Après une transplantation d’organe les receveurs acquièrent certaines caractéristiques des donneurs – Pourquoi?

Il y a toujours plus de preuves que la mémoire cellulaire existe et que les choses considérées comme spirituelles uniquement ont une nature physique

Par Dr Dong Yuhong & Beth Giuffre
8 août 2022 22:37 Mis à jour: 9 août 2022 06:55

EN BREF

  • ‑ De nombreuses preuves confirment l’existence de changements de personnalité chez les receveurs d’organes. Les cas documentés montrent des changements dans les préférences, les émotions, le tempérament, la mémoire et l’identité des transplantés, avec des conséquences négatives et positives allant du rejet de l’organe et de la mort à une transformation complète de la personnalité de la personne.
  • ‑ Le Dr Larry Dossey, ancien chef du personnel de l’hôpital Medical City Dallas et rédacteur en chef d’ EXPLORE: The Journal of Science and Health, propose une autre explication que celle de la « mémoire cellulaire ». C’est peut‑être une conscience non locale qui est en jeu, et non les tissus.
  • ‑ Les cellules cérébrales et nerveuses ne sont pas les seules à conserver la mémoire. Il existe six mécanismes possibles de stockage des souvenirs : la mémoire épigénétique, la mémoire de l’ADN, la mémoire de l’ARN, la mémoire des protéines, la mémoire neurologique intracardiaque et la mémoire énergétique.
  • ‑ Cette découverte a de nombreuses implications pour l’avenir des sciences de la vie. « La durée de vie, le trajet et les caractéristiques de l’esprit et de l’âme de chaque personne seront enfin exploré par l’homme lorsque nous disposerons de meilleurs moyens de les étudier », déclare le Dr Yuhong Dong.

Après sa transplantation cœur‑poumon, Claire Sylvia, 48 ans, originaire de Nouvelle‑Angleterre, a été stupéfaite de développer soudain un goût pour les fast‑foods, la bière, les nuggets de poulet et la moto. Ce n’était plus la même Claire que sa famille et ses amis avaient toujours connue.

Dans son livre autobiographique, « A Change of Heart » [Un changement de cœur], Mme Sylvia décrit son expérience personnelle de transformation et celle d’autres receveurs. Tout comme elle, ils adoptent paradoxalement les traits de personnalité de leurs donneurs. Lorsque Mme Sylvia a recherché la famille de son donneur, elle a appris que tous les traits de caractère nouvellement acquis provenaient de l’adolescent qui lui avait donné un nouveau cœur et de nouveaux poumons.

L’histoire de Mme Sylvia est rapidement devenue une des histoires de transplantation les plus connues, à la fois dans le milieu médical et celui des sciences énergétiques.

Commentant son livre, Deepak Chopra, auteur du « Corps quantique » a déclaré : « C’est une histoire qui doit être racontée et entendue… un exemple fascinant de la façon dont la mémoire cellulaire peut survivre à la mort physique. »

Cette histoire, et bien d’autres comme celle‑ci, confirment l’idée que l’esprit et le corps ne se limitent pas aux molécules et à la matière. Lorsque nous examinons des histoires comme celle de Mme Sylvia, nous avons une couche supplémentaire de concepts à examiner et à étudier.

L’Organisation mondiale de la santé a recensé 5400 transplantations cardiaques dans le monde en 2008. Aux États‑Unis, 3408 greffes ont été réalisées en 2018 et en trente ans 73.510 personnes ont reçu une greffe du cœur.

Ceux qui étudient les phénomènes de mémoire cellulaire sont unanimes. Il y a de nombreuses preuves et des chiffres permettant d’affirmer qu’après une chirurgie de transplantation cardiaque, les receveurs ont de grandes chances de connaître des changements de personnalité.

« La médecine moderne a une excellente compréhension de la structure cellulaire et des connaissances au niveau moléculaire du corps humain », explique le Dr Yuhong Dong, médecin spécialiste des maladies infectieuses et cofondatrice d’une société de biotechnologie suisse. « Cependant, ce n’est pas l’image complète du corps humain. Outre la structure moléculaire, le corps humain possède des structures et des particules bien plus minuscules qui relèvent de l’esprit ou de la spiritualité. La médecine traditionnelle chinoise a démontré que chaque organe du corps humain – le cœur, les reins, le foie, la rate, les poumons – possède des particules de niveau mental ou spirituel, mais elles sont invisibles à nos yeux. La mémoire cellulaire est probable et importante, et notre corps, notre âme et notre esprit forment un tout. »

En 2009, la Harvard Medical School a défini la mémoire cellulaire biologique comme « une réponse cellulaire soutenue à un stimulus transitoire dans le cerveau ». En d’autres termes, pour former des souvenirs, le cerveau enregistre une expérience dans les neurones afin que ces derniers puissent être réactivés et rappelés.

Cependant, la théorie actuelle de la mémoire cellulaire pousse en avant l’idée que les souvenirs, ainsi que les traits de la personnalité, ne sont pas stockés uniquement dans le cerveau.

Grâce aux progrès de la science, nous savons maintenant que les souvenirs cellulaires peuvent également être stockés dans les principaux organes tels que le cœur, les poumons, le foie ou les reins.

En plus des organes, une « énergie » et une « conscience » entrent en jeu.

On se demande où est la frontière entre la mémoire contenue dans le corps et le cerveau et ce qui appartient à proprement parler à « l’esprit ».

Dans le cas de Mme Sylvia, son donneur était un garçon de 18 ans décédé dans un accident de moto. Il aimait tellement les nuggets de poulet, qu’il en avait sur lui au moment de l’accident fatal, il avait un paquet de nuggets dans la poche de sa veste. Dès que Mme Sylvia a pu se remettre de la transplantation, elle s’est rendue en voiture au KFC pour s’acheter son nouveau plat préféré : des nuggets de poulet. Avant l’opération, l’ancienne danseuse professionnelle faisait très attention à la qualité de son alimentation, alors d’où pouvait venir cette nouvelle préférence, sinon de son donneur ?

Nous avons entendu parler de l’histoire de Mme Sylvia pour la première fois dans le livre emblématique du Dr Bruce Lipton, biologiste, « La biologie de la croyance : libérer le pouvoir de la conscience, de la matière et des miracles ». Selon le Dr Lipton, ces souvenirs psychologiques et comportementaux transférés prennent tout leur sens si on comprend que les organes transplantés portent encore les récepteurs originaux du donneur. Les cellules téléchargent les mêmes informations environnementales, et celles‑ci sont donc « immortalisées ». Pourtant, bien qu’il soit séduit par le potentiel infini de la membrane cellulaire, le Dr Lipton estime que la mémoire cellulaire ne peut pas aller plus loin.

En tant qu’un des premiers à avoir réfléchi sur la mémoire cellulaire, il a écrit : « Vous savez que j’ai un immense respect pour l’intelligence des cellules individuelles, mais je dois tracer une limite ici. Oui, les cellules peuvent ‘se souvenir’ qu’elles sont des cellules musculaires ou des cellules hépatiques, mais leur intelligence a des limites. Je ne crois pas que les cellules soient physiquement dotées de mécanismes de perception capables de distinguer et de se souvenir d’un goût pour les nuggets de poulet ! »

Mais, faut‑il vraiment tracer une limite ? Et si la cellule avait de telles capacités ? Et si ces capacités dépassaient la cellule et devenaient plutôt une énergie qui suit une personne ?

Beaucoup de choses se sont passées dans le domaine de la science énergétique depuis la publication du livre du Dr Lipton en 2005. De nombreux changements de personnalité étranges liés aux donneurs se sont produits et ont été documentés chez des patients ayant reçu un nouveau cœur, un nouveau foie ou un nouveau rein.

Comment expliquer, après une transplantation, le récit curieux d’une carnivore invétérée qui vomit désormais à la vue de la viande, d’une lesbienne soudain attiré par les hommes, d’un enfant de 9 ans qui adorait nager dans le lac familial et qui a d’un seul coup une peur bleue de l’eau ? (Son donneur : une fillette de 3 ans morte noyée.)

Les nombreuses preuves de changement de personnalité chez les receveurs

C’est en 1967 qu’a été mise au point la transplantation du cœur. Les premiers cas rapportés de changements de personnalité ont été analysés en 1988 par Paul Pearsall, professeur en soins infirmiers de l’université d’Hawaï, Gary Schwartz, professeur de psychologie, de médecine, de neurologie et de psychiatrie à l’université de l’Arizona, et Linda Russek, professeur adjoint de Médecine Générale à l’université de l’Arizona.

En tant que chercheur principal, le Pr Pearsall a recueilli des cas isolés de mémoire cellulaire tout au long de sa carrière. Il a ressenti le besoin de rédiger un article pour justifier son étude exhaustive, à la fois théorique et pratique. Jusque‑là, toutes ces histoires n’étaient que des coïncidences et des ouï‑dire. Le Pr Pearsall a éprouvé la nécessité de documenter ce phénomène.

Sur les 74 cas de transplantation que les auteurs ont répertoriés et enregistrés, 23 étaient des transplantations cardiaques. Le Pr Pearsall a observé que les transplantés cardiaques étaient les plus susceptibles de subir des changements de personnalité. Après avoir interrogé les familles des donneurs et recueilli des informations auprès des receveurs et de leurs familles, les auteurs ont observé que tous les cas partageaient deux à cinq similarités avec leur donneur.

Cela comprenait des changements dans les préférences alimentaires, musicales, artistiques, sexuelles, récréatives et professionnelles, ainsi que des perceptions spécifiques des noms et des expériences sensorielles liées aux donneurs.

En 2019, Mitchell Liester, du département de psychiatrie de l’école de médecine de l’université du Colorado, propose d’analyser exhaustivement les données collectées en quelques décennies. Son étude, intitulée « Changements de personnalité après une transplantation cardiaque : le rôle de la mémoire cellulaire », publié dans Medical Hypotheses, répertorie les récits personnels des donneurs et leurs changements. Un certain nombre de ces cas proviennent des entretiens menés par le Pr Pearsall.

Le Dr Liester constate qu’il y a une très grande quantité de preuves de changement de personnalité. Elles rejoignent toutes celles qui ont déjà été relevées par les Prs Pearsall, Schwartz et Russek. Le Dr Liester va cependant plus loin que ses prédécesseurs, il analyse l’altération des émotions de manière plus approfondie, le changement du tempérament et les transformations au niveau de l’identité.

Bien qu’il ne soit pas facile de travailler à partir de ces preuves, il y a tout de même beaucoup plus de théorie et d’hypothèses sur la mémoire cellulaire désormais. Comme pour les expériences de mort imminente, la plupart des cas de mémoire cellulaire passent sous silence, car les patients craignent d’être discrédités. Ceux qui ont le courage de se manifester n’ont généralement pas d’autre motivation que de trouver de l’aide.

Les receveurs manifestent de nombreux changements, et ce n’est pas une simple impression. Comme le découvre alors le Dr Liester, le transfert d’informations par transplantation cardiaque modifie les préférences, les émotions, le tempérament, la mémoire et l’identité du receveur, avec des conséquences qui peuvent être positives ou dévastatrices. Ces changements peuvent aller d’une transformation complète de la personnalité à un rejet de l’organe et la mort. C’est pourquoi le Dr Liester comprend qu’il est indispensable d’étudier davantage ces cas énigmatiques et de se donner les moyens de comprendre le phénomène de la mémoire cellulaire.

Parmi les cas qu’il examine, de nombreux receveurs d’organes se sont mis à aimer des choses qu’ils n’avaient jamais aimées auparavant. Ils ont également commencé à faire des choses qu’ils n’avaient jamais faites.

Changements dans les préférences musicales

‑ Dans certains cas, le changement de préférence est de nature musicale. Par exemple, un homme de 45 ans reçoit le cœur d’un garçon de 17 ans qui avait l’habitude de mettre des écouteurs et de brancher la musique à plein volume. Aujourd’hui, l’homme de 45 ans a la même habitude, ce qu’il n’aurait jamais pensé faire autrefois.

‑ Autre cas : une jeune fille de 18 ans reçoit le cœur d’un musicien de 18 ans qui jouait de la guitare. Celui‑ci est mort dans un accident de voiture. Elle ne jouait d’aucun instrument avant. Désormais, elle ne souhaite qu’une seule chose, jouer de la guitare. « Je le sens dans mon cœur », dit‑elle. « Mon cœur doit jouer. »

‑ « Avant, je détestais la musique classique, mais maintenant, j’adore ça », déclare un ouvrier de 47 ans, qui a reçu le cœur d’un jeune homme noir de 17 ans tué dans une fusillade en voiture. Initialement, il n’imaginait pas du tout que sa nouvelle passion pour la musique classique puisse provenir de son donneur, en raison de ses idées préconçues sur le jeune homme. Or, il découvre finalement que son donneur était un musicien talentueux qui aimait la musique classique par‑dessus tout. La mère du donneur déclare : « Notre fils se rendait à son cours de violon lorsqu’il a été renversé… Il est mort dans la rue en serrant son étui à violon dans ses bras. »

Changements dans les préférences alimentaires

Le Dr Liester découvre que les préférences alimentaires peuvent également changer.

Par exemple, une femme de 29 ans qui se surnomme elle‑même « la meilleure cliente du McDonald’s » se met soudain à vomir chaque fois qu’elle mange de la viande. Sa greffe provient d’un donneur végétarien de 19 ans. Elle déclare : « Dès que je sens l’odeur, mon cœur s’emballe. »

Un autre exemple vient d’un homme de 47 ans qui, après sa transplantation, commence à avoir des nausées après chaque repas. « Je me sens souvent nauséeux et je me dis que cela m’aiderait si je pouvais vomir. » Son donneur était une gymnaste de 14 ans aux tendances boulimiques, qui sautait des repas et se purgeait après avoir mangé.

Changements dans les préférences sexuelles

Après avoir reçu leur nouveau cœur, plusieurs receveurs ont également décrit d’étranges changements dans leurs préférences sexuelles. Ils se comportent désormais comme leurs donneurs.

Changements divers de préférences ou d’aversions

Le Dr Liester décrit de nombreux cas où les transplantés voient leur goût artistique se transformer du tout au tout, ou leur préférence pour une couleur, ou d’autres choses encore. Certains transplantés développent de nouvelles peurs.

Par exemple, un étudiant diplômé de 25 ans qui n’aurait jamais pensé à aller dans un musée devient soudain un fanatique d’art après avoir reçu le cœur d’une paysagiste de 24 ans. Sa petite amie décrit les changements de son compagnon en ces termes : « Maintenant, il va au musée toutes les semaines. Parfois, il reste debout pendant un bon moment et regarde un tableau sans parler. Il adore les paysages et ne se lasse jamais de les regarder. Parfois, je le laisse là et je reviens plus tard. »

Claire Sylvia, 48 ans, dont le donneur était un homme de 18 ans, a changé ses couleurs préférées, passant de couleurs chaudes comme le rouge, le rose et l’or à des couleurs froides comme le bleu et le vert. « La plupart des hommes se tiennent à l’écart des couleurs chaudes, comme je le fais maintenant. »

Un garçon de 9 ans reçoit le cœur d’une fillette de 3 ans qui s’est noyée dans la piscine familiale. Après sa transplantation, il développe une aversion pour l’eau. Pourtant, il ne sait absolument rien de la donneuse. Sa mère déclare qu’ils vivent au bord d’un lac et qu’il a toujours adoré nager dans l’eau. Depuis la transplantation, il ne veut même plus aller dans la cour, car celle‑ci est trop proche du lac. La mère raconte : « Il ne cesse de fermer et de verrouiller la porte arrière du fond de la cour. Il dit qu’il a peur de l’eau et ne sait pas pourquoi. »

Changements du caractère

Le Dr Liester établit schématiquement que les receveurs connaissent deux types de changements au niveau de leur caractère :

‑ soit ils éprouvent des émotions qui ne leur appartiennent pas. Ils les identifient comme provenant du donneur ;
‑ soit leur tempérament change.

Par exemple, le jeune garçon de 9 ans ne savait pas que son donneur était une fillette de 3 ans qui s’était noyée chez le petit‑ami de sa mère sous la garde d’une baby‑sitter. Il ne savait rien d’elle. Mais la fillette avait eu une vie difficile, notamment à cause du divorce traumatisant de ses parents et de la négligence de son père. Après la transplantation, le garçon a décrit les émotions de sa donneuse comme si elle était assise à ses côtés : « Elle semble très triste. Elle a très peur. Je lui dis que tout va bien, mais elle a très peur. Elle dit qu’elle aimerait que les parents ne ‘délaissent pas leurs enfants’. Je ne sais pas pourquoi elle dit ça. »

D’autres receveurs (greffe cardiaque) décrivent des changements dans leur tempérament. Une personne a déclaré : « Le nouveau cœur m’a changé… La personne dont j’ai reçu le cœur était une personne calme, pas agitée, et ses sentiments m’ont été transmis désormais. »

Changements d’identité

Selon le Dr Liester, ce sont les changements d’identité personnelle qui engendrent le plus de recherches dans le domaine de la mémoire cellulaire.

Par exemple, une femme de 19 ans ayant reçu le cœur d’une autre femme déclare : « Je la considère comme ma sœur. Je pense que nous avons dû être sœurs dans une vie antérieure. Je sais seulement que mon donneur était une fille de mon âge, mais c’est plus que cela. Je lui parle la nuit ou quand je suis triste. Je sens qu’elle me répond. Je la sens dans ma poitrine. Je pose ma main gauche là et je la presse avec la droite. C’est comme si je pouvais me connecter avec elle. »

Dans un autre récit, un garçon de 5 ans, à qui on n’a jamais dévoilé l’âge ou le nom de son donneur, connaît le nom de son donneur et tous les détails de sa mort.

D’autres receveurs sont en mesure de décrire leurs donneurs et leur mort. Certains reconstituent le moment de la mort dans leurs rêves. Mais d’où connaissent‑ils tous ces détails ? L’organe stocke‑t‑il toutes ces informations sur les détails des donneurs et de leurs expériences de vie ? Ou est‑ce une énergie qui porte la mémoire ?

« C’est fascinant, n’est‑ce pas ? » déclare le Dr Dong. « Il existe une théorie dans la culture traditionnelle chinoise taoïste selon laquelle le corps humain est un univers. Si c’est un univers, chaque cellule ou organe peut être un mini‑univers. Ensuite, il y a une autre théorie dans la tradition bouddhiste de Sakyamuni, selon laquelle il y a 3000 mondes dans un grain de sable. Si cela est vrai, alors nous pouvons comprendre pourquoi un organe peut stocker autant d’informations sur un être humain individuel. »

Souvenirs de la vie du donneur

Le plus grand plongeon dans le domaine métaphysique ou télésomatique se produit lorsque les receveurs décrivent les souvenirs du donneur. Ils ressentent et éprouvent physiquement ces souvenirs. Ils n’ont pourtant jamais vécu ces situations eux‑mêmes.

Selon le Dr Liester, ce type de phénomène peut avoir lieu qu’on soit éveillé ou endormi. Souvent, et comme dans le cas des expériences de mort imminente, ces phénomènes se produisent chez des personnes qui autrefois n’y auraient jamais cru. Des personnes qui se qualifient elle mêmes de sceptiques. Pourtant elles ne peuvent plus nier la dimension psychologique de ces phénomènes.

‑ Un jour, une receveuse ressent un goût étrange et distinctif dans la bouche, puis elle est soudain submergée par les souvenirs de sa donneuse. À partir de cet instant, en faisant le ménage où en lisant, son esprit vagabonde dans les souvenirs de sa donneuse, elle sait tout d’elle, qui elle a été et comment était sa vie.
‑ En plus des souvenirs déclenchés par le goût, certains receveurs décrivent des souvenirs déclenchés par le toucher. L’ancienne « première cliente du McDonald » explique qu’elle peut sentir l’impact d’une voiture sur sa poitrine, or son donneur de 19 ans a été tué dans un accident de voiture. La femme a parlé à son médecin de cette sensation récurrente, mais celui‑ci lui a évité le sujet, lui a répondu qu’elle allait très bien.
‑ Dans un article de 2008 intitulé « Transplantations, mémoire cellulaire et réincarnation », le Dr Larry Dossey, ancien chef du personnel de l’hôpital Medical City Dallas et rédacteur en chef d’EXPLORE : The Journal of Science and Health, raconte le cas d’un certain Sonny Graham, en 1995.

Sonny Graham était un homme de 69 ans, il dirigeait un tournoi de golf en Géorgie. Il a reçu le cœur d’un homme de 33 ans qui s’était suicidé. Après avoir écrit des lettres de gratitude à la famille du donneur, M. Graham a rencontré la veuve de ce dernier, s’est épris d’elle puis l’a épousé. Finalement, 12 ans plus tard, il s’est suicidé, mourant de la même façon que son donneur.

Le Dr Dossey soulève alors la question suivante. Les souvenirs et les traits de personnalité pourraient‑ils être transmis d’un individu à un autre sans transfert d’organe ? Le transfert d’un organe n’est peut‑être pas vraiment nécessaire… Peut‑être qu’un processus plus fondamental est à l’œuvre dans la « mémoire cellulaire » telle que documentée jusque‑là.

Il déclare : « Je pense que la conscience d’un donneur est fondamentalement unie à la conscience d’un receveur par l’intermédiaire d’un esprit non local [situé ailleurs], mais il y a une connexion qui rend possible les échanges d’informations entre deux individus, elle prend la forme de phénomènes post‑transplantation. »

Mémoire cellulaire : le cerveau et les nerfs ne sont pas les seuls à entrer en jeu

Dans un article récent de Scientific American, l’auteure primée Jennifer Frazer explique qu’il existe de nombreuses preuves sur la capacité des cellules à « se souvenir » de bien plus de choses que ce que nous leur accordons. Elle cite l’exemple du milieu du siècle dernier des chiens de Pavlov et les expériences actuelles de moisissures qui anticipent les phénomènes avec une forme de mémoire.

« Au lieu de rejeter les résultats expérimentaux inattendus, je pense qu’il est temps pour nous de rejeter les idées préconçues sur ce dont les cellules sont capables », écrit Mme Frazer. Selon elle, la science de la mémoire cellulaire est « encore très en arrière, au vu des preuves ». Toutefois, ajoute‑t‑elle, les biologistes découvrent la complexité stupéfiante des cellules, comme l’ADN circulaire extrachromosomique ou bien « l’ADN noir » (nommé ainsi en référence à la « matière noire »). Selon elle, ces scientifiques « discutent avec enthousiasme, depuis un navire en mer, de la nature du continent nouvellement découvert ».

Le Dr Liester rappelle qu’il y a des similitudes entre le cerveau et le cœur. Il y a notamment un ensemble de structures neuronales qui forment un système complexe souvent appelé le « cerveau du cœur ».

« On a constaté que le système nerveux intracardiaque se remodèle après une transplantation cardiaque », écrit le Dr Liester, « un processus connu sous le nom de neuroplasticité ».

« La neuroplasticité est une des caractéristiques fondamentales du cerveau cérébral qui serait impliquée dans la formation, le stockage et la récupération des souvenirs. Ainsi, il est possible que des souvenirs soient stockés dans le système nerveux intracardiaque et soient transférés au receveur au moment de la transplantation. »

Après avoir analysé des dizaines de cas de patients ayant signalé des changements de personnalité après une transplantation cardiaque, le Dr Liester en vient à leurs problèmes psychosociaux et à leur détresse psychiatrique. Certaines greffes sont rejetées complètement et fatalement. Le Dr Liester se demande si les traits du donneur transmis au receveur entrent en jeu dans le rejet.

Enfin, vient la question de la définition même de la mort, qu’elle soit médicale ou juridique.

Si le cœur du donneur possède des traits de personnalité tels que des préférences, des émotions et des souvenirs, le donneur peut‑il être considéré comme mort ? Son cœur continue de sentir et de réagir à l’environnement.

Le Dr Liester soulève alors toute une série de questions :

« ‑ Ces changements sont‑ils temporaires ou permanents ? »
‑ Les changements pourraient‑ils se produire si les receveurs ne savaient vraiment rien de leur donneur ?
‑ Pourquoi le phénomène de transfert de personnalité ne se produit‑il pas avec d’autres procédures qui utilisent le corps d’une autre personne, comme une transfusion sanguine ?
‑ Pourquoi les personnes ayant subi une greffe d’organe majeure sont‑elles les seules à faire état de tels phénomènes ? »

L’hypothèse finale du Dr Liester est que les souvenirs du donneur sont stockés dans les cellules du cœur. Elles sont « réactualisées » par le receveur après une transplantation.

Sa théorie inclut les changements épigénétiques, comme la méthylation de l’ADN, la modification des histones et la production de micro ARN, qui permettent d’activer ou réprimer certains gènes. En d’autres termes sa théorie met en avant un code épigénétique qui se conserve et fonctionne à nouveau.

« L’existence de la mémoire épigénétique n’infirme en rien l’existence de la mémoire neuronale. En réalité la mémoire épigénétique et la mémoire neuronale constituent des voies uniques, cela prouve que de multiples mécanismes peuvent être utilisés pour coder, stocker et récupérer les informations. »

Le Dr Liester n’a pas pu trouver de recherches pour soutenir son hypothèse selon laquelle l’ADN pourrait être transféré du cœur d’un donneur au corps d’un receveur, mais il a trouvé « plausible que le transfert horizontal de gènes par les exosomes puisse fournir un mécanisme de transfert d’informations/mémoires du donneur au receveur ». Il cite l’exemple d’un brin d’ADN artificiel créé par le chercheur Nick Goldman de l’Institut européen de bio‑informatique conçu pour être un disque dur biologique, et sur lequel ont été stockés 154 sonnets de Shakespeare sans qu’il manque un seul vers.

Selon lui, on comprend mieux un aspect important de l’ARN si on se réfère à une recherche récente durant laquelle des mollusques marins ont été entraînés à réagir à un choc électrique au niveau de leur queue. Après avoir donné des chocs répétés aux animaux entraînés, les chercheurs ont prélevé l’ARN de ces derniers et l’ont injecté dans des animaux naïfs. Le Dr Leister écrit : « Les animaux naïfs ont réagi comme s’ils avaient été entraînés à répondre au choc électrique. » Cette expérience prouve que les receveurs de greffes cardiaques peuvent être capables de recevoir une mémoire à long terme de leurs donneurs par le transfert d’ARN dans les exosomes produits par les cellules cardiaques du donneur.

En ce qui concerne la mémoire protéique, le Dr Leister a trouvé une étude publiée en 2001 dans le Journal of Neuroscience Research selon lequel les souvenirs à long terme pourraient être stockés dans les cellules nerveuses sous la forme de nouvelles protéines produites à partir d’ADN recombinant.

Il écrit : « Bien que leur hypothèse se soit concentrée sur la présence de protéines dans les neurones cérébraux, il est possible que d’autres neurones, comme les neurones cardiaques, puissent également contenir de nouvelles protéines qui stockent les souvenirs. » Le Dr Liester souhaiterait que d’autres études portent sur le rôle des prions et d’autres protéines ayant des domaines de type prion dans la formation et le stockage de la mémoire à long terme, « ainsi que sur le transfert éventuel de ces souvenirs via des protéines encapsulées dans l’exome entre le donneur et le receveur après une transplantation cardiaque ».

« Les hypothèses ci‑dessus expliquent bien la mémoire cellulaire, mais aucune d’entre elles n’explore les effets directs sur notre cerveau et notre esprit », déclare le Dr Dong. « Concernant ce domaine, je pense que cette capacité réside dans le système nerveux intracardiaque et l’énergie électromagnétique générée par le cœur. »

Esprit non local et matérialité de la conscience : les sceptiques doivent‑ils envisager un transfert d’énergie ?

Jerry avait 16 mois lorsqu’il est mort tragiquement et prématurément. Un petit garçon nommé Carter a reçu un organe de Jerry. En voyant Carter, la mère de Jerry a déclaré qu’elle pouvait sentir l’énergie de son fils, sa « façon d’être ». Ces commentaires laissaient entendre qu’il y avait eu un transfert de « l’énergie » du donneur, de son « esprit ».

La mère a déclaré : « Je pouvais sentir mon fils. Je veux dire que je pouvais le sentir, pas seulement symboliquement. Il était là, je sentais son énergie. »

Le Dr Dossey a proposé une autre explication que celle de la mémoire cellulaire. Il a émis l’hypothèse que le lien primaire entre le donneur et le receveur pouvait être une question de conscience, et non de tissu. Deux mécanismes seraient alors impliqués, la mémoire cellulaire et les échanges informationnels donneur‑receveur se produiraient par le biais de l’esprit non local.

« Nous sommes en général réticents à honorer nos connexions non locales avec les autres. Nous préférons nous accrocher à l’idée que nous sommes des individus solitaires, isolés physiquement et mentalement de tous les autres, car cette vision est confirmée par la culture et le bon sens. Au cours de l’histoire, cependant, les humains ont découvert de nombreux moyens de réaliser leurs connexions mentales avec les autres. Parfois, des objets physiques servent à cette fin. »

« Par exemple, une bague, un médaillon, un poème ou des photos peuvent aider ceux qui s’aiment à ressentir leur union. Ils comprennent que l’objet physique ne contient pas les souvenirs et les pensées réels qu’ils ont l’un de l’autre. Il s’agit d’un symbole qui déclenche des associations dans la conscience des personnes concernées. Une partie du corps – un cœur, un poumon ou un rein donné – pourrait fonctionner de manière similaire grâce à la conscience non locale. »

Selon le Dr Dossey, les sceptiques et les incrédules de la mémoire cellulaire abondent au sein de la communauté médicale. « La plupart des scientifiques pensent que l’expérience psychologique est stockée dans le cerveau », écrit‑il. « Ce n’est tout simplement pas quelque chose que le monde de la transplantation médicale accepte. Ils attribuent les changements de goût et de préférences alimentaires aux médicaments et à leurs effets secondaires. D’autres diront que ces changements ne sont que des coïncidences. » Il ajoute : « Certains psychologues affirment que la meilleure explication des changements de goûts et des nouveaux comportements correspond à une volonté inconsciente d’y croire, la prophétie autoréalisatrice et la suggestion, lorsque les receveurs soupçonnent ou apprennent réellement l’identité et la personnalité de leurs donneurs. »

À ce propos, le Dr Dossey cite Albert Einstein : « Tout devrait être rendu aussi simple que possible, mais pas plus simple. »

Selon le Dr Dossey, les critiques rejettent les phénomènes post‑transplantation parce qu’ils ne peuvent être expliqués. « Une des raisons pour lesquelles les phénomènes post‑transplantation ont tant de mal à s’imposer dans la communauté médico‑scientifique est le postulat selon lequel ces événements violent les lois de la nature et ne peuvent donc pas être valides. La plupart des sceptiques qui défendent ce point de vue, j’ai le regret de le dire, ne sont tout simplement pas bien informés sur les développements théoriques sur le sujet ni sur les développements de la parapsychologie expérimentale. »

« Suivant le curieux dogme selon lequel ce que nous ne comprenons pas ne peut pas exister, la science dominante a relayé ces phénomènes psychiques au statut d’illusions ou de canulars. Et ceci juste parce qu’ils sont plus rares que le sommeil, les rêves, la mémoire, la croissance, la douleur ou la conscience. Pourtant, tous ces phénomènes restent inexpliqués avec nos concepts traditionnels, mais ils sont trop communs pour être niés. »

« La personne moyenne d’aujourd’hui est à peu près aussi ignorante que la personne moyenne du Moyen Âge. Au Moyen Âge, les gens croyaient en l’autorité de leur religion, quoi qu’il arrive. Aujourd’hui, nous croyons en l’autorité de notre science, quoi qu’il arrive. »

En examinant en détail les expériences post‑transplantation telles que celle de Claire Sylvia, il soupçonne que ces cas sont non seulement valables, mais aussi plus fréquents que nous le pensons.

« Espérons que son cas continuera d’encourager les receveurs d’organes à rendre publiques leurs expériences, comme les gens l’ont fait avec les expériences de mort imminente », dit‑il, et il ajoute : « Ces cas nous rappellent que nous sommes unis de manière profonde – que la conscience est une, au fond. »

Le Pr Pearsall a suggéré que les changements de personnalité après une transplantation cardiaque peuvent résulter de changements dans l’énergie du cœur. Citant le Pr Pearsall, le Dr Liester écrit : « L’énergie et l’information sont la même chose. Tout ce qui existe a de l’énergie, l’énergie est pleine d’informations, et l’info‑énergie stockée est ce qui constitue la mémoire cellulaire. »

« Remplacer le cœur d’une personne par le cœur d’une autre modifie le champ électromagnétique du destinataire », écrit le Dr Liester, ajoutant qu’ « un type d’énergie est l’énergie électromagnétique et une source d’énergie électromagnétique est le cœur ». Son étude indique que le cœur produit une amplitude 60 fois supérieure à l’amplitude du champ électromagnétique du cerveau, ce qui lui confère le plus grand champ énergétique du corps.

« Est‑il possible que le corps contienne des mécanismes permettant de lire ce champs électromagnétique de la même manière que le corps a des outils pour ‘lire’ les changements épigénétiques et modifient ensuite l’expression des gènes ? » s’interroge le Dr Liester. « La connaissance intuitive dépasse la connaissance rationnelle, elle permet d’accéder à des informations provenant d’autre source que le cerveau. »

« Bien que ce type de connaissance soit souvent ignoré par la science occidentale contemporaine, elle est appréciée et utilisée par d’autres cultures depuis des millénaires. »

« Les biophysiciens ont découvert que le corps humain peut émettre spontanément des électrons et des photons qui produisent une lueur invisible à l’œil nu », explique le Dr Dong, faisant référence à la technologie développée en 1939 appelée photographie Kirlian, ou photographie à haute fréquence, qui réussit à capturer les électrons et les photons émis par le corps humain et prouve leur existence mystérieuse.

Selon le Dr Dong, il est possible pour le corps de lire le champ électromagnétique et d’analyser les informations contenues dans ce champ. Les expériences répétées du professeur Luc Montagnier ont démontré les capacités de régénération liées à la production de la résonnance d’un champ électromagnétique de faible intensité. Certaines de ses théories sur la réparation du champ énergétique sont utilisées pour traiter les lésions induites par les protéines spike des vaccins Covid. Pour prouver la puissance du champ électromagnétique, l’expérience du Pr Montagnier a montré que l’ADN pouvait être produit dans un tube d’eau pure adjacent à un autre tube d’eau contenant de l’ADN.

Elle explique comment les expériences du Pr Montagnier font avancer l’explication de la théorie du transfert d’énergie dans la transplantation d’organes : « Si le champ énergétique de l’organe du donneur est mémorisé et lu par le receveur, alors l’information contenue dans l’organe peut être récupérée par le receveur, de sorte qu’elle peut être fusionnée dans les ‘molécules’ ou ‘particules’ spirituelles du receveur. »

Elle précise encore : « Si les particules invisibles et/ou le champ énergétique électromagnétique se trouvent dans ces organes transplantés, ils peuvent être intégrés ou fusionnés dans les particules invisibles du receveur, et la personnalité de ce dernier peut également être modifiée. »

Aperçu de la mémoire cellulaire et implications pour les futures sciences de la vie

Compte tenu des nombreuses façons dont la mémoire cellulaire peut être transférée, le domaine de la transplantation d’organes pourrait connaître un changement de paradigme.

« Ce qui est plus important », explique le Dr Dong, « c’est peut‑être l’énergie et l’esprit [qui sont] invisibles [et qui existent] sous une forme de champ électromagnétique invisible ou de substance microscopique invisible. Par exemple, la photographie Kirlian peut montrer le champ énergétique ou électromagnétique d’une personne. »

Selon le Dr Liester et d’autres personnes travaillant dans le domaine de la mémoire cellulaire, il y a encore beaucoup à apprendre. Reconnaître l’énergie ou les particules invisibles qui ne peuvent être vues par l’œil humain peut induire de nombreuses questions philosophiques, notamment, comme l’ont demandé le Dr Liester et d’autres chercheurs :

‑ Le morceau d’âme ou de molécule spirituelle d’une personne peut‑il passer dans le corps d’une autre personne ?
‑ Si l’énergie ou les particules invisibles continuent d’exister même lorsque le corps meurt, quelle est la véritable définition de la mort ?

Le Dr Dong pense que pour répondre à ces questions, il faut revoir les idées préconçues issues de la science contemporaine. « Ce que les gens nous ont dit sur l’acquisition de traits de caractère de leurs donneurs nous aide à comprendre les interconnexions entre le corps, l’esprit et l’âme. Les expériences de mort imminente peuvent également nous donner un aperçu de l’inconnu et nous aider à réfléchir sur le sens de notre vie. »

« Le corps a une durée de vie. L’esprit et l’âme semblent également avoir leur propre durée de vie. La mort du corps physique ne signifie pas nécessairement que l’esprit et le corps spirituel vont mourir en même temps. »

« La durée de vie, le trajet et les caractéristiques de l’esprit et de l’âme de chaque personne seront finalement abordés par les humains lorsque nous aurons de meilleurs moyens de les étudier », ajoute le Dr Dong. « Avant de trouver la réponse ultime, nous pouvons au moins apprendre que l’esprit, l’âme et les émotions sont des matériaux stockés dans notre corps qui peuvent être transférés à une autre personne, à partir d’organes ou par des réincarnations. »

References

Paul Pearsall, Gary Schwartz, Linda Russek. Changes in Heart Transplant Recipients That Parallel the Personalities of Their Donors. Journal of Near-Death Studies 20(3), 191–206. https://sci-hub.se/https://link.springer.com/article/10.1023/A:1013009425905

Liester MB. Personality changes following heart transplantation: The role of cellular memory. Med Hypotheses. 2020 Feb;135:109468. doi: 10.1016/j.mehy.2019.109468. Epub 2019 Oct 31. PMID: 31739081.Personality Changes Following Heart Transplantation: The Role of Cellular Memory

Dossey, L. (2008). Transplants, Cellular Memory, and Reincarnation. EXPLORE: The Journal of Science and Healing, 4(5), 285–293. doi:10.1016/j.explore.2008.07.001 https://sci-hub.se/https://doi.org/10.1016/j.explore.2008.07.001

Can a Cell Remember? Surprisingly, there ‘s some evidence that it can. – Scientific American

Encoding Shakespeare into DNA – Dictionary.com

RNA from Trained Aplysia Can Induce an Epigenetic Engram for Long-Term Sensitization in Untrained Aplysia. https://www.eneuro.org/content/5/3/ENEURO.0038-18.2018

Arshavsky, Y. I. (2001). DNA recombination as a possible mechanism in declarative memory: A hypothesis. Journal of Neuroscience Research, 63(1), 72–81. DNA recombination as a possible mechanism in declarative memory: a hypothesis – PubMed (nih.gov)

COVID Jab Spike Remains in Body, Affects DNA: 1 Holistic Way to Repair DNA and Reduce Spike Damage

Montagnier L, Aissa J, Del Giudice E, Lavallec C, Tedeschi A, and Vitiello G. DNA waves and water. https://arxiv.org/pdf/1012.5166.pdf

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