Chômage partiel : elle perçoit 200 000 euros de manière frauduleuse et en profite pour se faire refaire la poitrine

Par Paul Tourège
13 octobre 2020 01:49 Mis à jour: 13 octobre 2020 01:49

La gérante d’un institut de beauté de Seine-Saint-Denis n’a pas hésité à faire de fausses déclarations pour percevoir plusieurs dizaines de milliers d’euros d’aides au titre du dispositif du chômage partiel.  

Le mercredi 8 septembre, Ami K., 38 ans, a été appréhendée à son domicile par les agents de la Brigade de répression de la délinquance astucieuse (BRDA), rapporte la rédaction de LCI.

Gérante d’un institut de beauté de Seine-Saint-Denis, Ami K. est soupçonnée d’avoir indûment profité du dispositif du chômage partiel mis en place par l’État pendant la crise sanitaire liée au virus de Wuhan et d’avoir perçu 210 000 euros de façon frauduleuse.

« Son récit était passé comme une lettre à la Poste », confie une source judiciaire citée par LCI.

Alors que son salon de beauté ne comptait aucun salarié, la jeune femme n’a pas hésité à déclarer qu’elle allait devoir mettre 50 employés au chômage partiel. Pour bénéficier du dispositif, elle n’a eu qu’à se rendre sur le site Internet dédié à cet effet et à entrer les informations qui lui étaient demandées sans fournir aucun justificatif.

« Une simple déclaration sur Internet suffisait alors, il n’y avait aucun contrôle », a expliqué un magistrat à nos confrères de LCI.

Une opération de chirurgie esthétique, un nouveau véhicule et des articles de luxe

D’après la chaîne d’information, Ami K. aurait utilisé une partie des fonds pour une opération de chirurgie esthétique. La trentenaire se serait ainsi fait refaire la poitrine et les fesses pour 12 000 euros.

Elle a également déboursé 35 000 euros pour se payer un nouveau véhicule et s’est offert des vêtements de luxe avant de faire un chèque de 25 000 euros destiné à couvrir les frais de scolarité de ses quatre enfants. Ces derniers ont également reçu 90 000 euros sur leurs comptes en banque.

Si la police a été en mesure de recouvrer 86 500 euros et a saisi la voiture ainsi que les vêtements de luxe acquis par la mère de famille, 123 500 euros font toujours défaut.

Au terme de sa garde à vue, Ami K. a finalement été remise en liberté. Elle devra se présenter devant le tribunal judiciaire de Paris le 22 octobre.

FOCUS SUR LA CHINE – 7 ans de prison pour vente de livres

Epoch Times est un média indépendant, différent des autres organisations médiatiques. Nous ne sommes influencés par aucun gouvernement, entreprise ou parti politique. Notre objectif est d’apporter à nos lecteurs des informations factuelles et précises, en étant responsables envers notre lectorat. Nous n’avons d’autre intention que celle d’informer nos lecteurs et de les laisser se faire leur propre opinion, en utilisant comme ligne directrice les principes de vérité et de tradition.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.