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Confinement : les forces de l’ordre en Limousin entendent parfois les pires excuses

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La police contrôle les papiers des passants le 7 avril 2020, au cours de la 22e journée d'un dispositif de confinement en France visant à freiner la propagation de la pandémie de COVID-19, causée par le nouveau coronavirus.

Photo: by BERTRAND GUAY/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 5 Min.

Les forces de l’ordre ont bien du fil à retordre…
Normalement, pour toute sortie à l’extérieur de notre lieu de vie, nous devons posséder, d’une part une attestation de déplacement dérogatoire dûment remplie, mais d’autre part, nous devons avoir un motif valable pour pouvoir se déplacer. Cependant, lors de certains contrôles, les excuses les plus farfelues sont données aux forces de l’ordre, ainsi que le relate France Bleu.
Dans les départements de la Creuse, de Corrèze et de Haute-Vienne, les forces de l’ordre durcissent les contrôles et multiplient les amandes, faute de motif valable de sortie.
De nombreuses personnes ont par exemple des « grands-mères à visiter », une excuse qui s’avère être un mensonge la plupart du temps, d’après un policier de Limoges.

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Lors d’un contrôle effectué près de Maupuy, dans le secteur de Guéret, les gendarmes ont surpris un couple en train de cueillir des jonquilles. « On cueille des jonquilles, c’est la saison. Après il n’y en aura plus », ont-ils plaidé. Le colonel Philippe Vincent a cependant expliqué : « C’est bucolique, mais vu la situation, cette excuse n’est pas recevable. »
Après dix jours de confinement, des militaires de la Creuse ont contrôlé une personne qui a osé prétendre : « Je n’ai jamais entendu parler du confinement. » Une excuse qui n’a pas pu être acceptée par les agents, cela va de soi.
Epoch Times qualifie le nouveau coronavirus, à l’origine de la maladie COVID-19, de « virus du PCC » parce que la dissimulation et la gestion déplorable du Parti communiste chinois ont permis au virus de se propager dans toute la Chine avant d’être transmis dans le monde entier.

VIRUS DU PCC : CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR

Trop souvent, certaines personnes n’arrivent pas à rester chez elles, ou veulent profiter du printemps particulièrement clément, et sortent pour un oui ou pour un non, plusieurs fois dans la journée. C’est le cas de cette personne qui avait dit aux policiers : « Je vais faire des courses, j’ai besoin de trois citrons pour un apéritif. » Une course bien loin d’être de première nécessité, à part pour l’auteur de cette déclaration. Malgré son attestation de déplacement, les policiers l’ont quand même verbalisé.
Emilie Ngasho, directrice départementale de la sécurité publique en Corrèze explique : « À chaque fois, ils prétendent que ce sont des achats de première nécessité. Ces gens font semblant de ne pas comprendre qu’on doit faire nos courses une bonne fois pour toutes. Il faut qu’on se ravitaille, et ensuite on reste chez soi. »
Un homme a été contrôlé par les gendarmes de la Creuse à 80 km de son domicile. « Je fais des courses de première nécessité », a expliqué l’individu.

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Certains en profitent également pour réaliser leurs commerces illicites, et c’est ainsi que les policiers de Limoges ont contrôlé quelques dealers dans l’espace public. « Il faut que je vende ma drogue si je veux survivre », a objecté l’un d’eux.
Mais selon le commissaire Yannick Salabert, directeur départemental de la Sécurité publique de la Haute-Vienne, l’excuse qui a le plus le vent en poupe est celle de l’aventure extra conjugale.
Devant autant d’abus, les gendarmes et policiers du Limousin n’hésitent plus à verbaliser toute personne qui n’a pas de motif valable pour sortir de chez elle ou qui abuse des sorties.