Des sauveteurs repèrent un avion qui s’est écrasé dans l’océan, puis plongent pour sauver le pilote blessé

Par Robert Jay Watson
5 juillet 2020 21:55 Mis à jour: 5 juillet 2020 21:55

Deux sauveteurs de Jersey Shore reçoivent les éloges de la population locale et d’Internet après avoir sauvé de façon spectaculaire un pilote qui avait dû amerrir dans l’océan Atlantique le 27 juin dernier. Scott Meggitt, 21 ans, et Charlie Osborne, 20 ans, sont sortis à la nage pour aider le pilote Cory Morris, dont l’avion, qui portait une bannière, avait perdu de la puissance.

« C’était vraiment un succès », a déclaré Scott Meggitt à NJ.com. « Je n’ai jamais rien vu de tel. » Quand les sauveteurs, qui étaient à différents postes le long de la plage de Surf City, ont vu la banderole descendre en premier, puis l’avion, ils se sont précipités dans l’action.

« C’est la sensation la plus folle », a déclaré Charlie Osborne au journal The Sandpaper. « C’est comme si vous aviez une vision étroite. Vous faites juste ce pour quoi vous avez été formé. »

(Illustration – NYC Russ/Shutterstock)

Lorsque le pilote, Cory Morris, a réalisé que son avion allait s’écraser, il a lancé un appel au secours et a emmené le petit Cessna 150 loin du rivage et de la foule sur la plage pour qu’il amerrisse dans l’eau. « L’atterrissage contrôlé a été impressionnant », a déclaré le maître-nageur Charlie Osborne. « Je pensais le retrouver au fond de l’océan avec son avion. Je me suis dit que je devrais plonger pour le sauver. »

Quant à son collègue Scott Meggitt, sans avoir entendu parler du message de détresse, il savait que le temps était compté. « J’ai vu la bannière tomber », a-t-il raconté. « Et j’ai commencé à me déshabiller. J’avais plusieurs épaisseurs de vêtements. » L’après-midi avait été fraîche, et les deux maîtres-nageurs portaient des survêtements pour se tenir au chaud.

Les deux se sont retrouvés dans l’eau dès qu’ils ont vu l’avion s’écraser. « Il a fallu moins de 20 secondes pour que [l’avion] coule », a expliqué Charlie Osborne. « J’ai repéré le pilote et je me suis dirigé vers lui. Il nageait dans l’eau et s’était blessé au visage. »

(Illustration – Piccirilli Valentina/Shutterstock)

Même si les sauveteurs ont été formés pour les accidents d’avion et les incendies de bateaux survenant près de la plage, ils ne savaient pas exactement à quoi s’attendre. « C’est arrivé si vite », a déclaré Scott Meggitt. « C’était très surprenant. Il n’y avait aucun signe de la présence d’un avion, on ne voyait que la victime qui faisait du sur-place. »

Les deux maîtres-nageurs, qui sont des étudiants universitaires de New York et de Virginie, font également partie du groupe de compétition des maîtres-nageurs locaux. « La tension et l’adrénaline montaient », a ajouté Scott Meggitt. « Quand nous sommes arrivés sur place pour ne trouver qu’une seule victime qui n’avait que des blessures mineures, ce fut un grand soulagement. »

Cory Morris avait non seulement atterri en toute sécurité, mais avait réussi à sortir de l’avion juste avant qu’il ne coule. Lorsque les sauveteurs sont arrivés, ils ont pu confirmer qu’il allait bien et l’aider à regagner la rive, où une ambulance l’attendait pour l’emmener à l’hôpital.

Charlie Osborne et Scott Meggitt ont tous deux réfléchi à la façon dont la situation aurait pu tourner différemment si le pilote n’avait pas pu faire un atterrissage de cette qualité. « Heureusement, il n’y avait personne d’autre dans l’avion et il a pu se sauver lui-même », a déclaré Meggitt à NJ.com. « Il aurait pu se retrouver au fond de l’océan s’il n’était pas sorti de l’avion. »

Selon The press of Atlantic City, les sauveteurs ont bénéficié de l’aide d’autres intervenants, notamment des pompiers locaux, des ambulanciers, de la division de la police maritime du New Jersey et même des garde-côtes américains. La FAA mène également une enquête sur les causes de l’accident.

Pour Osborne, ce n’était pas la première fois qu’il participait à une opération de sauvetage ou qu’il en réalisait une, puisqu’il avait été sauveteur plusieurs saisons de suite. Mais c’était certainement la plus spectaculaire, comme il l’a dit au journal The Sandpaper : « Vous voyez des trucs fous, mais c’est le plus fou que j’aie jamais vu. »

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