Un cadre de Bayer déclare publiquement que les vaccins à ARNm relèvent de la thérapie génique

La vidéo du discours prononcé en octobre 2021 fait à nouveau le tour des médias sociaux

Par Meiling Lee
9 mars 2022 00:05 Mis à jour: 9 mars 2022 00:05

Un discours prononcé l’année dernière par un cadre de Bayer, mentionnant que les vaccins à ARN messager (ARNm) constituent une thérapie génique, gagne du terrain sur les médias sociaux pour la deuxième fois depuis sa mise en ligne initiale en octobre 2021.

Stefan Oelrich, membre du conseil d’administration de Bayer et responsable de la division pharmaceutique, a prononcé un discours au Sommet mondial de la santé axé sur l’innovation biotechnologique. Il a affirmé que son entreprise était « en train de franchir ce pas (…) dans la thérapie cellulaire et génique ».

Stefan Oelrich, à Leverkusen,  le 27 février 2020. (Photo par INA FASSBENDER/AFP via Getty Images)

«  Finalement, les vaccins à ARNm sont un exemple de cette thérapie génique et cellulaire », a déclaré M. Oelrich lors de l’ouverture de l’événement à Berlin.

« Comme j’aime à le répéter que si nous avions fait un sondage il y a deux ans auprès du public ‑ seriez‑vous prêt à suivre une thérapie génique ou cellulaire et à l’injecter dans votre corps ?’ ‑ nous aurions probablement eu un taux de refus de 95 % », a‑t‑il ajouté.

Selon M. Oelrich, la pandémie a donné à l’industrie pharmaceutique des possibilités d’innovation qui n’auraient peut‑être pas été possibles auparavant.

« Je pense que cette pandémie a également permis à beaucoup de gens d’ouvrir les yeux sur l’innovation, et ce, d’une manière qui n’était peut‑être pas possible auparavant », a‑t‑il déclaré. « Mais ce n’est pas seulement l’industrie qui doit innover, c’est à travers toutes les chaînes de valeur, en commençant par le monde académique et universitaire, et encore une fois, le Sommet mondial de la santé. »

Bayer n’a pas répondu à la demande de commentaires d’Epoch Times à l’heure de la publication.

Les fact‑checkers soutiennent que le discours de M. Oelrich a été sorti de son contexte et déformé. Selon eux, Stefan Oelrich soulignait que « les vaccins à base d’ARNm sont un exemple d’innovation technologique, tout comme la thérapie génique et cellulaire proposée par Bayer est un exemple d’innovation technologique. »

Flacon portant les logos de la société pharmaceutique américaine Pfizer et de la société allemande de biotechnologie BioNTech 2021, le 03 octobre 2021 à New York. (Photo d’illustration de Cindy Ord/Getty Images pour Pfizer/BioNTech)

Les sceptiques des vaccins à ARNm Covid‑19 affirment qu’il s’agit d’une thérapie génique et non de véritables vaccins, car ils ne protègent pas contre l’infection, la réplication virale ou la transmission. Ils fonctionnent davantage comme un médicament qui prévient les formes graves de la maladie, la mort éventuellement.

Les Centres de contrôle et de prévention des maladies ont révisé la définition d’un vaccin comme étant « une préparation utilisée pour stimuler la réaction immunitaire de l’organisme contre une maladie » en septembre 2021. L’agence fédérale a déclaré à Epoch Times que la nouvelle définition était plus transparente et qu’elle ne serait pas « interprétée à tort comme signifiant que les vaccins sont efficaces à 100 % ».

Quiconque qualifie les nouveaux vaccins Covid‑19 de thérapie génique ou remet en question leur sécurité et leur efficacité continue d’être censuré sur les médias sociaux.

Un pionnier de la technologie des vaccins à ARNm, le Dr Robert Malone, qui qualifie le vaccin Covid‑19 de vaccin génétique, a été déplateformé de tous les principaux médias sociaux pour avoir soulevé des inquiétudes quant à la sécurité des vaccins et des décrets.

Le gouvernement et les fabricants de vaccins nient l’affirmation selon laquelle le vaccin à ARNm est une forme de thérapie génique ou cellulaire. Selon eux, le vaccin ne peut en aucun cas intégrer l’ADN ni pénétrer dans le noyau de la cellule qui abrite l’ADN.

Pourtant, des expériences suédoises – réalisées in vitro – ont montré que le vaccin Covid‑19 de Pfizer peut pénétrer dans des cellules hépatiques humaines et convertir l’ARNm en ADN spike en six heures. En outre, cet ADN spike a été retrouvé dans le noyau. D’autres études sont nécessaires pour examiner si l’ADN spike s’intègre dans notre génome.

Pfizer affirme que son ARNm Covid‑19 ne modifie pas l’ADN.

« Notre vaccin Covid‑19 ne modifie pas la séquence d’ADN d’une cellule humaine », a déclaré un porte‑parole de Pfizer à Epoch Times par mail. « Il présente seulement à l’organisme les instructions pour construire l’immunité.

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