lycées de la région occitane sont équipés d’un capteur de CO2 mobile depuis septembre 2021.
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