Comment j’ai surmonté une maladie chronique et une fausse couche et trouvé le chemin de l’espoir et de la confiance dans la vie

7 août 2018 17:14 Mis à jour: 6 septembre 2019 04:02

Mon amie ne pouvait pas croire ce qu’elle voyait.

C’était l’été 2005. En moins de quatre mois, j’avais perdu 5 kg, alors que je présentais déjà une insuffisance pondérale. J’étais si maigre que j’avais cessé d’avoir mes règles. Je marchais très lentement en m’approchant de mon amie car j’étais très faible.

La perte de poids drastique était le résultat d’une diète stricte qu’un chiropraticien m’avait prescrite après avoir constaté que je n’étais pas capable de bien digérer les graisses et les glucides.

Ce traitement n’était qu’un des nombreux traitements que j’avais recherchés à l’époque, dans l’espoir d’améliorer ma santé pour pouvoir avoir une éventuelle prochaine grossesse qui serait viable.

Deux ans plus tôt, j’avais vécu une fausse couche douloureuse qui nous laissait, mon mari et moi, craindre que nous ne puissions jamais avoir d’enfants. J’avais souffert de multiples problèmes de santé depuis plusieurs années et cette grossesse nous avait enfin donné de l’espoir. Mais la vie avait prévu autre chose.

Avec toute la tristesse et la frustration qu’apporte une telle tragédie, j’ai cherché de l’aide auprès de toutes les sources auxquelles je pouvais penser pour me rétablir en bonne santé et retomber enceinte. Je voulais vraiment être mère.

J’ai visité divers médecins et autres professionnels de la santé et j’ai essayé de nombreuses thérapies alternatives, mais aucune d’entre elles n’a très bien fonctionné.

« Deux ans plus tôt, j’avais fait une douloureuse fausse couche. »

Comme ma santé continuait de décliner sur ce qui équivalait à un régime de famine avec le chiropraticien, mon humeur s’est détériorée et mes rêves d’enfants et de bonne santé semblaient insaisissables.

La bonne nouvelle, c’est que j’ai réussi à recouvrer la santé la même année, car j’ai rencontré une vieille amie ce jour-là.

Quand elle m’a vue, moi et mon corps frêle, elle a pleuré, car je lui rappelais un autre de ses amis qui avaient fini par succomber au cancer. Nous avons passé quelques minutes à rattraper le temps perdu. Après cette rencontre fortuite, j’ai réalisé à quel point j’avais été ridicule, poursuivant la santé et l’épanouissement et, ce faisant, mettant ma santé en danger. Je faisais exactement le contraire de ce que je prévoyais !

Cela m’a aussi rappelé un chemin que j’avais emprunté peu de temps avant ma fausse couche, un chemin qui m’aurait permis de prendre soin de moi si je n’avais pas été si occupée à guérir mes problèmes de santé et à obtenir une solution rapide pour avoir une vie heureuse.

Ma santé et mon bien-être se sont graduellement améliorés après que j’ai redécouvert ce chemin, et je me suis constamment améliorée depuis. Je partage mon histoire ici afin que vous puissiez mieux comprendre ma situation et comment une pratique traditionnelle pour améliorer son caractère m’a aidée à me remettre sur pied et a aidé beaucoup d’autres personnes.

Problèmes de santé multiples depuis mon enfance

L’auteure (au milieu) avec son frère aîné et sa sœur quand elle avait 3 ans, en 1972.

J’avais souffert de nombreux problèmes physiques depuis mon enfance.

Quand j’avais 3 ans et demi, j’ai attrapé une pneumonie et j’ai tellement toussé que je me suis étirée un muscle dans le dos. Je me souviens de douleurs aiguës dans ma poitrine si je m’allongeais trop rapidement sur le dos.

J’essayais toujours de m’allonger d’abord sur le côté pour ne pas ressentir la douleur. Je me souviens d’avoir dit à ma mère quand j’avais 8 ou 9 ans : « Maman, j’ai l’impression qu’on m’a tiré dessus. » Elle me regardait avec curiosité, ricanant maladroitement.

Personne à l’époque ne savait quoi faire. Ce n’est que plusieurs années plus tard qu’un médecin m’a dit que c’était probablement du gaz piégé. Avec le recul, je me rends compte que je n’avais jamais pu respirer à fond, ce qui, avec le temps, a contribué à de nombreux problèmes médicaux, comme la fatigue et les problèmes digestifs.

À l’âge de 10 ans, j’ai été impliquée dans un accident de vélo qui a entraîné une cécité temporaire et divers problèmes cognitifs.

L’auteure lors d’une fête d’anniversaire avec sa mère, à l’âge de 10 ans en 1979

Avant l’accident, j’étais très bonne en orthographe, je lisais très bien et je pouvais obtenir de bonnes notes sans trop d’efforts. Mais après cet incident, je suis passée des notes excellentes comme 90 % (A) sans avoir à travailler très fort à des 80 % et 70 % (B et C) en me débattant. J’avais aussi des problèmes notables de concentration et de mémoire.

Cela a déclenché en moi une forte poussée de ressentiment et de jalousie à l’égard de ceux qui ne luttaient pas comme moi. Chaque fois qu’un membre de ma famille ou un de mes pairs réussissait bien quelque chose et recevait des éloges et de la reconnaissance, j’étais instantanément remplie de haine et j’avais l’impression de prendre du retard sur tout le monde. Je me sentais complètement piégée et sans espoir.

L’auteure à 18 ans (au milieu) à la fin de ses études secondaires avec sa mère (à gauche) et ses sœurs aînées, en 1987.

Quand j’avais 21 ans, j’ai commencé à souffrir de maux de tête sévères. Deux ans plus tard, un neurologue a découvert que j’étais née avec une maladie congénitale du cerveau et que j’avais deux gros kystes à l’arrière de mon cerveau. J’ai subi une intervention chirurgicale pour enlever les kystes qu’ils pouvaient, juste avant mes 25 ans.

Mes symptômes ne se sont pas atténués, mais ils se sont aggravés. J’avais non seulement des maux de tête constants, des difficultés digestives et de la fatigue, mais aussi des symptômes gynécologiques, des problèmes thyroïdiens et des symptômes diabétiques.

Devenir psychologue

Malgré mes problèmes de santé, j’ai fait de mon mieux pour poursuivre ma carrière de psychologue.

La psychologie semblait être un choix de carrière naturel pour moi. Étant la plus jeune de trois enfants, je sentais souvent que je n’avais pas de voix, ou du moins pas une voix avec autant de force et d’intelligence que celle de mes frères et sœurs. Cette expérience d’infériorité s’est aggravée avec le remariage de mon père, ce qui a entraîné l’arrivée de trois enfants de plus, tous plus âgés que moi, chez nous.

Me sentant invisible et sans voix, je suis devenue très timide et silencieuse. J’ai passé beaucoup de temps à observer les autres et j’aurais aimé avoir quelqu’un avec qui parler et qui ne m’aurait pas jugée, mais qui m’aiderait plutôt à me sentir soutenue et encouragée.

Je voulais être cette personne qui pouvait aider d’autres personnes en difficulté, qui pouvait les aider à trouver leur voix et à relever bon nombre des défis auxquels j’ai dû faire face dans ma propre vie.

L’auteure a obtenu son doctorat en psychologie en 2001, à l’âge de 32 ans.

Au collège, j’ai terminé un programme combiné de premier cycle en psychologie et en études artistiques, et après avoir obtenu mon diplôme, j’ai fait exercé divers formes de consultations avant d’accepter un poste de technicienne en psychiatrie dans un hôpital local à Philadelphie, en Pennsylvanie, dans le nord-est des États-Unis, où je travaillais avec les personnes âgées.

Après deux ans à ce poste, j’ai fait des études supérieures pour obtenir un doctorat en psychologie. J’ai terminé en 2001, à l’âge de 32 ans, et je suis devenue psychologue clinicienne.

À la recherche de la guérison

Puisque plusieurs des traitements médicaux conventionnels n’ont pas aidé ma santé, pendant mes études supérieures, j’ai essayé une foule de thérapies alternatives, dont la chiropractie, la bio-thérapie crânienne, la thérapie nutritionnelle, l’acupuncture, la thérapie crânio-sacrale et la restructuration neurocrânienne. Elles semblaient aider, mais les effets ont été de courte durée.

L’auteure a souffert de nombreux problèmes de santé et a essayé de nombreux traitements différents dans l’espoir de trouver un soulagement.

Lorsque je suis retournée à Philadelphie pour compléter mon stage postdoctoral, j’ai été initiée à une pratique spirituelle chinoise traditionnelle pour le corps et l’esprit appelée le Falun Dafa, aussi connue sous le nom de Falun Gong. Plus tard, cela changerait complètement ma vie, mais pas avant que je commence à vraiment comprendre ses principes et que je réalise que je ne gagnais jamais quand je regardais à l’extérieur de moi-même pour résoudre mes problèmes.

L’élévation du caractère versus la poursuite de la santé

La personne qui m’a présenté le Falun Dafa, une résidente du programme de psychiatrie, m’a dit que de nombreuses personnes avaient vu leur santé s’améliorer de façon significative après avoir commencé la pratique, alors j’ai été immédiatement intéressée et j’ai voulu en savoir plus.

J’ai appris que le Falun Dafa consiste en des enseignements moraux basés sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, expliqués dans le texte de base, le livre Zhuan Falun, ainsi que des exercices doux qui comprennent quatre séries d’exercices debout et une méditation assise.

La version anglaise de Zhuan Falun (à gauche), le livre principal des enseignements du Falun Dafa, qui a été traduit en plus de 40 langues à partir de sa version originale en chinois (à droite).

Bien qu’il s’agisse d’une voie spirituelle, le Falun Dafa n’a pas de formalités religieuses comme la plupart des religions du monde occidental. Au lieu de cela, dans la terminologie traditionnelle chinoise, il s’agit de « cultivation et pratique », terme qui se réfère à la cultivation, ou à l’élévation, de son caractère moral sur le chemin de l’illumination spirituelle.

Ma collègue résidente m’a enseigné les exercices et j’avais hâte d’apprendre. Mais ma principale motivation pour commencer la pratique était de l’utiliser pour guérir mes maladies. Je n’avais pas une compréhension claire des principes qui mettent l’accent sur l’élévation du caractère en s’assimilant à l’Authenticité, la Bienveillance et la Tolérance. Par conséquent, ma santé ne s’est jamais améliorée.

Trouver le chemin du retour

L’auteure et son mari, John, se sont mariés en 2002.

Je me suis mariée en 2002 et un an plus tard, j’ai subi la fausse couche que j’ai décrite plus tôt. Dans ma dépression et mon désir désespéré d’avoir un bébé, je me suis recentrée sur les traitements de santé alternatifs et j’ai cessé de pratiquer le Falun Dafa.

Quand j’ai rencontré cette vieille amie ce jour-là, je me sentais si fragile et si faible, je me suis souvenue des enseignements du Falun Dafa et j’ai soudainement réalisé qu’il était temps pour moi de retrouver mon chemin et de devenir une véritable pratiquante de cette cultivation et pratique.

J’ai lâché mon besoin désespéré pour le soulagement et j’ai fait de mon mieux pour respecter les principes du Falun Dafa d’être une bonne personne.

Chaque jour, je lisais le Zhuan Falun et je faisais les deux heures complètes des exercices du Falun Dafa. J’ai cessé de prendre les suppléments prescrits par le chiropraticien, ce qui ne m’avait pas aidée de toute façon, et j’ai commencé à manger ce que je voulais.

L’auteure fait l’un des exercices du Falun Dafa.

J’ai eu deux autres séances avec le chiropraticien. Lors de la première séance, il a tout de suite remarqué mes améliorations et m’a dit que je devenais plus forte et que j’avais l’air en meilleure santé. Il s’est exclamé avec beaucoup de fierté et d’enthousiasme : « Le traitement fonctionne enfin ! Lors de la deuxième session, il a fait remarquer qu’il était étonné de mes progrès. C’est alors que je lui ai dit que ma guérison était due à la pratique du Falun Dafa et qu’en fait j’avais cessé les suppléments et le régime. »

Récupérer ma santé, purifier mon cœur

Beaucoup de mes symptômes ont diminué de façon spectaculaire après que j’ai recommencé à pratiquer le Falun Dafa, et j’ai été capable de mieux les gérer. J’ai même pris du poids ! Bien que je n’aie pas connu un rétablissement complet, ma santé globale s’est améliorée graduellement et est devenue de plus en plus stable.

En particulier, à mesure que mon ressentiment et ma jalousie diminuaient, mes symptômes physiques s’amélioraient. Le Falun Dafa m’a aidée à changer mon état d’esprit et à ajuster mon approche pour prendre soin de ma santé.

L’auteure est habillée comme une fée céleste sur un char du Falun Dafa lors d’un défilé le 4 juillet.

Je comprends maintenant que la façon d’améliorer la santé et d’avoir la tranquillité d’esprit vient de la purification du cœur et de l’esprit, sans chercher les réponses à l’extérieur. Je sais qu’en m’efforçant d’élever mon propre caractère moral, de corriger mes pensées et d’être consciente de la façon dont je traite les autres, je pourrai éventuellement revenir à ma vraie nature et récupérer mon vrai moi, qui est vraie, compatissante et tolérante.

Comment aurais-je pu m’attendre à me sentir bien alors que j’étais si pleine de colère et de ressentiment ? J’ai appris à comprendre que nos pensées ont un pouvoir énorme pour influencer notre motivation, notre santé et notre bonheur. Les principes du Falun Dafa m’ont appris à m’élever au-dessus de toutes les pensées et sentiments toxiques qui rendaient mon corps physique malade et affaiblissaient mon esprit.

Aider les autres tout en s’aidant soi-même

Je pratique le Falun Dafa avec diligence depuis plus de 15 ans maintenant, et je peux dire que cela a vraiment changé ma vie pour le mieux.

L’auteure (à gauche) et une amie profitant de la célébration du mois du Patrimoine asiatique américain à Philadelphie.

Je dirige un cabinet privé à Philadelphie, où je traite des enfants et des adultes atteints de diverses affections, dont la dépression, l’anxiété, les traumatismes et les troubles d’adaptation. Chez mes patients, je vois plusieurs des mêmes épreuves et tribulations émotionnelles qui m’empêchaient de vivre la vie que je voulais vivre.

Alors que le Falun Dafa continue d’éclairer ma vie, il m’aide à aider les autres en tant que psychologue.

Je vous encourage à croire en vous-même et à croire qu’au centre de votre être, vous avez la réponse, quel que soit le problème ou la difficulté que vous rencontriez dans votre vie. J’espère également que vous aurez l’occasion d’en apprendre davantage sur le Falun Dafa et d’en découvrir les avantages pour vous-même.

Jessica Russo est psychologue clinicienne et vit à Philadelphie.

Note de la rédaction :

Le Falun Dafa est une cultivation et pratique du corps et de l’esprit qui enseigne l’Authenticité, la Bienveillance et la Tolérance comme moyen d’améliorer la santé et d’élever le caractère moral, et d’atteindre la sagesse spirituelle.

Pour plus d’informations sur la pratique, visitez le site www.falundafa.org. Tous les livres, la musique des exercices, les ressources et les instructions sont disponibles gratuitement.

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