Côtes-d’Armor : le chat Flocon adopte les policiers du commissariat de Lannion

Par Nathalie Dieul
5 juillet 2021 18:25 Mis à jour: 5 juillet 2021 18:25

Flocon est un joli chat blanc qui a commencé à fréquenter le commissariat de Lannion (Côtes-d’Armor) il y a un an. Il s’est imposé, à tel point que les policiers ont décidé de l’adopter officiellement et bénéficient de ses effets thérapeutiques et apaisants, tout comme les autres usagers des lieux.

« On l’appelle ici chat-pitaine », s’amuse une des policières, en entrevue au journal local Le Trégor. De son vrai nom Flocon, ce chat tout blanc s’est invité de lui-même au commissariat il y a un peu plus d’un an. « Personne ne savait trop d’où il venait. Il traînait un peu partout dans le commissariat », ont témoigné les fonctionnaires de police. « Au début ce n’était pas régulier : il venait, il repartait », ajoute Magali, brigadier chef et officier de police judiciaire, au micro de France Bleu.

Après lui avoir donné des noms différents, les policiers ont mené une enquête pour connaître son histoire lorsqu’ils ont vu que l’animal était là de plus en plus souvent. « Nous avons décidé de l’emmener chez le vétérinaire pour voir s’il était pucé et s’il appartenait à quelqu’un », raconte Magali.

Le chat avait bien une propriétaire et il s’appelait Flocon. « Sa propriétaire se demandait où il passait son temps », explique une policière du commissariat de Lannion. « Quand elle a déménagé, on l’a définitivement adopté », a-t-elle raconté. Le brigadier chef ajoute : « Pour la dame, son chat avait décidé que son nouveau territoire était au commissariat et qu’il y retournerait si elle le reprenait avec elle. »

Flocon est maintenant la mascotte officielle du commissariat de Lannion. Le chat âgé de 7 ans « circule où il veut et quand il veut. Il vient même pendant les auditions et ne se gêne pas pour miauler, d’autant plus qu’il a un miaulement très rauque »,  remarque l’officier de police judiciaire. Toutefois, « il n’y a jamais eu de réactions négatives de la part des personnes interrogées, au contraire », assure une de ses collègues.

Une présence thérapeutique

La présence du chat policier a un effet thérapeutique dans tout le commissariat, autant chez les policiers que chez les personnes interrogées lors des auditions. « Sa présence permet parfois de mettre en confiance des victimes qui ne sont pas forcément très à l’aise d’être ici et, d’un autre côté, les mis en cause. Cela peut donner un sujet de conversation qui engage quelque chose de serein », précise Magali.

« Je vais le voir plusieurs fois par jour, le caresser. Chacun a un petit mot pour lui quand il passe à côté », raconte de son côté une autre policière. « Il crée aussi du lien entre nous. On en discute. On est beaucoup à être sensibles à la cause animale », ajoutent deux fonctionnaires de police membres de la Brigade de protection animale.

Un caractère bien trempé

Le chat-pitaine a aussi son caractère bien à lui. Il sait très bien ce qu’il veut et le fait savoir. « Quand il a faim, il met un coup de tête dans le paquet de croquettes, l’air de dire ‘maintenant, faut venir !’ et c’est pareil quand il en a marre des caresses », remarque le brigadier chef.

Il a fallu toutefois mettre certaines règles dans le commissariat pour le bien de Flocon, comme faire un planning de ses repas, parce que tous les policiers le nourrissaient.

Quoi qu’il en soit, le chat-pitaine thérapeutique a sa place partout dans le commissariat, que ce soit dans la salle de pause, dans son panier, à l’accueil et même dans les cellules. Il peut aussi trouver en tout temps de l’attention, de jour comme de nuit. Bref, une vie de rêve pour un félin qui garde son indépendance malgré tout !

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