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Dénonçant un « problème d’accueil » des migrants, Lucie Castets propose la régularisation de tous les « sans-papiers »

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Photo: : STEPHANE MOUCHMOUCHE/Hans Lucas via AFP/AFP via Getty Images

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Lucie Castets a pris le NFP de court ce mardi 24 septembre en affirmant être favorable à la « régularisation de tous les sans-papiers ». Une position qui n’est pas partagée par le premier secrétaire du PS, Olivier Faure.
Des propos radicalement opposés à ceux du nouveau ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, qui revendique une très grande fermeté en matière migratoire. Invitée sur BFMTV, ce mardi 24 septembre, la prétendante au poste de Premier ministre a montré une très nette divergence d’opinion sur cette question. Selon cette dernière, la France a « un problème d’accueil » des migrants. « Je suis pour une régularisation des sans-papiers », a-t-elle déclaré sur le plateau de nos confrères.

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« On en reparle »
La proche d’Anne Hidalgo a dans la foulée modéré sa proposition, après avoir montré des signes d’hésitation. « Il faudra que je regarde. La prochaine fois que je viens, on en reparle pour que je confirme cette position », a-t-elle nuancé. « Les migrants sont stigmatisés en permanence. Ce sont des gens qui contribuent au fonctionnement de la société et qui paient des impôts », a également fait valoir Lucie Castets.
Si le programme du NFP prévoit notamment de « créer des voies légales et sécurisées d’immigration » et de « garantir le droit du sol intégral pour les enfants nés en France et faciliter l’obtention de la nationalité française », il n’est pas clairement fait mention de la régularisation de tous les sans-papiers. Interrogé sur BFMTV ce mercredi matin sur la déclaration de l’ancienne haute-fonctionnaire de la Mairie de Paris, le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a affirmé « ne pas être d’accord avec cette position qui n’est pas la nôtre ».

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« Notre position est de dire qu’il faut en finir avec une forme d’hypocrisie avec ces femmes et ces hommes qui font tenir le pays debout, qui travaillent, qui sont dans des conditions souvent d’exploitation, et ceux-là doivent être régularisés. Et c’est à cela que je me tiens », a-t-il soutenu.