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« Des précipitation très abondantes »: en mars, la France a enregistré un excédent pluviométrique de près de 85%

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Cette photo, prise à Montbard, le 1er avril 2024, montre les inondations causées par les fortes pluies récentes.

Photo: ARNAUD FINISTRE/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

La France a été touchée par des précipitation très abondantes le mois dernier, avec un excédent pluviométrique de près de 85% dans le pays, tandis que l’Aude et les Pyrénées-Orientales connaissaient toutefois un net déficit, a indiqué mercredi Météo-France.
« En mars 2024, les précipitations ont été abondantes sur l’ensemble du territoire, plus particulièrement des Cévennes à la région Provence-Alpes-Côte d’Azur où de nombreux records de pluviométrie ont été enregistrés », note l’organisme public dans son bilan du mois passé.
« À l’échelle nationale, l’excédent pluviométrique atteint environ 85% », par rapport à la période de référence 1991-2020, « soit le 5e mois de mars le plus arrosé depuis le début des mesures en 1958 (derrière 2001, 1979, 1978 et 2006) », précise Météo-France.
Des intempéries et des crues ont marqué plusieurs régions françaises au cours du mois écoulé, d’abord dans le Gard et l’Hérault puis plus récemment avec des inondations en Indre-et-Loire ou en Bourgogne.

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Mais « un déficit de pluviométrie atteignant 50% par endroits »
Le territoire a toutefois été touché inégalement par ces précipitations : « L’Aude et les Pyrénées-Orientales présentent un déficit de pluviométrie atteignant 50% par endroits », souligne Météo-France. On a ainsi relevé seulement 31 mm de pluies à Perpignan, 40 mm à Carcassonne, soit « à peine la moitié de la normale d’un mois de mars ».
Du côté des températures, Météo-France relève un épisode de grande douceur au milieu du mois de mars.
« À l’échelle de la France et du mois, la température a atteint 10,6°C, soit une anomalie de +1,6°C par rapport à la normale 1991-2020. Mars 2024 se classe ainsi au 6e rang des mois de mars les plus chauds », détaille le bilan.