Béluga égaré dans la Seine : l’animal a été autopsié

Par Epoch Times avec AFP
12 août 2022 10:01 Mis à jour: 12 août 2022 16:12

L’autopsie du béluga euthanasié mercredi a été effectuée le jour même, mais ses résultats ne sont pas encore connus, a fait savoir jeudi la préfecture du Calvados. 

« La nécropsie du béluga a été effectuée hier mercredi 11 août », indique la préfecture dans un courriel.

« Pour l’heure, les résultats ne sont pas connus. Des analyses sont en cours. Nous communiquerons le moment venu sur les conclusions », indique l’institution sans plus de précisions.

Âgé, très amaigri et affaibli, le cétacé de 800 kg avait été extrait d’une écluse de la Seine lors d’une opération risquée dans la nuit du mardi au mercredi 11 août mais il avait dû être euthanasié mercredi, après son arrivée en camion à Ouistreham dans le Calvados.

Sauvetage du béluga échoué dans la Seine à Notre Dame de la-Garenne. Le 9 août 2022. (Photo : MONIER/AFP via Getty Images)

Insuffisance respiratoire

La vétérinaire des pompiers Florence Ollivet-Courtois avait expliqué lors d’un point presse que l’état de l’animal s’était dégradé pendant le transport et qu’il souffrait d’une grave insuffisance respiratoire.

La vétérinaire avait ajouté que l’autopsie, menée par l’observatoire Pelagis spécialiste des mammifères marins, serait « importante » pour connaître les raisons de la mort du béluga. Elle pourrait également permettre de comprendre comment cet animal habitué aux eaux froides s’est retrouvé dans la Seine, selon Mme Ollivet-Courtois.

Sauvetage du béluga échoué dans la Seine à Notre Dame de la-Garenne. Le 9 août 2022. (Photo : MONIER/AFP via Getty Images)

Le béluga vit dans les eaux arctiques et subarctiques

Repéré le 2 août dans le fleuve, le cétacé était retenu depuis vendredi dans le bassin d’une écluse, située à 70 km au nord-ouest de Paris.

Mais il ne pouvait espérer survivre dans une eau non salée à 25 °C avec des éléments de pollution ou sonores incompatibles avec sa survie, selon les spécialistes.

Le béluga vit habituellement dans les eaux arctiques et subarctiques. Il s’agit, selon Pélagis, du second béluga connu en France après qu’un pêcheur de l’estuaire de la Loire en avait remonté un dans ses filets en 1948.

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