Lorsque cette pêcheuse de port Isabel, dans le golfe du Mexique , a remonté sa ligne, elle ne s’attendait pas à y trouver une prise aussi dangereuse.
Alyssa Ramirez et sa mère pensaient que des algues s’étaient empêtrées dans leur matériel de pêche. Mais en voyant ce qui bougeait, elles ont tout de suite compris qu’il valait mieux ne plus rien toucher, car aucune d’elles n’avait jamais vu une telle créature de 10 cm se tortillant, le corps hérissé de pics.
« À première vue, je pensais avoir attrapé des algues”, a déclaré Mme Ramirez au Sun. « Puis je me suis mise à rire quand j’ai vu que ce n’était ni un poisson, ni une algue.”
La seule chose à laquelle elle pouvait comparer sa prise était « un ver de terre surdimensionné et prêt au combat ».
Étant une passionnée de la vie marine, pour le coup, c’est plutôt la curiosité de Mme Ramirez qui a été piquée. « J’étais vraiment très intriguée […] alors j’ai décidé de la filmer et de prendre quelques photos », dit-elle.
Mme Ramirez a envoyé les photos de la créature au Texas Parks & Wildlife, qui l’a identifiée comme étant un ver de feu barbu, ou ver barbelé, ainsi nommé en raison de sa piqûre douloureuse.
Selon le média Science and the Sea, le ver de feu « se faufile généralement au fond de l’océan », mais lorsqu’il est menacé, tout comme le spécimen que Mme Ramirez a capturé, il forme une « auréole protectrice » en sortant ses poils qui peuvent injecter un venin toxique.
« Qui s’y frotte s’y pique, et c’est douloureux », note le site web, ajoutant que la zone atteinte donne une sensation de brûlure intense qui « peut durer des heures ».
Le ver de feu se nourrit généralement de corail, mais il fait également son ordinaire de morceaux d’organismes marins morts, comme le calmar que Mme Ramirez a utilisé comme appât. Heureusement, la pêcheuse a eu la jugeote de ne pas saisir inconsidérément sa prise.
« Heureusement, je n’ai pas eu à le toucher, car il a lâché l’appât », a déclaré Mme Ramirez à USA Today. « Vu la façon dont il bougeait et avec ses couleurs rouges, je savais qu’il ne fallait pas le toucher. »
La courte vidéo que Mme Ramirez a réalisée a captivé de nombreux spectateurs, avec plus de 600 000 vues sur Facebook. Beaucoup étaient terrifiés par l’apparence de la créature. « Personnellement , je n’irai plus jamais sur les rivages de la côte. Jamais », a commenté un utilisateur de médias sociaux.
Comme la vidéo montrait le ver de feu immergé se déplaçant sur la jetée, certains téléspectateurs craignaient qu’il ne survive pas. Texas Parks & Wildlife a répondu que « l’espèce peut survivre pendant une courte période hors de l’eau tant qu’il ne fait pas trop chaud ou trop sec ».
En parlant à USA Today, Mme Ramirez a dit qu’elle avait déposé le ver de feu sur une berge de la jetée, et qu’après s’être tortillé pendant quelques minutes, « il était tombé dans l’eau de lui-même ».
Pour Mme Ramirez, l’expérience a été très spéciale ; elle a dit au Sun qu’elle espérait aiguiser la curiosité de ceux « qui aiment et apprécient les aventures ».
L’événement a été également pour elle l’occasion d’une notoriété rapide sur Internet.
« Maintenant, quand je cherche mon nom sur Google + ‘ver de feu’, j’apparais !! » a-t-elle écrit sur Instagram.
« Pourtant, je ne faisais que tranquillement profiter de mes vacances. »
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