Chapitre 8. Comment le communisme sème le chaos dans la vie politique (2e partie)

Le spectre du communisme n'a pas disparu avec la désintégration du Parti communiste en Europe de l'Est

Par L'équipe éditoriale des « Neuf Commentaires sur le Parti communiste »
26 août 2021 09:45 Mis à jour: 13 septembre 2021 17:56

Epoch Times publie, sous forme de série, un nouvel ouvrage, Comment le spectre du communisme dirige le monde, traduit du chinois et écrit par les auteurs des Neuf Commentaires sur le Parti communiste.

Table des matières (suite du chapitre 8)

4. Violence et mensonges : les méthodes de base en politique communiste pour exercer le contrôle
a. La violence et le mensonge dans les régimes totalitaires communistes
b. Comment le communisme incite à la violence en Occident
c. Comment les mensonges communistes sèment le trouble en Occident
5. Le totalitarisme : conséquence des politiques communistes
a. Quand le totalitarisme éradique le libre-arbitre et réprime la gentillesse
b. Du berceau au tombeau : le système de sécurité sociale
c. Quand l’excès de lois prépare le chemin du totalitarisme
d. Quand la technologie permet de contrôler les gens
6. La guerre totale du communisme contre l’Occident
Conclusion
Références

 * * *

4. Violence et mensonges : les méthodes de base en politique communiste pour exercer le contrôle

Dans la doctrine communiste, aucun moyen excessif n’est à exclure quand il s’agit de parvenir à ses fins. Les partis communistes déclarent ouvertement que la violence et les mensonges sont des outils auxquels ils ont recours pour conquérir et gouverner le monde. Depuis l’avènement du premier régime communiste en Union soviétique jusqu’à nos jours, c’est-à-dire en l’espace d’à peine un siècle, le communisme a été responsable de la mort de près de 100 millions de gens. Les membres du Parti communiste ont assassiné, brûlé, kidnappé et menti. Ils ont utilisé les méthodes les plus extrêmes qui existent. Leur niveau de malfaisance est choquant. Par ailleurs, la plupart n’ont aucun regret.

Les mensonges que le spectre maléfique du communisme a fabriqués peuvent varier en intensité, aussi bien dans les pays communistes qu’en Occident. Les mises en scène, les fausses informations ou les traquenards pour faire tomber un opposant politique sont des mensonges relativement peu conséquents. L’orchestration de toute une série de mensonges que l’on répète partout et tout le temps, et par le biais d’opérations complexes, relève, quant à lui, d’un type de mensonge d’intensité moyenne. Par exemple, pour inciter à la haine contre le Falun Gong, le PCC a concocté l’incident de l’immolation de la Place Tiananmen, en réalité la mise en scène d’un mensonge.

Mais ils recourent aussi aux mensonges énormes, et c’est ce qu’il y a de plus difficile à gérer car les énormes mensonges ne sont pas loin de toucher à l’essence du spectre maléfique. Leur étendue est telle, leurs modes opératoires sont tellement protéiformes, ils durent depuis tellement longtemps, et la population qu’ils touchent est tellement vaste – y compris parmi ceux qui sont sincèrement engagés dans ces causes – que la réalité selon laquelle cela fait partie d’un énorme mensonge est perdue de vue.

Le spectre communiste a fabriqué le mensonge de la « grande unité » pour définir le but du communisme. Parce que cette prétention n’a pas pu être démentie, tout du moins pas à court terme, cet énorme mensonge a servi de base à l’intégralité du projet communiste.

Le chapitre précédent a montré que la notion de progrès a été usurpée par le communisme, un autre mensonge énorme. Ces dernières décennies, le communisme s’est emparé de nombre de mouvements sociaux, et a amené les gens à la rébellion et à la révolution, comme le souhaite le spectre maléfique. Le mouvement environnemental en est un exemple, cela sera abordé dans le chapitre 16.

a. La violence et le mensonge dans les régimes totalitaires communistes

Les partis communistes encouragent aux conflits de classe ; ces types de conflits sont des luttes à mort. Le Manifeste du Parti communiste déclare : « Les communistes ne s’abaissent pas à dissimuler leurs opinions et leurs buts. Ils proclament hautement que ces buts ne pourront être atteints sans le renversement violent de tout ordre social actuel. » [1]

Lénine a également écrit dans L’État et la révolution: « Nous avons déjà dit plus haut, et nous le répèterons plus loin, que la théorie de Marx et d’Engels sur l’inévitabilité d’une révolution violente fait référence à l’État bourgeois. Cet État, en règle générale, ne pourra être annulé et remplacé par l’État du prolétariat (la dictature du prolétariat) que par un processus de révolution violente, et non en le laissant doucement mourir. » [2]

Lors de ce processus de prise de pouvoir, que ce soit lors de la Commune de Paris, la Révolution russe ou le mouvement des Travailleurs-fermiers lancé par le PCC, les partis communistes ont fait un usage extrême de la violence et du bain de sang. Peu importe que leurs ennemis soient vieux ou affaiblis, ils brûlent, volent, assassinent et font preuve d’une vilénie qui glace l’âme. Les crimes qu’ils ont commis sous les régimes violents du communisme sont tellement nombreux, qu’il est quasiment impossible de les compter.

La secte communiste a recours à la violence et aux mensonges pour se maintenir au pouvoir. Les mensonges sont un facteur qui facilitent la violence, en plus d’être un moyen de soumettre le public.

Le mensonge est nécessaire pour échelonner la violence, et si la violence est parfois temporairement interrompue, les mensonges, eux, sont continuels. Les partis communistes n’ont de cesse de promettre beaucoup, mais ils n’envisagent jamais de tenir leurs promesses. Pour satisfaire à leurs intérêts, ils peuvent changer leurs propos autant qu’ils le souhaitent, sans aucune limite morale et sans aucun sentiment de honte.

Les communistes affirment qu’ils établissent un paradis sur terre, mais c’est précisément leur plus gros mensonge. Le seul fruit qu’ils font fructifier est l’enfer sur terre.

Mao Zedong en Chine, Ahmed Ben Bella en Algérie, Fidel Castro à Cuba ont tous prétendu qu’ils n’instaureraient jamais de totalitarisme. Mais une fois au pouvoir, ils ont immédiatement mis en place un totalitarisme intense, ont purgé leur propre parti et persécuté les dissidents ou les membres du public.

Les partis communistes ont également savamment dénaturé leur propre langage. La manipulation de la langue est une des grandes méthodes dont se sert la secte communiste pour tromper les gens, c’est-à-dire qu’ils altèrent le sens des mots, et en retournent d’autres en leur contraire. Au fur et à mesure que cette langue déformée se répète, son sens dénaturé finit par s’enraciner profondément dans l’esprit des gens. Par exemple, « Dieu » devient synonyme de « superstition » ; « tradition » équivaut à « arriéré », « bêtise » ou « féodalité » ; « société occidentale » équivaut à « gens hostiles » ou « forces antichinoises » ; le « prolétariat » équivaut aux « maîtres des joyaux de l’État ». Bien que le public n’ait aucun pouvoir, les communistes affirment que « tout le pouvoir est aux mains du peuple ». Pointer du doigt les injustices est décrit comme « incitation à la subversion du pouvoir de l’État », etc. Par conséquent, quand on parle aux gens qui ont été profondément empoisonnés par la secte maléfique du communisme, on va pouvoir se rendre compte que les deux bords ne partagent pas les mêmes bases communicationnelles, car le sens des mots a été déformé à ce point.

La secte du communisme ne génère pas seulement ses propres mensonges, elle crée aussi un environnement dans lequel la population entière participe activement aux mensonges – notamment par le biais des études politiques obligatoires, ou bien en exprimant leurs opinions politiques et en donnant leur aval à telle ou telle politique. C’est une manière de forcer les gens à dire des choses qu’ils ne pensent pas, et ainsi les démotiver et rabaisser leur sens de la vérité. Les dix Commandements préviennent qu’il ne faut pas « porter de faux témoignages ». Confucius a dit : « Si un peuple n’a pas confiance en ses dirigeants, il n’y a pas d’avenir pour le gouvernement. »

Une fois que les gens se rendent compte des mensonges de la secte communiste, ils y répondent avec encore plus de mensonges; la secte maléfique du communisme n’est pas ignorante du fait que les gens lui mentent, mais elle l’accepte car le mensonge fait partie intégrante des règles du jeu. C’est quand les gens commencent à dire la vérité que la situation devient dangereuse pour les communistes.

L’application à la société entière de cette culture de mensonge est une façon qu’ont les communistes de précipiter la dégénérescence morale. Cette série d’articles a insisté plusieurs fois sur le fait que le régime chinois cherche non seulement la destruction physique des gens, mais également leur corruption morale à l’extrême. Dans cette perspective, le régime est en passe de parvenir à ses fins.

b. Comment le communisme incite à la violence en Occident

Le spectre maléfique du communisme se compose d’éléments structurels de haine et ses théories sont imprégnées par la haine. Il promeut la lutte des classes et attribue les causes de tous problèmes aux structures sociales traditionnelles. Il accuse les riches d’exploiter les pauvres afin d’inciter au ressentiment et à la haine contre eux, et il pousse à la révolution et la violence. Avec l’expansion des mouvements communistes, la manipulation, la violence et les mensonges du spectre sont devenus monnaie courante en Occident. Ils ont inondé la société de haine et de rancœur.

En sus de la prolifération des partis communistes et de la promotion explicite de la violence, plusieurs para-marxistes ont eux-aussi, sous le contrôle du spectre maléfique du communisme, appelé à la violence. Saul Alinsky, très en vue chez les Américains de gauche, était à l’origine membre d’un gang avant de rejoindre les rangs de la gauche et de devenir un chef politique. Il a nié être communiste, mais ses idéologies et son approche des conflits sont identiques à ce que font les communistes.

L’ouvrage d’Alinsky Quelles règles pour les radicaux est considéré comme un véritable manuel par tous ceux qui prônent la révolte urbaine. Il précise que son livre est à l’attention particulière de ceux qui n’ont rien, qui voient le monde sous un angle machiavélique, et qui veulent prendre aux riches pour donner aux pauvres ; c’est un livre pour transformer les États-Unis en pays communiste.

Alinsky peut parfois donner l’impression d’insister davantage sur l’infiltration progressive que sur la révolution sanglante ; mais en réalité il est fasciné par la violence. Il est seulement plus subtil dans son approche. Le parti des Black Panthers, un groupe révolutionnaire violent, et qui a fait siennes les idées de Mao, réutilise le slogan maoïste « Le pouvoir politique est au bout du canon d’un fusil ». De même, Alinski propose que la prise de pouvoir se fasse par les élections, mais il ne rejette pas la possibilité de recourir aux armes plus tard. Son approche est donc concordante de celle du Parti communiste chinois : faire profil bas pour mieux frapper. Une des règles qu’il suggère aux radicaux est de traiter leurs opposants avec intimidation et agressivité, et ainsi parvenir à semer le chaos et la destruction.

David Horowitz, un écrivain qui a tourné le dos à son passé radical, et un fin connaisseur d’Alinsky, a dit que lui et ses partisans ne cherchent aucunement à réformer le système actuel. Ils savent pertinemment que leur but est en réalité la destruction de ce système et ils considèrent leur mission en termes de guerre. [3] Par conséquent, ils ne reculeront devant rien pour atteindre leur objectif, ils décideront quand recourir à la violence, à quel type de violence ils vont recourir et quel type de mensonges il vont dire.

Dans la société américaine, certains hommes politiques et exécutants politiques en arrivent à attaquer leurs ennemis sans le moindre scrupule, recourant au mensonge, aux attaques personnelles, etc. Une société dans laquelle la violence s’exprime régulièrement deviendra moins stable et sera davantage divisée. De nos jours, les relations entre le grand parti américain de gauche et le grand parti américain de droite semblent en tous points similaires à la confrontation qui a existé entre le bloc communiste et le monde libre. Ils sont aussi incompatibles que le feu et l’eau, tant leurs différences sont irréconciliables.

À la suite de l’élection du nouveau président américain en 2016, des extrémistes de gauche, connus sous le nom d’Antifa, se sont lancés dans des débordements violents. Les activistes d’Antifa ont isolé leur cible – les soutiens du nouveau président et les autres conservateurs – et s’en prennent à eux, notamment lors de rallyes. Les activistes d’Antifa ont empêché les soutiens de Trump de s’exprimer et les ont même directement attaqués.

Ces dernières années, l’afflux d’immigrants en provenance du Moyen-Orient et d’Afrique a créé beaucoup de problèmes sociaux en Europe. Pour des raisons liées au « politiquement correct », les élites de gauche de ces pays ont réprimandé et injurié ceux qui s’opposent aux politiques migratoires en cours. [4]

En juin 2017, Steve Scalise, membre du Parti républicain et porte-parole de son parti au Parlement, a été touché par balle et grièvement blessé lors d’un entraînement de baseball ; le coupable est un militant de l’autre parti. Un homme politique de gauche a même dit qu’il était « content » que Scalise ait été la cible de l’attaque. Cet officiel a dû quitter son poste en tant que président de comité de la branche locale de son parti.

Derrière ces conflits violents, on trouve le spectre communiste. Il serait faux de croire que tout le monde veut le conflit – il suffit juste de quelques activistes communistes radicaux pour mettre le feu aux poudres.

Sous l’influence du spectre communiste, quand certains partis et hommes ou femmes politiques sont en situation de faiblesse, ils prétendent qu’ils protègeront les droits des gens et qu’ils se conformeront aux règles démocratiques. Mais lorsqu’ils obtiennent le pouvoir, ils utilisent toutes les méthodes possibles pour réprimer les opposants et retirer arbitrairement leurs droits aux autres. En février 2017, lors d’une session du Sénat d’un État de l’Ouest américain, une sénatrice locale vietnamo-américaine a pris la parole pour dénoncer l’accueil chaleureux réservé à Tom Hayden, un ancien radical et activiste opposé à la guerre du Vietnam et devenu sénateur. [5] Pourtant, son micro a été coupé de façon brutale et elle a été exclue de force de l’enceinte de la Chambre du Sénat par d’autres députés. Si les choses continuent d’avancer dans cette direction, une autocratie communiste s’installera.

c. Comment les mensonges communistes sèment le trouble en Occident

Le communisme a très mauvaise réputation en Occident. Par conséquent, le mensonge est la seule façon qu’il a d’étendre son influence.

Les groupes communistes et mouvances de gauche se servent des slogans de la « liberté », du « progrès » ou de l’ « intérêt public », comme de prétextes pour gagner le soutien du public. En réalité, leur but est l’avènement du socialisme. Leurs tactiques ressemblent aux promesses de « paradis sur terre ». Certains partis promeuvent des politiques qui sont en fait communistes, mais qu’ils dissimulent sous un autre nom. Par exemple, l’établissement d’un système de santé socialisé n’est pas décrit comme du socialisme, mais comme une « couverture médicale », ou bien ils justifient le bien-fondé de telles politiques en se basant sur le soutien de l’opinion public. Quand ils veulent obliger les employeurs à payer un salaire minimum, ils l’appellent un « revenu d’insertion ». Pendant tout ce temps-là, les gouvernements en Occident gagnent de plus en plus de terrain et interviennent toujours davantage dans la vie des gens.

Les hommes politiques et les groupes d’intérêts pro-communistes font des promesses sans lendemain pour se faire élire, de façon très semblable à ce qu’ont fait les partis communistes quand ils ont cherché le soutien du peuple et quand ils ont installé leur régime. Ces hommes et ces femmes politiques ont promis des aides sociales plus élevées ou bien ont promis que tout le monde aurait du travail et des soins de santé. Personne ne se soucie de savoir qui va payer ou comment le système peut évoluer sur le long terme. Très souvent, ils n’ont même pas prévu de tenir leur promesse une fois élus.

Benito Bernal, un candidat au Congrès de la côte ouest des États-Unis, et un ancien de la gauche, a récemment révélé qu’un parti politique a, à un moment donné, mis sur pied une organisation composée de secrétaires de départements fédéraux, de sénateurs et de députés fédéraux, ainsi que de membres de conseils administratifs. Il affirme qu’ils ont élaboré un plan sur 25 ans pour manipuler les différents niveaux de l’État et ainsi asseoir leur campagne présidentielle. Bernal s’est rendu compte que cette organisation prétendait vouloir allouer des fonds aux communautés en proie à la criminalité des gangs, à l’absentéisme scolaire, aux grossesses chez les adolescentes, aux immigrants illégaux ou à l’injustice sociale, mais qu’en réalité, leur but était de rendre dépendants tous ces gens de l’aide sociale. Bernal a qualifié ce système d’« esclavagisme ». [6] Il dit :

Quand je soulevais certaines questions auprès des membres du groupe, ils me répondaient à l’inverse par trois autres questions : « Tout d’abord, si tous les problèmes sont résolus, qu’est-ce que le prochain candidat à la présidentielle pourra se proposer de résoudre ? Deuxièmement, te rends-tu compte des sommes énormes qui vont être allouées à notre agglomération, grâce à ces politiques d’aide sociale ? Troisièmement, te rends-tu compte du nombre d’emplois que le système d’aide sociale va créer ? » À cette époque, je me demandais si ces gens étaient bel et bien en train de me dire qu’il fallait tirer profit du malheur des gens, de la violence des gangs criminels et des enfants qui s’entretuaient.

Bernal affirmait que si on prenait le temps de se pencher sur la démographie des électeurs de ce parti, on se rendrait compte qu’ils souhaitent que les gens soient déçus, victimisés ou en situation précaire, car ainsi ils pourront profiter de leurs infortunes. C’est la raison pour laquelle il a quitté le Parti.

Lors des élections présidentielles de 2008, ACORN, une association communautaire progressiste vieille de 40 ans, a été coupable d’avoir falsifié des registres électoraux impliquant des milliers de faux électeurs. [7]

En 2009, le groupe a été au cœur d’un autre scandale national. S’affichant comme un groupe qui se bat pour la justice et pour les foyers à faibles revenus, le groupe recevait des subventions importantes de l’État et voyait ses dettes épongées par l’État fédéral ; cet argent devait être réutilisé pour aider les familles à payer leurs soins médicaux et leur logement. Deux enquêteurs d’investigation, déguisés en prostitué et en proxénète, se sont rendus dans les bureaux d’ACORN de plusieurs grandes villes américaines et ont demandé, tout en filmant la scène en cachette, comment monter leur affaire de proxénétisme. Leurs vidéos montrent des employées d’ACORN leur expliquer comment gérer une maison close, comment opérer sous une fausse société et une fausse identité, blanchir l’argent engrangé, cacher l’argent, éviter les enquêtes, mentir à la police, et échapper au fisc. [8] Bien qu’ACORN se soit défendu à plusieurs reprises, sa réputation s’est entièrement effondrée, ses financements se sont sérieusement étiolés et l’organisation a mis la clé sous la porte un an plus tard.

Beaucoup de promesses politiques ont l’air, en surface, d’être tentantes, mais une fois qu’elles sont mises en pratique, le résultat est catastrophique pour l’avenir des gens. C’est un phénomène que l’on connaît sous le nom d’« effet Curley », tel qu’il a été expliqué par deux professeurs d’Harvard. [9]

Le magazine Forbes résume l’effet Curley comme suit : « Un homme ou une femme politique, ou un parti politique, peut s’assurer une domination à long terme, en faisant pencher la balance des votes en sa faveur, en se servant de lois qui étouffent et contractent la croissance économique. De façon contradictoire, le fait de rendre une ville plus pauvre sera favorable au succès politique de ceux qui ont rendu cette paupérisation possible. » [10]

Dans les faits, les hommes politiques ont recours à des lois fiscales et à des impôts redistributifs biaisés – tels que les exemptions d’impôts bénéficiant aux syndicats, aux programmes gouvernementaux et aux entreprises à profil spécifique – alors que d’un autre côté, ils augmentent le niveau de taxation des autres entreprises et des gens riches. Il en résulte que les bénéficiaires de ces politiques redistributives (dont les pauvres, les syndicats, etc.) deviennent dépendants des élus qui les favorisent, et vont alors les soutenir aux élections. Ces politiques de « faire payer les riches », ou d’impositions élevées, servent à soutenir des projets gouvernementaux qui poussent les riches et les entrepreneurs (qui ne veulent pas que leur argent soit prélevé pour être gaspillé) à quitter la ville, avec pour résultat que les opposants à ce type de politiques deviennent moins nombreux. De tels hommes politiques jouissent par la suite d’une position stable, solide et durable sur cette région et peuvent se construire une véritable machine politique. En même temps, les recettes fiscales et les offres d’emplois s’amenuisent d’année en année, et finalement la ville est en faillite.

L’article de Forbes indique que l’influence de l’effet Curley se fait sentir partout dans le pays et touche les dix villes de plus de 250 000 habitants les plus pauvres des États-Unis. Aujourd’hui, un État riche de l’ouest du pays, et qui a été principalement contrôlé par la gauche, doit maintenant faire face aux conséquences de ces politiques. [11]

La gauche a également modifié le sens des mots. Par exemple, pour les conservateurs, le mot « égalité » signifie grosso modo avoir des opportunités égales. De cette façon, les gens pourront se mesurer les uns aux autres de façon équitable et une méritocratie naturelle se formera. Pour les partisans de l’extrême gauche, en revanche, le mot veut dire égalité de résultats – ce qui signifie que, à travail inégal, les gens reçoivent un résultat identique.

Les conservateurs estiment que la tolérance demande d’accepter les croyances et opinions qui sont différentes des nôtres ; quand nos intérêts personnels sont attaqués, nous devrions être ouverts d’esprit et généreux. La gauche comprend souvent la tolérance comme la tolérance au pêché. Leur compréhension de la liberté et de la justice s’éloigne radicalement des concepts traditionnels. Les politiques de transformation de la société, comme l’apologie de l’homosexualité, inciter les hommes et les femmes à utiliser les mêmes toilettes, légaliser la marijuana et les autres politiques sociales qui s’attaquent à l’éthique humaine, sont toutes associées au terme « progressiste », comme s’il s’agissait là d’une avancée sociale. En réalité, toutes ces politiques s’attaquent aux lois morales que Dieu a données aux hommes. C’est la raison pour laquelle les politiques qui sont à gauche de l’échiquier finissent par saper la moralité. Le spectre maléfique du communisme se sert de ce type de politiques pour arriver à ses fins.

Autrefois, les gens pensaient que les États-Unis étaient une société vraiment libre et le dernier bastion contre le communisme. Mais aujourd’hui, les gens voient de façon claire que les impôts élevés, le système d’aide social généralisé, le collectivisme, l’omniprésence du gouvernement, la démocratie sociale et l’« égalité sociale », etc. – tous issus, d’une manière ou d’une autre, du même ADN idéologique socialiste et marxiste-léniniste – sont des éléments bien réels de la société actuelle. Les jeunes générations en particulier sont tout simplement ignorantes du passé brutal des pays communistes. Elles s’attachent à un idéal illusoire et sont trompées par le nouveau masque que revêt le communisme. Il en résulte qu’elles avancent sans le savoir sur le chemin de la destruction.

5. Le totalitarisme : conséquence des politiques communistes

Il est bien connu que les pays totalitaires communistes contrôlent tous les aspects de la vie personnelle des gens. Les formes non-violentes du communisme étendent progressivement et continuellement le pouvoir de l’État, s’attachant à contrôler toujours davantage la vie sociale des gens, et finissent par installer un système autoritaire. Dans les pays où le pouvoir totalitaire communiste n’a pas encore été établi, les gens courent également le danger de peut-être perdre leurs libertés à tout moment. De façon encore plus effrayante, le totalitarisme moderne a recours aux sciences et à la technologie, pour mener à bien ses opérations de surveillance individuelle et développer un contrôle extrême de la vie des gens, dans des proportions encore jamais vues.

a. Quand le totalitarisme éradique le libre-arbitre et réprime la gentillesse

Quand les êtres humains se conforment aux valeurs traditionnelles que le divin a établies, ils seront guidés par Dieu pour développer cette culture. Une culture que guide une inspiration divine permet aux gens de se relier au divin. C’est sur la base de cette culture qu’une diversité de méthodes propres à l’organisation sociale, c’est-à-dire de vie politique, va pouvoir se développer.

Dieu donne le libre-arbitre aux gens ainsi que la possibilité de gérer leurs affaires par eux-mêmes. Les gens sont encouragés à se gérer eux-mêmes, à faire preuve de discipline personnelle, de rigueur morale et de responsabilité envers leur famille. Après qu’il a étudié la vie politique américaine au XIXe siècle, Alexis de Tocqueville, un scientifique et politologue français, a exprimé son admiration pour cette société. Il était impressionné par la capacité d’introspection des Américains, par leur compréhension du mal, leur volonté de régler les problèmes avec patience et par l’absence générale de violence dans la résolution des problèmes sociaux. Il considérait que la grandeur des États-Unis résidait en sa capacité à corriger ses propres erreurs. [12]

Ce que recherche le spectre communiste, en revanche, ce sont des politiques totalitaires qui pousseront les gens à s’opposer à la tradition et à la moralité, et qui les empêcheront de tendre vers le bien et vers le divin. Les gens dans les pays communistes, pourtant, ont subi une transformation qui les a fait passer de peuple de Dieu à sujets du démon, et ce sans s’en rendre compte. Petit à petit, ils en arrivent à obéir volontairement aux normes qui sont celles du démon.

Dans les pays communistes, le gouvernement monopolise les ressources sociales, dont l’économie, le système éducatif et les médias. Ainsi, tout doit se passer selon les règles établies par les chefs du Parti communiste, et les méthodes qu’ils emploient pour gouverner s’appuient sur le mensonge, la méchanceté et la violence. Ceux qui essaient de suivre leur propre conscience et de pencher vers le bien sont en violation avec l’idéologie et les règles du Parti, et sont appelés ennemis du Parti. Ils deviennent par la suite une sous-classe sociale qui peine à survivre aux derniers échelons de la société, ou bien, tout simplement, ils meurent.

Dans les sociétés libres, le gouvernement essaie également d’avancer vers l’autoritarisme, avec une telle expansion des rôles de l’État qu’il finit par contrôler quasiment tout. L’une des caractéristiques des politiques autocratiques est de promouvoir un gouvernement central fort qui planifie et dirige l’économie. À l’heure actuelle, les gouvernements occidentaux ont sérieusement renforcé leurs capacités à intervenir et à contrôler l’économie, ce qui leur permettra de mettre des plans gouvernementaux en place ; ils ont recours aux recettes et dépenses de l’État, aux impôts et au financement par la dette.

En même temps, la sphère couverte par leur gouvernance a fini par inclure les croyances, la famille, l’éducation, l’économie, la culture, l’accès à l’énergie et aux ressources naturelles, les transports, les communications, les voyages et plus encore. Que ce soit dans l’expansion du pouvoir administratif central, ou dans le contrôle de la vie des citoyens par des gouvernances locales, ou par des multitudes de lois et de jugements, l’expansion du pouvoir du gouvernement s’opère à tous les domaines et signale un contrôle sociétal sans précédent. Par exemple, avoir une assurance de santé est obligatoire, les contrevenants écopent d’une amende. Au nom de l’intérêt général, les gouvernements peuvent priver les gens de leurs possessions et de leurs droits individuels.

Un gouvernement totalitaire se sert du « politiquement correct » comme d’une excuse pour déposséder les gens de leur liberté d’expression et leur dicte ce qu’ils peuvent ou ne peuvent pas dire. Ceux qui dénoncent ouvertement ces politiques sinistres sont accusés de tenir des « discours haineux ». Ceux qui osent s’opposer au politiquement correct sont marginalisés, isolés et dans certains cas même renvoyés de leur travail, ou dans des cas extrêmes, menacés et attaqués.

C’est en usant de standards politiques déviés propres à remplacer les standards moraux et en les imposant à la société par le pouvoir de la loi, par les règlementations et les attaques personnelles, que s’installe une atmosphère de terreur et de pression sociales qui réprime le libre-arbitre des gens et la liberté de rechercher le bien. C’est là l’essence des politiques totalitaires.

b. Du berceau au tombeau : le système de sécurité sociale

De nos jours, l’État-providence est un phénomène généralisé. Quelque soit le pays ou le parti, conservateur ou progressiste, il n’y a pas de différence majeure. Ceux qui ont vécu sous un régime communiste et se rendent en Occident ne manquent jamais d’être impressionnés par le niveau des aides de l’État : éducation gratuite pour les enfants, assurance de santé et soins aux personnes âgées. Ils se disent que c’est cela le « vrai communisme ».

Ce système d’aide de l’État tel qu’on le connaît aujourd’hui n’est-il pas justement un cadre idéologique communiste importé dans une société capitaliste ? La seule différence est qu’il n’y a pas eu de révolution violente.

La recherche d’une vie meilleure n’est pas une mauvaise chose en soi, mais de nombreux problèmes se cachent derrière les États-providence généreux que les gouvernements ont mis en place. Un repas gratuit, dans le monde dans lequel on vit, cela n’existe pas. Les niveaux élevés d’aides sociales s’appuient sur des impositions obligatoires et les aides sociales finissent par créer leur propre lot de problèmes.

Le juriste britannique A. V. Dicey a remarqué la chose suivante :

Avant 1908, la question de savoir si un homme, riche ou pauvre, devait prendre une assurance de santé, était une question qui revenait entièrement à la discrétion de la personne concernée. Sa conduite ne concernait pas plus l’État que de savoir s’il devait porter un manteau noir ou s’il devait porter un manteau beige. […] Mais la loi nationale sur l’assurance va, à long terme, faire endosser à l’État, c’est-à-dire aux contribuables, la responsabilité de l’assurance chômage. […] C’est en réalité une façon pour l’État de reconnaître que son devoir est d’assurer les gens contre les malheurs attachés à l’absence d’emploi. […] Cette loi nationale sur l’assurance est en accord avec les doctrines du socialisme. […] [13]

Le modèle nordique de redistribution socialiste a été reconnu et adopté dans beaucoup de pays. Il était, à une époque, considéré comme un exemple positif de prospérité socialiste qui devait être imité par les autres pays occidentaux. Cependant, dans les pays du nord de l’Europe, le ratio entre les taxes et le PIB est parmi le plus élevé du monde, avec des taux atteignant fréquemment près de 50 %.

Les analystes ont identifié six problèmes majeurs et fatals dans le système de santé socialiste tel que les gouvernements l’ont mis en oeuvre : ça n’est plus viable, car les gens veulent bénéficier de services plus généreux que ce pour quoi ils payent. Il n’y a pas de récompenses ou de pénalités liées à la performance et les praticiens de l’industrie médicale n’endossent pas la responsabilité légale de leurs actes médicaux, mais sont payés la même somme d’argent quelle que soit la qualité de leur travail. C’est un système qui génère des pertes d’argent considérables pour l’État : les gens cherchent à tirer profit des failles, à profiter du système et participent à des reventes de médicaments sur le marché parallèle. Le gouvernement décide de la vie et de la mort des gens par un système médical qui est noyé sous la paperasserie. [14]

En 2010, un dénommé Jonas, habitant du nord de la Suède, a dû se faire des points de suture lui-même alors qu’il attendait aux urgences. Il avait d’abord décidé de se rendre dans un centre de traitement ambulatoire, mais celui-ci était fermé. Sa blessure saignait et personne ne s’occupait de lui. Il n’a pas eu d’autre choix que d’essayer de le faire lui-même, avec pour résultat d’être déclaré en violation avec les règles de l’hôpital qui stipulent que se servir d’équipements hospitaliers n’est pas autorisé – il avait récupéré du fil et une aiguille que les infirmières avaient laissés. [15] Il ne s’agit que d’un exemple. La réalité est bien pire. Parce que tout le monde veut des soins médicaux gratuits, les ressources sont la cible d’abus. Le conflit entre les ressources limitées et l’exigence de gratuité crée des disproportions entre l’offre et la demande. Le manque d’équipements génère de longues files d’attente alors que ceux qui nécessitent vraiment des soins sont les victimes de la médecine socialisée.

Il ne s’agit pas seulement d’une question d’efficacité. Le plus grand danger réside dans le fait que tout ce dont une personne a besoin, du berceau au tombeau, est arrangé par le gouvernement. Cela peut sembler souhaitable, mais en réalité, la dépendance d’une population vis-à-vis du gouvernement est le chemin qui mène à un régime autocratique.

Tocqueville a écrit : « Si le despotisme devait s’établir parmi nos nations démocratiques actuelles, il revêtirait peut-être un caractère différent ; il serait plus diffus et plus doux ; il dégraderait les hommes sans les tourmenter. » [16] Le système des aides sociales peut être décrit de cette façon.

c. Quand l’excès de lois prépare le chemin du totalitarisme

Les politiques totalitaristes sapent la liberté de chacun de faire preuve de compassion et laissent au contraire plus de place au démon. Un système dans lequel les gens cherchent à utiliser la loi pour restreindre les autres et les empêcher de faire de mauvaises choses correspond parfaitement aux attentes du démon. Dans la société moderne, il y a de nombreuses lois et règlements qui sont compliqués. Les États-Unis ont plus de 70 000 lois relatives aux impôts et les lois qui traitent de l’assurance santé représentent un ensemble de plus de 20 000 pages. Même les juges et les juristes ne parviennent pas à toutes les comprendre, sans parler d’une personne lambda. Aux États-Unis, du niveau fédéral jusqu’aux différents États, en passant par les régions et les villes, c’est une moyenne de 40 000 nouvelles lois qui voient le jour tous les ans. On peut enfreindre la loi sans s’en rendre compte. Les sanctions peuvent aller de l’amende à la prison.

Il y a des réglementations sur le type d’hameçons à utiliser et sur le fait de faire trop de bruit en mangeant sa soupe en public – quasiment toute chose a sa loi qui l’encadre. L’État de Californie n’autorise que les écrans plats qui respectent certains critères énergétiques et les sacs en plastiques sont interdits. Dans certaines villes, la construction d’une cabane dans son jardin requiert une autorisation des autorités compétentes.

Le recourt excessif aux lois atrophie le sens moral. Beaucoup de lois, en fait, vont à l’encontre du bon sens moral. Et pourtant, la prolifération de ces lois a créé un système social dans lequel les gens ne sont pas jugés selon leurs critères moraux, mais selon la loi. Au fur et à mesure que le temps passe, il devient facile pour les agents du spectre maléfique d’implanter l’idéologie démoniaque au cœur des lois humaines.

Quel que soit le bien-fondé de la loi, il ne s’agit que d’une contrainte extérieure qui n’a aucune incidence et ne peut pas changer l’esprit des gens. Lao-Tseu a dit : « Plus on promulgue de nouvelles lois et plus il y a de voleurs et de bandits. » Quand le mal est partout, la loi est impuissante. Plus il y a de lois, et plus l’État impose et exerce son contrôle. Les gens sont ignorants du fait que les problèmes sociaux sont le résultat du démon qui amplifie le côté malfaisant des hommes. Ils pensent que le problème vient de la loi, et donc ils cherchent à l’amender et oublient le cœur du problème. Un cercle vicieux se met en place et la société commence sa descente, pas à pas, vers l’autocratie.

d. Quand la technologie permet de contrôler les gens

Le totalitarisme recourt à l’appareil d’État et aux polices secrètes pour surveiller la population. La technologie moderne a poussé la surveillance à l’extrême et touche désormais tous les pans de la vie des gens.

Un rapport du Business Insider a résumé en dix points la façon dont le Parti communiste chinois surveille son peuple :

1. La technologie de la reconnaissance faciale qui permet d’identifier une personne dans des foules gigantesques

2. S’assurer que les administrateurs de forums en ligne espionnent les usagers

3. Obliger les gens à télécharger des applications qui permettent au gouvernement d’accéder aux photos et vidéos stockées sur leur téléphone

4. Observer les habitudes de consommation des gens en ligne

5. Faire porter aux forces de l’ordre des lunettes spéciales qui permettent des identifications faciales au sein de foules, dans la rue ou les gares

6. Installer une « police robotisée » dans les gares qui scanne les visages des gens et retrouvent les fugitifs

7. Recours aux technologies de reconnaissance faciale pour identifier ceux qui traversent les rues en dehors des passages piétons

8. Interpeller des gens au hasard dans la rue et vérifier leurs téléphones

9. Suivre les commentaires postés sur internet pour remonter jusqu’à la famille et la ville de l’utilisateur

10. Création de logiciels préventifs qui recoupent les données personnelles des gens – à leur insu – et qui identifient ceux qui peuvent être considérés comme menaçants [17]

Le Financial Times dresse les contours du sinistre projet chinois de système de crédits sociaux : « [Ce système] est au cœur du projet Chine 2020 : il ne s’agit pas seulement de recourir à des algorithmes qui mesurent un niveau de crédits, mais de quantifier les convictions politiques de ses citoyens », précise l’article. « Ce même système peut être recalibré pour évaluer les degrés de ‘patriotisme’, en évaluant si les convictions d’une personne sont en accord avec les valeurs du Parti communiste au pouvoir. » [18]

En fichant les gens, et à l’aide d’algorithmes, le gouvernement peut faire perdre son travail à des individus qu’il a préalablement ciblés et peut faire que leurs banques annulent les prêts qu’elles leur avaient octroyés. Il peut révoquer leur permis et s’assurer qu’ils ne puissent pas bénéficier de traitements hospitaliers.

La Chine d’aujourd’hui a le système de surveillance le plus poussé au monde. Les lieux publics et les routes sont intégralement couverts par des caméras de surveillance. En à peine quelques minutes, les visages de ceux qu’ils ont sur leurs listes noires peuvent être identifiés dans une marée humaine de 1,4 milliard de gens. Le système de surveillance intégré à l’application WeChat sur les téléphones portables rend possible de surveiller les gens directement et toute vie privée est complètement absente pour quiconque possède un téléphone portable. Il est impossible de se cacher. Au fur et à mesure que la technologie devient de plus en plus avancée, et que les gouvernements sont de plus en plus puissants, si l’Occident continue dans la voie du socialisme, il rencontrera un sort tout aussi horrifiant, fait de surveillance, de pressions et de contrôles. Ce scénario ultime n’est en rien une exagération.

6. La guerre totale du communisme contre l’Occident

Le spectre communiste ayant réussi à s’infiltrer, la société américaine se trouve divisée dans des proportions encore jamais vues. La gauche met tout son pouvoir dans la balance pour faire obstruction et pour bloquer tous ceux qui défendent des conceptions traditionnelles de la société en politique. Le recours au vocabulaire de la « guerre » pour décrire la situation actuelle n’est en aucun cas une exagération.

Ces dernières années, pendant les élections américaines, malgré l’âpreté des invectives et des confrontations, une fois que l’élection était passée, le climat s’assainissait, les tensions s’amenuisaient et la politique reprenait ses droits.

Pourtant, à peine les dernières élections de 2016 avaient-elles commencé, que certains officiels de gauche au sein du gouvernement prévoyaient déjà de traiter différemment les candidats qui ne pensent pas comme eux. Après les élections, et pour inverser le résultat des élections, la gauche a lancé une action en justice contre le parti gagnant. Après l’inauguration du nouveau président, le gouverneur de l’extrême gauche de l’État de Washington a déclaré qu’il y avait une « tornade de soutien » en faveur d’une opposition totale au nouveau président. Les têtes de file du parti d’opposition ont convenu qu’une véritable armée de gens de gauche prêts à en découdre voulait partir en « guerre totale » [19] contre le président, afin de lui faire obstruction partout et ainsi susciter l’adhésion du public.

La gauche a actuellement recours à toutes sortes de méthodes pour parvenir à ses fins. Les partisans de l’extrême gauche ne s’opposent souvent à de nouvelles lois que pour le principe de s’opposer. Dans des circonstances normales, les différents partis peuvent avoir des opinions différentes sur les politiques à mener, mais malgré la division, ils ont tous à cœur de préserver la sécurité du pays. Mais de façon remarquable, la proposition de renforcer les frontières a non seulement été la cible d’attaques intenses, mais certains États ont même passé des lois qui instaurent des « villes sanctuaires ». Grâce à ces lois, les forces de l’ordre de l’État fédéral n’ont pas le droit de vérifier le statut d’immigration des gens et les agences locales n’ont pas le droit de communiquer aux forces de l’ordre des informations qui puissent s’y rapporter.

Avant les élections, les médias classiques, majoritairement acquis à la cause de la gauche, ont endossé la candidate du parti de gauche et ont donné l’impression que sa victoire était acquise – ainsi la surprise a été grande lors de la communication des résultats. Après les élections, les médias classiques se sont coordonnés avec les hommes et les femmes politiques de gauche pour monter toutes sortes de choses en épingle, et pour diriger l’attention du public vers les attaques et les critiques à l’encontre du nouveau président, allant même jusqu’à concocter de fausses nouvelles. Les médias classiques n’ont accordé quasiment aucune importance aux réussites du nouveau président, tout en ne s’attardant pas trop sur les problèmes énormes que traînait la candidate de la gauche.

Dans une société normale, des groupes ou partis différents ont naturellement des opinions différentes et des conflits peuvent se produire. Mais de tels conflits se doivent d’être temporaires et localisés, et en fin de compte, chaque camp doit essayer de résoudre le problème de façon pacifique. C’est seulement lorsqu’un groupe est possédé par la mentalité de la lutte des classes du spectre communiste que les disputes politiques deviennent des batailles militaires. Ils partent du principe que la coopération et la réconciliation pacifiques sont impossibles, qu’il est nécessaire de complètement détruire son opposant et qu’il faut éradiquer intégralement le système existant.

Cette guerre intégrale se reflète dans les confrontations propres à l’arène politique, dans les formulations des lois et dans la bataille pour l’opinion publique. Elle charrie par là même les profondes ruptures sociales et un nombre toujours croissant d’actes extrémistes et violents. C’est exactement ce que souhaite le spectre communiste.

En 2016, selon le dernier sondage de Associated Press et de Center for Public Affairs Research, près de 85 % des personnes interrogées pensent que le pays est plus profondément divisé en politique que dans le passé. 80 % pensent que les Américains sont profondément divisés sur des valeurs importantes. [20]

L’unité d’un pays requiert un système de valeurs communes et une culture partagée. Bien que les doctrines des différentes religions diffèrent, les standards du bien et du mal sont les mêmes. C’est ce qui permet aux groupes ethniques aux États-Unis de vivre en harmonie. Cependant, quand les valeurs s’opposent, la question se pose de savoir si le pays va continuer à exister.

Conclusion

Chacun d’entre nous a ses propres faiblesses et a le mal en lui. La recherche du pouvoir, de la richesse, et de la gloire ont toujours existé dans l’humanité. Le diable se sert intentionnellement du mal inhérent à la nature humaine pour créer pour lui-même un système d’agents dans chaque pays. Un pays est comme un corps humain et chaque entité qui le constitue – que ce soit une entreprise, un gouvernement, etc. – est comme un organe humain. Chacun a sa propre fonction et fait ce qu’il a à faire. Si les agents du démon infiltrent un pays, alors c’est comme si une conscience étrangère avait remplacé l’âme humaine ; ou pour le dire autrement, comme si une conscience étrangère contrôlait directement le corps.

Si quelqu’un essaie de libérer la société du contrôle du démon, ce système va probablement résister par tous les moyens possibles – par exemple en utilisant les médias pour discréditer des opposants, se lancer dans des attaques personnelles, propager des informations erronées pour semer le doute dans le public, passer outre les décrets du gouvernement, détourner les ressources disponibles et les pousser dans l’opposition, et entraîner la société entière dans les conflits et la division. Les opposants vont jusqu’à déclencher des troubles sociaux en cherchant à retourner l’opinion publique, ignorante des choses, contre tous ceux qui osent s’opposer au démon. Beaucoup d’entre eux sont les instigateurs ainsi que les victimes de ce système. Bien qu’ils aient probablement fait de mauvaises choses, ils ne sont pas vraiment des ennemis de l’humanité.

En contrôlant aussi bien l’État que le pouvoir privé, et en ayant un accès sans équivalent aux ressources économiques, ou en étant capable d’intervenir dans son propre pays et partout dans le monde comme il le désire, le pouvoir politique possède des caractéristiques qui lui permettent d’accomplir de grandes choses pour le bien des peuples. En revanche, lorsque ce pouvoir est mal utilisé, il peut être à l’origine de crimes gigantesques. Le but de ce chapitre a été de mettre au jour les facteurs communistes à l’œuvre dans la vie politique actuelle et ainsi d’aider les gens à distinguer le bien du mal, de connaître les plans du démon, et de remettre la politique dans le droit chemin et à sa vraie place.

L’ancien président des États-Unis, Ronald Reagan, a dit : « Parfois, on est enclins à croire que la société est devenue trop complexe pour que l’auto-gouvernance puisse fonctionner, et qu’un gouvernement aux mains d’une élite fonctionne mieux qu’un gouvernement par et pour le peuple. En fait, si personne parmi nous n’est en mesure de se gouverner soi-même, alors qui parmi nous est en mesure de gouverner quelqu’un d’autre ? » [21] De même, le président américain Trump a dit : « En Amérique, on ne vénère pas le gouvernement, on vénère Dieu. » [22]

L’autorité politique a besoin de retrouver le bon chemin et de se fonder sur les valeurs traditionnelles. C’est seulement lorsque l’humanité est bénie par Dieu qu’elle sera en mesure de résister à la manipulation du démon et qu’elle évitera le chemin de l’esclavage et de la destruction. C’est seulement en retournant aux traditions et aux vertus que Dieu a léguées aux hommes que l’humanité a une chance de s’en sortir.

Lire la suite : Chapitre 9 (1re partie) – Le piège économique du communisme

Sommaire

 

Références

[1] Karl Marx and Frederick Engels, The Communist Manifesto, trans. Samuel Moore in cooperation with Frederick Engels, Marx/Engels Internet Archive,
https://www.marxists.org/archive/marx/works/1848/communistmanifesto/ch04.htm.
[2] Vladimir Lenin, The State and Revolution, Chapter I, Lenin Internet Archive, https://www.marxists.org/archive/lenin/works/1917/staterev/ch01.htm.
[3] David Horowitz, “Alinsky, Beck, Satan, and Me,” Discoverthenetworks.org, August 2009, http://www.discoverthenetworks.org/Articles/alinskybecksatanandmedh.html.
[4] He Qinglian, “New Symptom of Democratic Countries: Split between Elite and Masses,” Voice of America, July 5, 2016.
[5] Mike McPhate, “After Lawmaker’s Silencing, More Cries of ‘She Persisted,’” California Today, February 28, 2017, https://www.nytimes.com/2017/02/28/us/california-today-janetnguyen-ejection.html.
[6] Jiang Linda, Liu Fei, “Californian Candidate: Why I Went from the Democratic Party to the Republican Party.” The Epoch Times (Chinese edition). May 7, 2018. http://www.epochtimes.com/b5/18/5/7/n10367953.htm. The English-language version of a portion of his original remarks may be found here: https://goo.gl/yJijbo
[7] Bill Dolan, “County Rejects Large Number of Invalid Voter Registrations,” Northwest Indiana Times, October 2, 2008, http://www.nwitimes.com/news/local/county-rejects-large-numberof-invalid-voter-registrations/article_6ecf9efd-c716-5872-a2edb3dbb95f965b.html.
[8] “ACORN Fires More Officials for Helping ‘Pimp,’ ‘Prostitute’ in Washington Office,” Fox News, September 11,2009, http://www.foxnews.com/story/2009/09/11/acorn-fires-moreofficials-for-helping-pimp-prostitute-in-washington-office.html.
[9] Spencer S. Hsu, “Measure to Let Noncitizens Vote Actually Failed, College Park Announces,” Washington Post, September 16, 2017, https://www.washingtonpost.com/local/md-politics/measureto-let-noncitizens-vote-actually-failed-college-park-md-announceswith-considerable-embarrassment/2017/09/16/2f973582-9ae9-11e7b569-3360011663b4_story.html? noredirect=on&utm_term=.d3454a846017
[10] Mark Hendrickson, “President Obama’s Wealth Destroying Goal: Taking The ‘Curley Effect’ Nationwide,” Forbes, May 31, 2012, https://www.forbes.com/sites/markhendrickson/2012/05/31/presidentobamas-wealth-destroying-goal-taking-the-curley-effectnationwide/#793869d63d75.
[11] Ibid.
[12] Alexis de Tocqueville, Democracy in America, Volume 1, trans. Henry Reeve (New Rochelle, New York: Arlington House).
[13] A.V. Dicey, “Dicey on the Rise of Legal Collectivism in the 20th Century,” Online Library of Liberty, http://oll.libertyfund.org/pages/dicey-on-the-rise-of-legalcollectivism-in-the-20thc.
[14] Paul B. Skousen, The Naked Socialist: Socialism Taught with The 5000 Year Leap Principles (Izzard Ink), Kindle Edition.
[15] “Jonas, 32, Sewed up His Own Leg after ER Wait,” 2010. The Local.se, August 3, 2010, https://www.thelocal.se/20100803/28150.
[16] De Tocqueville, Alexis, n.d, “Democracy In America Alexis De Tocqueville,” Accessed July 3, 2018. https://www.marxists.org/reference/archive/detocqueville/democracy-america/ch43.htm.
[17] Alexandra Ma, “China Is Building a Vast Civilian Surveillance Network — Here Are 10 Ways It Could Be Feeding Its Creepy ‘Social Credit System,’” Business Insider, April 29, 2018, http://www.businessinsider.com/how-china-is-watching-its-citizensin-a-modern-surveillance-state-2018-4.
[18] Gilliam Collinsworth Hamilton, “China’s Social Credit Score System Is Doomed to Fail,” Financial Times, November 16, 2015, https://www.ft.com/content/6ba36896-75ad-356a-a76847c53c652916.
[19] Jonathan Martin and Alexander Burns, “Weakened Democrats Bow to Voters, Opting for Total War on Trump,” New York Times, February 23, 2017, https://www.nytimes.com/2017/02/23/us/democrats-dnc-chairmantrump-keith-ellison-tom-perez.html.
[20] “New Survey Finds Vast Majority of Americans Think the Country Is Divided over Values and Politics,” The Associated Press– NORC, August 1, 2016, http://apnorc.org/PDFs/Divided1/Divided%20America%20%20APNORC%20poll%20press%20release%20%20FINAL.pdf
[21] Jonah Goldberg, “Trump’s Populism Is Not Reagan’s Populism,” National Review, April 4, 2018. https://www.nationalreview.com/2018/04/donald-trumpr-ronaldreagan-populism-different/
[22] Paulina Firozi, “Trump: ‘In America We Don’t Worship Government, We Worship God,’” The Hill, May 13, 2017. http://thehill.com/homenews/administration/333252-trump-inamerica-we-dont-worship-government-we-worship-god.

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