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Attaque de Minneapolis : l’auteur visait des enfants et vouait une haine aux groupes religieux et ethniques

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Des personnes se recueillent devant un mémorial dédié aux victimes de la fusillade devant l'église catholique Annunciation, le 28 août 2025 à Minneapolis, dans le Minnesota.

Photo: Scott Olson/Getty Images

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Durée de lecture: 5 Min.

L’auteur de l’attaque contre une église de Minneapolis était « obsédé » par l’idée de « tuer des enfants », ont déclaré jeudi les autorités, qui continuent d’enquêter sur le mobile de la tuerie. 
Selon le dernier bilan, deux enfants ont été tués par balles et 18 personnes blessées, dont 15 enfants, dans cette attaque ayant visé mercredi une église attenante à une école catholique dans cette ville du nord des États-Unis. Des dizaines d’écoliers y assistaient à une messe, deux jours après la rentrée des classes.
Les enquêteurs américains sont désormais en possession de l’un des éléments les plus révélateurs pour tenter de comprendre les ressorts du passage à l’acte de Robin Westman, individu transgenre qui a endeuillé Minneapolis. Au lendemain de la tuerie dans l’église de l’Annonciation, plusieurs médias américains et européens rapportent que Westman avait rédigé un carnet de notes d’une vingtaine de pages, mêlant journal intime et planification minutieuse de son crime.

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Si le mobile de l’attaque reste à déterminer, cet individu « voulait, plus que tout, tuer des enfants » et était « obsédée » par cela, a déclaré à la presse Joe Thompson, le procureur de l’État du Minnesota. Il s’est suicidé sur place.
Ce carnet, retrouvé sur les lieux aux côtés de ses armes taguées de slogans haineux, révèle une fascinante obsession pour les auteurs de tueries de masse, une haine généralisée envers divers groupes religieux et ethniques, et une profonde détresse psychologique.
Robin Westman a explicitement exprimé des regrets et de la lassitude vis-à-vis de sa transition dans son carnet et ses écrits diffusés avant la tuerie. Dans son manifeste manuscrit, publié en partie sur YouTube, Westman explique : « Je suis fatigué d’être trans, je regrette de m’être brainwashé moi-même ». Il mentionne également être « épuisé » par l’image renvoyée par ses cheveux longs, affirmant qu’il ne maintient cette apparence que pour ne pas perdre le seul lien qu’il ressent encore avec son identité transgenre.
D’autres passages révèlent une grande confusion identitaire : « Je ne veux pas toujours m’habiller de façon féminine… Je sais que je ne suis pas une femme, mais je ne me sens clairement pas comme un homme ». Ces extraits de son journal témoignent d’un profond mal-être face à la transition, d’une oscillation entre rejet et nostalgie, et d’une détresse psychologique très marquée avant le passage à l’acte.

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Robin Westman, né Robert Westman, avait fréquenté l’école comme élève. Âgé de 23 ans aux moments des faits, il faisait état dans son carnet de « sa haine envers tous les groupes (…), les personnes noires (…), les Mexicains (…), les chrétiens (…), les juifs », a dit Joe Thompson. Un message appelant à tuer le président Donald Trump a également été retrouvé.
Des dessins aux références sataniques et le logo représentant de la lutte LGBT représentant un fusil ont été trouvés dans son carnet. Fait troublant, une partie des notes est rédigée en alphabet cyrillique, probablement pour dissimuler ses intentions à son entourage.

Le chef de la police de Minneapolis, Brian O’Hara (à g.), écoute le procureur général par intérim Joseph Thompson (à dr.) s’exprimer lors d’un briefing des forces de l’ordre à la suite d’une fusillade de masse à l’école catholique Annunciation, le 28 août 2025 à Minneapolis, dans le Minnesota. (Stephen Maturen/Getty Images)

La police fédérale américaine, le FBI, a ouvert une enquête pour « acte de terrorisme intérieur » et « crime motivé par la haine anticatholiques ».
Cette année, au moins 287 tueries ayant fait au moins quatre morts ou blessés, ont eu lieu aux Etats-Unis, selon l’ONG Gun Violence Archive.