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Des manifestants devant le consulat chinois de San Francisco pour les 76 ans du régime du PCC

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Des dizaines de personnes manifestent devant le consulat chinois de San Francisco le 1er octobre 2025.

Photo: Jenny Zheng/Epoch Times

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Durée de lecture: 5 Min.

SAN FRANCISCO — Environ 80 personnes ont protesté le 1er octobre devant le consulat chinois de San Francisco contre les 76 années de pouvoir du Parti communiste chinois (PCC).

Les manifestants brandissaient des banderoles où l’on pouvait lire « Abattre le PCC », « Pas de fête nationale, seulement une mort nationale », ou encore « Le PCC n’est pas la Chine ».

Le PCC a pris le pouvoir en Chine continentale et proclamé la fondation de la « République populaire de Chine » le 1er octobre 1949, inaugurant une période de répression brutale.

Selon les manifestants, la poursuite sans relâche des politiques répressives du régime, à l’intérieur comme à l’étranger, provoque de graves catastrophes en matière de droits humains et des crises géopolitiques.

Ils ont appelé les organisations internationales, les gouvernements et les citoyens du monde entier à se joindre au combat contre la longue histoire de violations des droits humains et d’agressions territoriales du PCC.

Cong He, l’un des organisateurs de l’événement, a déclaré que la République populaire de Chine ne saurait représenter les 5000 ans de civilisation chinoise, ajoutant que « sous le règne du PCC, les gens ont perdu la liberté, la dignité et leur droit de vote ».

« Tant que le PCC continuera d’exister, le peuple chinois souffrira davantage », a-t-il dit.

Junhong Zhou, ancienne avocate à Shenzhen, en Chine, a affirmé lors du rassemblement que « la loi chinoise garantit nominalement la liberté d’expression et d’association, mais dans la réalité, les restrictions sont partout ».

Elle a appelé les personnes vivant à l’étranger à se lever et à faire entendre leur voix pour celles et ceux qui ont été lésés par le régime chinois.

Jack Duong, fondateur de l’Alliance asiatique contre l’occupation et la répression de la Chine, a prononcé un discours intitulé Death by China, « une formule qui résume l’impact dévastateur des actions de la Chine sur nos économies, nos industries et nos valeurs », a-t-il déclaré.

L’« offensive économique » du PCC a provoqué des millions de pertes d’emplois aux États-Unis et dans d’autres pays, a ajouté M. Duong.

Le régime cherche à étendre son influence et son contrôle à l’échelle mondiale par le biais de son initiative des « Nouvelles routes de la soie », ce qui menace la souveraineté d’autres nations et sape l’ordre international, a-t-il poursuivi.

Les manifestants ont condamné l’oppression et la persécution exercées par le PCC contre les Ouïghours, les Tibétains, les Hongkongais, les Cantonais, les Mongols et d’autres minorités ethniques en Chine.

Lobsang Dorji, représentant régional à San Francisco du Congrès de la jeunesse tibétaine, a déclaré dans un discours : « Aujourd’hui… nous nous souvenons des familles séparées, des groupes religieux persécutés, et des minorités ethniques — en particulier au Tibet et en Mongolie-Intérieure — dont les langues, les identités et les libertés sont assiégées ».

Ken Chan, membre de l’Association de Hong Kong de Californie du Nord, a indiqué qu’à la suite du mouvement contre le projet de loi d’amendement sur l’extradition en 2019, plus de 1900 personnes ont été emprisonnées pour leurs opinions politiques, représentant environ un quart de la population carcérale de Hong Kong.

Ces prisonniers politiques subissent une persécution systématique, a affirmé M. Chan.

« Non seulement les prisonniers politiques, mais aussi les personnes pro-démocratie ont du mal à trouver un emploi ; les autorités se sont brutalement immiscées dans leurs affaires », a déclaré la militante hongkongaise des droits humains Zhenying Shi.

Le PCC se livre à une répression transnationale contre des individus qui exercent leur liberté d’expression en dehors de Hong Kong, a ajouté Mme Shi.

Ceux qui ne sont pas citoyens de Hong Kong mais qui ont participé au Hong Kong Parliament ont fait l’objet de mandats d’arrêt ou de primes émis par le gouvernement hongkongais après sa mise au pas par le PCC, a-t-elle encore indiqué.

Le Hong Kong Parliament, une organisation créée en 2022 pour « servir et représenter les Hongkongais sur les scènes locale et mondiale », a, le 27 juillet, condamné l’émission par Pékin de mandats d’arrêt visant 19 personnes, « dont des membres démocratiquement élus du tout nouveau Hong Kong Parliament et d’éminents militants pro-démocratie à l’étranger », selon le site de l’organisation.

« Nous devons nous rassembler en tant que communauté internationale pour faire front contre l’agression de la Chine, demander des comptes pour ses actes et exiger des changements », a conclu M. Duong.

Jenny Zheng a contribué à la rédaction de cet article.