Scandale de corruption mis à jour à la FIFA

28 mai 2015 00:14 Mis à jour: 25 octobre 2015 22:32

Scandale à la Fédération internationale de Football (FIFA) après l’arrestation hier à Zurich de 7 de ses responsables pour racket, corruption et blanchiment d’argent. À la demande de la justice américaine, la police suisse a perquisitionné le siège zurichois de la fédération, pour trouver des éléments de preuve concernant l’attribution des coupes du monde de 2018 en Russie et 2022 au Qatar.

Ces arrestations de la justice américaine arrivent à 2 jours de l’élection de son président Joseph Blatter en poste depuis 1998 à la tête de l’organisation et briguant un 5e mandat. En tout, ce sont 49 chefs d’inculpation qui sont reprochés contre 9 responsables de la FIFA – dont 2 vice présidents, et 5 partenaires pour « racket, fraude et blanchiment » sur une période de 25 ans depuis l’arrivée des premiers responsables en 1991.

« C’est la coupe du monde la fraude » – Responsable américain du fisc

Lors d’un point presse, la ministre américaine de la justice Loretta Lynch reprochait aux inculpés d’avoir « corrompu les affaires du football mondial pour servir leurs intérêts et pour s’enrichir personnellement ». Les prévenus risquent une extradition aux États-Unis pour être jugés des faits dont ils sont accusés.

« C’est la coupe du monde la fraude » a renchéri un responsable américain du fisc, d’où sont venus les soupçons de fraude lors de mouvements bancaires suspects réalisés via des banques américaines.

L’enquête sur la FIFA en cours, a commencé lors de l’attribution de la coupe du monde de 2010 à l’Afrique du Sud où déjà plusieurs soupçons de corruption avaient éclaboussé la fédération. Ensuite des nouveaux soupçons sont intervenus lors de l’élection du président actuel en 2011, avec en coulisse les premiers indices d’un système de corruption généralisé impliquant une grande partie du système des responsables.

Parmi les faits reprochés: des pots-de-vin pour les droits de retransmission des coupes du monde, pour l’attribution des marchés publicitaires et partenariats sportifs, et l’attribution des coupes du monde de 2018 et 2022. Un vaste réseau d’influence, impliquant des retro commissions à chaque étage de la fédération sportive et une loi du silence propre au fonctionnement des mafias.

Dans cette enquête en cours, le nom de Joseph Blatter, président de la FIFA, n’est pas mentionné par la justice américaine, bien qu’étant à la tête de l’organisation sportive depuis 1998. À deux jours de sa réélection, il est plus que jamais contesté pour un nouveau mandat, certains parlent déjà de sa démission.

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