Une jolie fillette trisomique a eu deux contrats de mannequin grâce à son «sourire désinvolte»

Par Jocelyn Neo
9 août 2019 03:00 Mis à jour: 9 août 2019 03:00

En 2015, une jeune fille trisomique a réussi à décrocher deux contrats de mannequinat, le tout grâce à son « sourire désinvolte ». Les agences n’ont pas hésité une minute lorsqu’on leur a parlé de son handicap.

Connie-Rose Seabourne, alors âgée de 23 mois, originaire de Morley, au Royaume-Uni, allait devenir le modèle enfant le plus populaire de Grande-Bretagne après avoir remporté deux contrats de mannequinat.

Après que plusieurs personnes ont dit à sa mère, Julie Britton, dans la quarantaine, que Connie-Rose devrait devenir mannequin, Mme Britton a décidé d’envoyer les photos de Connie-Rose à trois agences. À son grand étonnement et à sa grande joie, les agences l’ont ensuite contactée pour organiser des séances de photos d’essai afin de voir comment la jeune fille se comportait devant les caméras.

S’adressant au Daily Mail, Mme Britton a dit : « J’ai envoyé un courriel avec une photo de Connie-Rose à une agence de mannequins pour leur demander s’ils étaient intéressés ou si je me trompais. On a eu une réponse tout de suite pour dire qu’ils étaient vraiment intéressés. »

« Quand j’ai parlé aux agences du diagnostic de trisomie 21, personne n’a sourcillé. Je pense que j’étais plus ennuyée que n’importe qui d’autre et pourtant, ça ne me dérange pas du tout », a-t-elle ajouté.

Connie-Rose est née deux mois avant terme et a reçu un diagnostic de trisomie 21 à l’âge de deux semaines, mais Mme Britton et son mari n’ont pas été bouleversés.

« On m’a évaluée comme étant plus à risque d’avoir un bébé atteint de trisomie 21 lorsque j’étais enceinte, et que j’aurais pu passer le test diagnostique pour le découvrir, mais je n’en voulais pas parce que ce n’était pas un problème », a dit Mme Britton.

« Nous n’étions pas du tout dérangés. Nous avons des amis avec des enfants qui ont reçu un diagnostic de trisomie et ils n’ont eu que des expériences positives avec ces enfants ayant reçu ce diagnostic. Il y a tellement de soutien disponible, ce n’est pas un problème. C’est juste un petit bébé comme un autre, qui a besoin d’être aimé », a-t-elle ajouté.

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Alors, comment Connie-Rose s’est-elle comportée pendant les tests ?

« Elle adorait ça. Elle suit très bien les directives et elle s’amuse tellement devant les caméras. On lui a déjà donné deux contrats, mais on ne peut pas dire pourquoi. J’ai pris tellement de photos d’elle qu’elle s’y est habituée ! », a dit Mme Britton.

Cependant, si sa fille décide qu’elle ne veut pas être mannequin, Mme Britton appuiera pleinement sa décision.

« Dès que c’est trop pour elle ou qu’elle n’aime pas ça, on arrête. Le premier signe qu’elle n’aime pas ça, on arrête. Ce qu’elle veut faire est ce qu’il y a de plus important dans tout cela », a dit Mme Britton.

Au sujet du handicap de Connie-Rose, Mme Britton a dit : « Nous avons reçu tellement de soutien de la part de tant de personnes et des expériences positives. Je pense que les gens pourraient peut-être être un peu plus informés sur la formulation à utiliser. Le handicap de Connie-Rose ne définit pas qui elle est. »

« Elle a la trisomie 21, ce n’est pas qu’elle est la trisomie. C’est le principal problème auquel nous sommes confrontés, mais c’est une question d’éducation », a-t-elle ajouté.

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Mme Britton s’est également rendue dans les hôpitaux pour aider les familles qui apprennent que leurs enfants ont la trisomie 21, car ils pourraient se sentir dépassés par le diagnostic au début.

« Certains parents ont d’abord du mal à accepter l’idée du diagnostic de la trisomie et pensent que la vie ne sera plus la même. J’essaie d’expliquer à quel point le soutien qui leur est offert est complet », dit-elle.

« L’inclusion et l’égalité dont ma famille a fait l’expérience ont été étonnantes. C’est absolument fantastique que Connie-Rose soit connue et vue du public – c’est tellement positif », a-t-elle ajouté.

Bravo, Connie-Rose ! Tu es si belle !

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