Les dissimulations se produisent presque tous les jours en Chine

Par NTD Television
9 mai 2020 22:59 Mis à jour: 13 août 2020 15:27

Le Parti communiste chinois (PCC) est examiné de plus en plus près pour sa gestion de la pandémie. Or, les dissimulations sous le régime chinois ne sont pas nouvelles.

« Les efforts du PCC pour dissimuler les mauvaises nouvelles, pour minimiser les mauvaises nouvelles, cela arrive presque tous les jours », a déclaré Sarah Cook, analyste principale de recherche sur la Chine, Hong Kong et Taïwan à la Freedom House.

Alors que le virus du PCC* se propageait dans le reste du monde, le manque de transparence de Pékin est passé sous les feux de la rampe.

Selon Mme Cook, le système en Chine est conçu de manière à dissimuler les dysfonctionnements. Cela implique de réduire au silence les citoyens et d’offrir des incitatifs aux fonctionnaires locaux, a-t-elle dit.

« Alors qu’apparaissaient les premiers signes de transmission interhumaine de la maladie […] les fonctionnaires locaux de Wuhan [ont eu] plus d’incitatifs politiques pour organiser de grands rassemblements, à la fois politiques et pour les célébrations du Nouvel An chinois plutôt que de fermer la ville », a-t-elle dit.

Cette semaine, le groupe d’éthique médicale Doctors Against Forced Organ Harvesting (DAFOH – médecins contre le prélèvement forcé d’organes) a publié un rapport décrivant le modèle de tromperie de Pékin pour nier, cacher, propager la désinformation, puis capitaliser sur les gains. L’organisation affirme que la dissimulation du virus par le régime suit ce modèle.

« L’histoire s’est répétée avec la dissimulation du Covid-19 », a déclaré M. Rob Gray, directeur adjoint de DAFOH. « Ce n’est pas la première fois que nous assistons à la dissimulation de tragédies médicales en Chine. »

Les prélèvements forcés d’organes

En 2019, un Tribunal populaire international à Londres, présidé par l’ancien procureur des Nations unies pour les crimes de guerre, Sir Geoffrey Nice, a conclu à l’unanimité que les prélèvements forcés d’organes se sont produits à une grande échelle en Chine.

Les membres du Tribunal ont constaté que les principales victimes étaient les pratiquants du Falun Gong, une discipline spirituelle réprimée en Chine.

À plusieurs reprises, le PCC a été invité à témoigner devant le Tribunal, mais n’a pas répondu.

« Le seul type de réponse officielle a été celle de l’Organisation mondiale de la santé, qui ne se penche même pas sur cette question. Et ils sont essentiellement revenus avec des arguments réchauffés de Pékin sur les raisons pour lesquelles ce n’était pas vrai », a déclaré Ethan Gutmann, journaliste d’investigation et co-fondateur de la Coalition internationale pour mettre fin aux abus des transplantations en Chine (International Coalition to End Transplant Abuse in China, ETAC).

Et rien n’indique que les prélèvements forcés d’organes en Chine aient cessé au cours de la pandémie. Des rapports de médias d’État chinois du mois de mars révèlent que les médecins chinois se targuent d’avoir réussi une double transplantation pulmonaire. Le délai d’attente exceptionnellement court indique que quelqu’un aurait pu être tué pour ces organes.

« Repenser notre attitude à l’égard du PCC »

La pandémie a jeté une lumière crue sur le régime chinois. Au Royaume-Uni, un nombre croissant d’hommes politiques réclament un réexamen des relations entre le Royaume-Uni et la Chine après la crise.

Depuis des années, le défenseur des droits de l’homme, Benedict Rogers, demande une refonte en la matière.

« L’un des points positifs de cette terrible crise sera peut-être de repenser la politique et notre attitude envers – non pas le peuple chinois ni le pays – mais envers le régime du Parti communiste chinois », a déclaré Benedict Rogers, vice-président de la Commission des droits de l’homme du Parti conservateur.

Il a ajouté que la recherche de l’origine du virus n’est pas la seule chose qui nécessite une attention particulière ; les prélèvements forcés d’organes doivent également faire l’objet d’une enquête plus approfondie.

* Epoch Times désigne le nouveau coronavirus, responsable de la maladie du Covid-19, comme le « virus du PCC », car la dissimulation et la mauvaise gestion du Parti Communiste Chinois (PCC) ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.

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