Confinement à Béziers : pour lutter contre le relâchement, Robert Ménard retire les bancs publics

Par Paul Tourège
8 avril 2020 13:16 Mis à jour: 8 avril 2020 13:16

Afin d’inciter ses administrés à respecter les mesures sanitaires en vigueur malgré les beaux jours, Robert Ménard a décidé de démonter plusieurs bancs publics de la ville de Béziers.

Ce mardi, la mairie biterroise a annoncé qu’elle avait décidé de retirer plusieurs bancs publics après avoir constaté « un relâchement dans le respect du confinement » mis en place pour enrayer la propagation du virus du PCC (Parti communiste chinois), connu sous le nom de nouveau coronavirus.

« Vous croyez que c’est un bon moment pour s’asseoir au soleil au lieu d’être chez soi ? On ne peut pas à la fois faire l’éloge du confinement en disant que c’est la mesure qui s’impose, et permettre à un certain nombre de gens irresponsables de se mettre en danger et de mettre en danger les autres, et de faire en sorte que ce confinement perdure. Non, aujourd’hui votre place est chez vous, pas sur un banc public. On remettra les bancs après. Ce n’est pas une mesure idéologique, c’est une mesure de bon sens », a expliqué le maire de Béziers dans l’émission Les Grandes Gueules.

« Ça n’empêche pas les gens de déambuler, mais ça les empêche de se mettre à plusieurs autour d’un banc et d’y rester. Ce n’est pas la solution à tous les problèmes. Je fais avec les moyens que j’ai », a-t-il ajouté.

« Mon seul souci, c’est d’assurer la sécurité de mes concitoyens. C’est à eux que je dois rendre des comptes », poursuit M. Ménard.

Contactée par 20 minutes, la mairie de Béziers a précisé que tous les bancs publics de la ville ne seraient toutefois pas déboulonnés. Seuls les bancs des places sur lesquelles la municipalité a constaté que certains Biterrois profitaient du soleil ont été retirés.

Et Robert Ménard de rappeler que certains de ses administrés continuent de refuser de respecter les mesures sanitaires mises en place : « Mardi, on a fait 1207 contrôles et on a verbalisé 179 fois. Plus de 10 % des gens qu’on contrôle sont en situation illégale. Certains en étaient à leur 4e et 8e infraction, ces gens sont des dangers publics. »

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