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Opinion

Le Dalaï Lama trouve qu’il y a « trop » ​​de réfugiés en Europe

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Sa Sainteté le Dalaï Lama, le leader spirituel tibétain en exil, se prononce lors de l'inauguration de l'Institut d'études supérieures du Dalaï Lama (Dalai Lama Institute of Higher Studies) dans la ville indienne de Bangalore, le 14 décembre 2016.

Photo: Capture d’écran

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Durée de lecture: 2 Min.

Lors d’une interview accordée au quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung, le Dalaï Lama a mentionné qu’il y avait « trop » de réfugiés en Europe.
Selon la traduction en allemand donnée par l’AFP, il a déclaré : « Lorsque nous regardons dans les yeux de chaque réfugié, en particulier des enfants et des femmes, nous pouvons ressentir leur souffrance. Un être humain qui a eu un peu plus de chance, a le devoir de les aider. D’autre part, il y en a trop aujourd’hui. »
L’année dernière, l’Allemagne accueillait 1,1 million de réfugiés de Syrie, d’Irak, d’Afghanistan et d’autres pays touchés par des conflits.
« L’Europe, par exemple l’Allemagne, ne peut pas devenir un pays arabe », a précisé le Dalaï Lama, ajoutant : « L’Allemagne est l’Allemagne. »
« Il y en a tellement que, en pratique, cela devient difficile », a-t-il poursuivi.
Il a également ajouté que les réfugiés ne devraient être « admis que temporairement » et qu’ils devraient finalement « retourner et aider à reconstruire leurs pays ».
Le Dalaï Lama vit en exil depuis de 60 ans. Il a quitté le Tibet pour s’installer en Inde après le soulèvement tibétain contre le gouvernement communiste chinois en 1959.
Des dizaines de milliers de fidèles du Dalaï Lama sont également partis en Inde, où ils ont établi un gouvernement en exil.
Dans la même interview, le leader spirituel tibétain de 80 ans a confié espérer retourner au Tibet un jour.
« Peut-être dans quelques années », a-t-il précisé, avant d’ajouter : « Si une occasion d’y retourner se présente, au moins pour une courte visite, ce serait une source de grande joie. »

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.