Comment les masques ont contribué au Covid long

Par Carla Peeters
30 octobre 2022 04:18 Mis à jour: 30 octobre 2022 04:18

Toujours plus de personnes font face à des problèmes de santé persistants qui peuvent durer des mois voire des années. Les symptômes généralement associés au Covid long pourraient être le résultat des mesures adoptées lors de la pandémie et notamment le port du masque. Les conséquences d’une exposition répétée aux microplastiques, nanoparticules, et autres produits chimiques contenus dans les masques ainsi que les tests nasopharyngés, ne sont pas sans rappeler un nombre important de symptômes propres au Covid long.

Des enquêtes menées auprès de plusieurs milliers de personnes semblent attester que 7 à 30% des personnes testées positives au Covid‑19 ont présenté au moins un symptôme d’une durée supérieure à 12 semaines. Certaines personnes qui ont contracté le Covid‑19 au début de la pandémie ne se sont toujours pas rétablies.

Le Covid long est un syndrome complexe, car les symptômes qui y sont associés peuvent fluctuer et les personnes qui en sont atteintes passer par différents stades. Les symptômes perdurent dans le cas de patients en soins intensifs ou dont les organes sont endommagés, mais de telles situations ont également été identifiées chez des personnes ne présentant qu’une infection légère. Le syndrome du Covid long répond à une liste de 62 symptômes différents. La fatigue, le « brouillard cérébral », l’essoufflement, l’anxiété, la dépression et la perte de l’odorat et du goût figurent parmi ses symptômes les plus fréquents.

La plupart des scientifiques et des médecins, notamment dans les médias, relient les symptômes du Covid long au fait d’avoir contracté le SRAS‑CoV‑2. Ce serait le premier coronavirus de l’histoire à provoquer des symptômes chroniques de longue durée chez un pourcentage élevé de la population active. Les personnes atteintes du Covid long peuvent souffrir d’isolement social et être stigmatisées en raison de leur incapacité à travailler. La montée en puissance du Covid long a créé des millions de personnes nouvellement handicapées.

La cause profonde de la maladie est encore mystérieuse. Dans plusieurs études de cas, notamment dans une excellente étude publiée dans les Annals of Internal Medicine qui a examiné de nombreux paramètres de diagnostic chez des personnes avec ou sans Covid long, aucun changement biologique n’a pu expliquer un quelconque lien avec le Covid long. Certains scientifiques établissent un lien entre les symptômes du Covid long et d’autres maladies complexes qui touchent à plusieurs branches de la médecine à la fois, telles que la maladie d’Alzheimer, la maladie de Lyme, la fibromyalgie, le syndrome de fatigue chronique ou le syndrome d’hyperventilation.

De nombreux pays ont mis sur pied des cliniques spécialisées et ont financé des recherches spécialement destinées à analyser ces symptômes persistants. Aucun traitement unique et efficace n’a encore été trouvé. Des milliers, voire plus de 100 millions de personnes, se sentent découragées par le manque de traitements qui s’offrent à eux. Les médecins et les scientifiques, quant à eux, préfèrent une approche holistique, malheureusement les services médicaux et sociaux manquent souvent de personnel.

Des patients désespérés, présentant des symptômes du Covid long, se rendent à l’étranger dans des cliniques privées pour y subir une aphérèse sanguine et se faire prescrire des médicaments anticoagulants, bien que les traitements soient encore expérimentaux et que les preuves de leur efficacité fassent encore défaut. Pour certains patients, ces traitements ont été couronnés de succès, pour d’autres non.

La vaccination contre le Covid‑19 a été un sujet très fréquent dans les discours des hommes politiques et dans les campagnes d’information des médias avec pour but de motiver les gens à se prémunir du Covid long par le biais de la vaccination. Cependant, une étude de grande envergure portant sur 13 millions de personnes et publiée dans Nature Medicine a démontré que l’effet était faible.

Une étude publiée dans l’Italian Journal Of Pediatrics a démontré que les patients récupéraient beaucoup plus rapidement des symptômes physiques que des symptômes mentaux, ce qui suggère que le Covid long pourrait être lié à des mesures pandémiques plutôt qu’à une infection virale. Les risques de symptômes d’un Covid long se sont avérés plus importants chez les personnes souffrant de maladies chroniques, âgées et à faible revenu, les femmes étant plus vulnérables que les hommes.

On pense que la peur, l’isolement social, la dépression et les inquiétudes concernant l’école et la baisse des revenus sont liés aux symptômes du Covid long chez les enfants avec et sans test PCR positif. Un pic inquiétant de maladies chroniques, de suicides et de surmortalité est constaté au niveau mondial. Cela indique que le système immunitaire n’est plus aussi résilient mais davantage susceptible de manifester des symptômes persistants du Covid long.

Le Covid long associé au syndrome du MIES

Jusqu’à présent, peu d’attention a été accordée au lien qui pourrait exister entre le Covid long et des expositions répétées aux produits chimiques contenus dans les masques, les tests nasopharyngés et les désinfectants. Une méta‑analyse réalisée par une équipe interdisciplinaire de médecins allemands a révélé qu’il existait potentiellement un risque de « syndrome d’épuisement induit par le masque » (MIES pour Mask Induced Exhaustion Syndrome). Les symptômes les plus fréquemment observés du MIES, tels que la fatigue, les maux de tête, les vertiges, et le manque de concentration, rappellent les principaux symptômes du Covid long.

L’absence d’odorat et de goût pendant le Covid‑19 semble le distinguer des symptômes grippaux. Un manque de goût et d’odorat est fréquemment observé après une chimiothérapie dans le cadre de traitements contre le cancer, et peut être lié à des phénomènes de malnutrition, d’inflammation ou de dépression. De même, le brouillard cérébral survient à la suite de chimiothérapies. Il semble probable que les effets néfastes du port du masque à long terme ainsi que le recours fréquent à des tests nasopharyngés, avec l’exposition répétée aux produits chimiques que cela implique (ce ne sont pas des produits naturels) puissent intensifier ces symptômes et contribuer à un Covid long.

Jusqu’à présent, les risques associés à la fréquence du port du masque et des prélèvements d’échantillons par écouvillon nasal dans une zone délicate du nez, souvent réalisés par des personnes peu expérimentées, ont été peu étudiés. Des saignements de nez sévères (épistaxis), des fuites de liquide céphalo‑rachidien, des vomissements, des vertiges et des évanouissements ont été signalés. Les masques et les tests nasopharyngés les plus fréquemment utilisés proviennent de Chine où les contrôles et les mesures concernant la présence de matières dangereuses sont moins stricts.

Dans plusieurs pays, les masques et les tests nasopharyngés fournis par les gouvernements ont été retirés du marché. Des microplastiques, des nanoparticules (de l’oxyde de graphène, du dioxyde de titane, de l’argent, de l’oxyde d’éthylène, des composés de colorants et du PFAS fluorés) et des métaux lourds ont été trouvés dans les masques et dans les tests nasopharyngés. Malheureusement, les masques et les tests utilisés pendant la pandémie ne font pas tous l’objet de contrôles systématiques. Un rapport de l’Institut néerlandais de santé publique (RIVM) publié en novembre 2021 indique que « la sécurité des masques ne peut être garantie ».

L’impact à court et à long terme qu’une exposition répétée de ce type peut avoir sur la physiologie et le fonctionnement physique et mental du corps humain reste inconnu. Les effets nocifs chez les enfants, dont la capacité de détoxification est moindre, pourraient compromettre leur système immunitaire et nerveux et entraîner des infections répétées et mal connues ainsi que davantage de maladies chroniques lorsqu’ils seront âgés et créer des générations futures en moins bonne santé.

Les microplastiques et les nanoparticules absorbent les protéines, les vitamines et les minéraux, génèrent des micro‑caillots, s’accumulent à l’intérieur d’organes importants (le sang, le foie, les intestins, les tissus pulmonaires) et perturbent des processus physiologiques et immunologiques importants.

Le foie, les poumons et les intestins sont des organes importants pour le métabolisme énergétique, la détoxification et la surveillance par le système immunitaire naturel. Perturber l’axe délicat intestin‑foie‑cerveau peut se traduire par de la fatigue et de l’épuisement.

En quête de nouvelles réponses au mystère du Covid long

L’Institut de santé publique de Belgique, Sciensano, a trouvé du dioxyde de titane dans 24 types de masques. Une publication récente a montré que l’exposition au dioxyde de titane pouvait exacerber l’inflammation du côlon (colite ulcéreuse) en affaiblissant le système immunitaire naturel. En outre, le dioxyde de titane peut pénétrer directement dans le cerveau et provoquer un stress oxydatif dans les cellules gliales (ou mastocytes), des cellules qui jouent un rôle important dans le bon fonctionnement du système immunitaire naturel et du système nerveux. Une femme enceinte exposée au dioxyde de titane risque de provoquer des troubles de la mémoire chez son enfant. Une exposition prolongée au dioxyde de titane ou dans des concentrations élevées pourrait même endommager l’ADN. Malheureusement, on trouve toujours des masques contenant du dioxyde de titane sur le marché.

Les problèmes mentaux, l’anxiété et la dépression sont associés à une modification du microbiome. Des chercheurs de l’université de Stanford ont observé que les patients souffrant d’une inflammation intestinale (maladie de Crohn, syndrome du côlon irritable, ou colite ulcéreuse) avaient des microbes intestinaux déficitaires par rapport aux personnes en bonne santé. Le risque qu’une maladie psychiatrique apparaisse à nouveau est nettement plus élevé pendant la phase post‑aiguë d’une infection par le Covid‑19.

Une équipe de scientifiques japonais a découvert la présence d’agents pathogènes (bactéries et champignons) sur les faces interne et externe de différents masques. En cas de croissance perturbée des bactéries et des champignons pathogènes, l’organisme est exposé à une concentration plus élevée de (myco)toxines, ce qui entraîne souvent une sensation de fatigue et des malaises.

La prolifération des bactéries anaérobies facultatives (des bactéries nécessitant moins d’oxygène), par exemple le Staphylococcus aureus résistant à la méticilline, a été associée aux problèmes d’acné ou de bouche générés par le port du masque. Le Staphylococcus aureus peut entraîner des pneumonies, des septicémies et des empoisonnements du sang. Bon nombre d’exotoxines et d’enzymes sécrétées par ces bactéries suppriment la gamme des cellules T du système immunitaire. Les produits excrétés peuvent également provoquer l’agrégation des phagocytes, diminuant ainsi la phagocytose, ce qui entraîne une altération du système immunitaire naturel et adaptatif.

Une modification à long terme, même minime, des gaz O2/CO2 dans l’air inhalé peut influencer une modification défavorable du microbiome de la peau, de la bouche, du nez, des poumons et de l’intestin. L’oxygène et le dioxyde de carbone sont les principaux substrats gazeux et produits, respectivement, du métabolisme oxydatif dans chaque cellule. Des variations des niveaux de ces gaz en dehors de la gamme physiologique peuvent entraîner des conditions pathologiques, notamment des problèmes respiratoires et cardiaques, des lésions permanentes, une suppression immunitaire, un vieillissement accéléré et une modification de l’expression génétique de la fertilité et de la mort. L’empoisonnement au dioxyde de carbone est reconnu comme une cause souvent oubliée d’intoxication dans les services d’urgence. Plusieurs études ont révélé une augmentation du niveau de dioxyde de carbone lors du port de masques, ce phénomène étant plus prononcé pendant les activités sportives.

Le laboratoire d’un scientifique sud‑africain a constaté une formation importante de micro‑caillots chez les patients atteints de Covid long et de Covid aigu. Le Covid‑19 aigu n’est pas seulement une maladie pulmonaire, il affecte également le système vasculaire et le système de coagulation. Malheureusement, les molécules inflammatoires passent inaperçues lors des analyses sanguines normales car elles sont piégées dans les micro‑caillots résistants aux fibrinolytiques. La présence de micro‑caillots et de plaquettes hyperactivées renforce la coagulation et la pathologie vasculaire, ce qui fait que les cellules ne reçoivent pas assez d’oxygène. La privation d’oxygène endommage tous les organes. De nombreux patients Covid ont un faible taux d’oxygène dans le sang et sont traités par oxygénothérapie.

La privation d’oxygène au niveau cellulaire est également décrite dans le cas des bio‑corona qui se forment dans le corps humain lors d’une exposition à l’oxyde de graphène et aux microplastiques. L’oxyde de graphène et les microplastiques sont présents dans les masques et les écouvillons nasopharyngés et peuvent pénétrer dans le corps humain par les voies respiratoires, les yeux ou les aliments.

Après deux ans et demi de pandémie, le système immunitaire se trouve perturbé par la privation d’oxygène et l’exposition aux microplastiques, aux nanoparticules et à d’autres produits chimiques toxiques. Cela entraîne une modification négative du microbiome, ainsi que des lésions cérébrales, des inflammations et la formation de micro‑caillots. Les micro‑caillots peuvent être des amyloïdes formés par l’excrétion de produits bactériens formés par des nanoparticules et des microplastiques. Les micro‑caillots ne se décomposent pas naturellement par fibrinolyse et accélèrent la privation d’O2 dans les capillaires et au niveau cellulaire.

Les masques et les écouvillons nasopharyngés pourraient entraîner des décès

Les résultats d’une étude menée par le Dr Zacharias Fögen, publiés dans Medicine, suggèrent fortement que le port du masque obligatoire a entraîné une augmentation des décès. Selon l’étude, il y aurait eu 50% de décès en plus que s’il n’y avait pas eu de masques. Le Dr Fögen a émis l’hypothèse que les gouttelettes hypercondensées captées par les masques sont réinhalées et introduites plus profondément dans les voies respiratoires, ce qui est à l’origine de charges virales plus élevées et d’un taux de mortalité accru ( ce qu’il a nommé « l’effet Foegen »). L’exposition aux microplastiques peut entraîner une fibrose pulmonaire.

Par ailleurs, une étude publiée en avril sur l’utilisation des masques en Europe a révélé une corrélation positive modérée entre l’utilisation des masques et les décès en Europe occidentale.

Le but de la vie n’est pas de nuire, mais d’aider les autres à vivre.

La réintroduction des mesures anti‑pandémie que les politiques et les experts appellent de leurs vœux risquent d’avoir un effet désastreux sur une population désormais chimiquement empoisonnée et au système immunitaire affaibli.

Dans de nombreux pays du monde, on observe une mortalité et une morbidité excessives. Chacune des mesures, y compris la vaccination contre le Covid‑19, pourrait avoir sa propre responsabilité dans l’affaiblissement du système immunitaire.

Les micro‑caillots observés chez les patients atteints de Covid long et de Covid aigu, indépendamment de la vaccination Covid‑19, indiquent que toute mesure susceptible de provoquer une privation d’oxygène ou une inflammation déclenche le risque de mort subite, et de maladies infectieuses et chroniques plus graves (problèmes de foie, de cœur ou maladies neurodégénératives). À l’heure actuelle, on ne connaît pas le stade à partir duquel une concentration de micro‑caillots et une privation d’oxygène deviennent des facteurs de déclenchement de symptômes graves, et même entraîner la mort.

Au‑delà de cela, après deux ans et demi de pandémie, pendant laquelle les principes de base de la santé publique ont été bafoués, les mesures de lutte contre la pandémie n’ont pas été en mesure de réduire l’infection au Covid‑19 ni les décès dus au Covid‑19. La politique du port de masque et de tests fréquents est inefficace, coûteuse et porte préjudice à l’humanité et à l’environnement.

La priorité est à la volonté politique afin que les gouvernements aillent dans le sens d’un renforcement du système immunitaire des individus, et qu’ils préviennent la malnutrition et la famine pour tous. En outre, des millions d’individus atteints du Covid long ou souffrant des effets secondaires des vaccins Covid‑19 ont droit à un soutien personnel et financier. Si ce n’est pas le cas, de nombreuses personnes risquent de développer des handicaps dont la cause vient de la mauvaise gestion de cette crise.

Par le Brownstone Institute

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

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