Plusieurs milliers d’abeilles ont traversé la rue pour s’installer sur un immeuble bordelais avant d’être récupérées par une apicultrice.
Le mercredi 27 mai, un essaim d’environ 30 000 abeilles a quitté le toit du centre commercial des Grands Hommes pour s’installer sur la façade ouest de la Chambre régionale des comptes située à quelques mètres de là.
Un phénomène naturel appelé essaimage qui se produit lorsque la reine et une partie des abeilles décident de quitter la ruche en grappes à la recherche d’un endroit où former une nouvelle colonie.
« C’est une pratique qui est non seulement très commune pour les abeilles, mais qui est aussi un excellent signe, indiquant que la ruche est très populeuse », souligne Ronan De Kervenoael, dirigeant de la société Apiterra en charge de l’installation des ces ruches urbaines sur le centre commercial, auprès des journalistes du site actu.fr.
Lorsque la population devient trop importante, une partie des abeilles migre avec la reine afin de trouver un nouvel habitat, tandis que le groupe resté dans la ruche élève alors une nouvelle reine.
« Cette espèce d’abeille, appelée Frère Adam, a été sélectionnée justement pour la sécurité des citadins. Elle ne représente aucun danger. Cela est d’autant plus vrai pendant l’essaimage durant lequel elles sont bien trop occupées ! » précise M. De Kervenoael.
Bordeaux : un essaim impressionnant de dizaines de milliers d’abeilles aux Grands-Hommeshttps://t.co/pg5s5d8yCV pic.twitter.com/HlvIQ6tVPU
— Sud Ouest Bordeaux (@SO_Bordeaux) May 28, 2020
Les abeilles évacuées ce jeudi
Selon l’apiculteur, l’installation des abeilles sur la façade de la Chambre régionale des comptes n’est que transitoire : pendant que le groupe veille sur la reine et les provisions, certains hyménoptères partent en éclaireurs en quête d’un lieu propice pour établir une nouvelle colonie.
« Souvent elles se nichent dans des jardins, dans des cavités d’arbres par exemple », indique le responsable de la société Apiterra.
L’essaim a toutefois été récupéré ce jeudi en début d’après-midi par Marion Bouffet, une apicultrice qui est passée par une fenêtre afin d’atteindre les quelques dizaines de milliers d’abeilles installées à six mètres de haut. L’opération a duré une petite demi-heure.
Les hyménoptères devaient être relâchés dans la soirée dans le sud de la Gironde.
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