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Coronavirus : Emmanuel Macron évoque la mise en place d’un « pass sanitaire »

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Photo: : CHRISTOPHE SIMON/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

D’après le président de la République, le pass sanitaire « ne sera pas uniquement lié à la vaccination ».
Emmanuel Macron tiendra une réunion avec des membres du gouvernement la semaine prochaine pour préparer la mise en place d’un « pass sanitaire » en vue de la réouverture des lieux culturels et des restaurants fermés à cause de la pandémie créée par le virus du PCC (Parti communiste chinois), a-t-il annoncé jeudi 25 février.
La mise en œuvre d’un tel instrument « va poser beaucoup de questions techniques, de respect des données individuelles, d’organisation de nos libertés » et, pour cela, « il faut (la) préparer dès maintenant techniquement, politiquement, juridiquement », a expliqué le Président au cours d’une conférence de presse à l’issue de la première journée d’une visioconférence entre les 27 dirigeants de l’Union européenne.

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« Je sens qu’il y a beaucoup de confusion parfois sur ce sujet », a-t-il ajouté, en insistant sur le fait que le pass sanitaire « ne sera pas uniquement lié à la vaccination ». Car, a-t-il argumenté, « si on arrive à rouvrir certains lieux, nous ne saurions conditionner leur accès à une vaccination, alors même que nous n’aurions même pas ouvert la vaccination aux plus jeunes ».
« Travailler à une certification médicale commune »
Parallèlement, les dirigeants européens ont discuté jeudi de la mise en œuvre d’un certificat vaccinal qui permettra de « réorganiser la circulation entre États de manière plus fluide » lorsque les restrictions aux frontières seront levées.
« Nous devons éviter que chaque pays développe son propre système » et pour cela « travailler à une certification médicale commune », a indiqué le président français. Les 27 ont demandé à la Commission européenne de définir des normes communes pour une reconnaissance mutuelle de certificats vaccinaux. Mais il n’y a pas de position commune à ce stade sur les droits qu’ils pourraient ouvrir.
La Grèce, soucieuse de sauver son industrie touristique, a soumis en janvier une proposition à la Commission pour la mise en place d’un « certificat de vaccination » européen d’ici aux vacances d’été.
La France s’est jusqu’à présent montrée réticente, estimant qu’il était trop tôt alors que seule une minorité de personnes a accès au vaccin. « Si les choses vont mieux, aucun d’entre nous n’acceptera que pour capter, par exemple, des touristes, il y a un pays qui soit moins disant que l’autre et qui prenne des risques en faisant venir des gens du bout du monde pour remplir ses hôtels », a averti Emmanuel Macron.