Coronavirus : le professeur Eric Caumes plaide pour la réouverture des lieux culturels et sportifs

Par Epoch Times avec AFP
7 février 2021 19:22 Mis à jour: 2 avril 2021 12:51

Pour le Professeur, rester confiné chez soi n’est pas la meilleure solution car « on se transforme en zombies, sans culture, sans loisirs, sans sports autres que ceux qu’on a chez soi ».

Le Professeur Eric Caumes, chef du service des maladies infectieuses et tropicales à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière à Paris, a plaidé dimanche 7 février en faveur de la réouverture des lieux culturels et sportifs, « sinistrés » à cause de l’épidémie de Covid-19, au nom de la santé psychique des Français qui « tombent dans la sinistrose »Le Covid-19 est la maladie causée par le virus du PCC (Parti communiste chinois).

« Il faut faire un geste » envers le monde de la culture et du sport « qui sont complètement sinistrés », a déclaré le Dr Caumes sur BFMTV. « Je pense qu’il faut vraiment relancer tout ça parce qu’on tombe tous dans la sinistrose, on se transforme en zombies, sans culture, sans loisirs autres que ceux qu’on a chez soi, sans sport », a plaidé le professeur.

« À partir du moment où on respecte les mesures barrières, même dans des lieux où il y a beaucoup de public comme les théâtres, les musées, je pense que les risques (de se contaminer, ndrl) sont beaucoup plus faibles que dans le milieu familial, professionnel ou scolaire », a souligné le médecin. « Regardez les stades de 80 000 personnes où il y a 10 spectateurs, on se dit pourquoi il n’y en aurait pas 20 000 », dit-il en ironisant. « Et surtout quand on voit ce qui ce passe dans les transports en commun, c’est incohérent », rajoute M. Caumes.

Les Français « raisonnables »

« On se contamine quand on enlève le masque, en lieu clos et qu’on ne respecte pas la distanciation physique », a-t-il rappelé, et juge les Français « raisonnables » sur le respect des gestes barrières. Il est « possible » que les vacances d’hiver « n’accentuent pas l’épidémie ». « Même si en tant que médecins dans les hôpitaux de Paris, on est en souffrance, je ne suis pas sûr qu’un confinement améliorerait les paramètres psychiques qui sont plutôt inquiétants », avec « 20% de dépressifs », a-t-il insisté.

Il s’est néanmoins dit inquiet sur la situation dans les hôpitaux, si l’épidémie venait à exploser. « La limite n’est pas très loin, on est tellement près du niveau de la mer qu’on a peur. Après, on est tout à fait conscients des problèmes psychiques, sociaux, économiques, et je comprends les décisions qui ont été prises » de ne pas confiner le pays, a ajouté le Dr Caumes, insistant sur la « dimension globale de la santé ».

 

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