Angleterre : l’auteur de la banderole «White Lives Matter» et sa petite amie ont été licenciés

Par Nathalie Dieul
26 juin 2020 23:47 Mis à jour: 27 juin 2020 14:36

Le 22 juin, Jake Hepple a fait apparaître une banderole indiquant « White Lives Matter » tirée par un avion dans le ciel au-dessus d’Etihad Stadium à Manchester en Angleterre, juste avant le match de football opposant Burnley et Manchester City.

À la suite de cette action, le jeune homme de 24 ans a été licencié de son emploi de soudeur, tout comme sa petite amie Megan, âgée de 21 ans, qui a de son côté perdu son emploi dans un salon de beauté. Elle a fondu en larmes en apprenant son licenciement, rapporte Valeurs actuelles.

Même si Jake Hepple s’est défendu d’être raciste, l’entreprise Paradigm Precision, qui l’employait, a indiqué « ne tolérer le racisme sous aucune forme ».

Pour le jeune homme, les mots indiqués sur la bannière n’avaient pas pour but d’offenser la communauté noire, mais plutôt de montrer « que les vies des blancs étaient tout aussi importantes » que celles des noirs.

L’idée du fan de football lui est venue en réaction à la nouvelle habitude qu’ont les joueurs de mettre un genou à terre en hommage à George Floyd avant le début de chaque match. Les footballeurs ont également changé leurs maillots en y indiquant la mention « Black Lives Matter » à la place de leur nom depuis la reprise des matchs de la Premier League le 17 juin.

Après l’apparition de la banderole tirée par le petit avion, le club de football de Burnley a très rapidement publié un communiqué condamnant « fortement » l’action afin de s’en dissocier : « Cela ne représente en aucune façon ce pour quoi se bat le Burnley Football Club et nous coopérerons avec les autorités pour identifier les responsables et prendre les mesures appropriées. »

La police a toutefois indiqué à Jake Hepple qu’il ne peut pas être soumis à des poursuites judiciaires. « La police m’a dit que je n’avais commis aucun crime ni fait quoi que ce soit de mal. En fait, ils m’ont demandé si j’allais bien et si j’avais besoin d’une protection quelconque », assure le jeune homme, en entrevue au Daily Mail.

« Je ne comprends pas pourquoi j’ai été traité comme un criminel et je trouve qu’il y a eu une réaction vraiment excessive par rapport à ce qui s’est passé », a-t-il ajouté.

La ville de Burnley, dans le nord de l’Angleterre, connaît un contexte politique sensible depuis le début des années 2000, alors qu’elle a été le théâtre d’émeutes raciales tout comme d’autres villes voisines.

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