Deux casques bleus tués au Mali par des hommes armés dans le Nord

Par Epoch Times avec AFP
14 juin 2020 11:04 Mis à jour: 15 juin 2020 13:46

Le convoi logistique de la Minusma reliant Tessalit et Gao (Nord) était à l’arrêt quand il s’est fait attaquer par des hommes armés.

Deux soldats de la Mission des Nations unies au Mali (Minusma) ont été tués par des hommes armés « non identifiés » dans le Nord de ce pays ouest-africain en proie aux attaques jihadistes, a annoncé dimanche l’ONU.

Un convoi logistique de la Minusma reliant Tessalit et Gao (Nord) a été attaqué « hier (samedi) aux alentours de 19H00 » (locales et GMT) par des « individus armés non identifiés » qui ont « tué deux soldats de la paix », a indiqué la Minusma dans un communiqué, sans préciser la nationalité des soldats tués.

Le convoi « était à l’arrêt » quand il a été attaqué « vers la commune de Tarkint, au Nord-Est de Gao », plus grande ville du Nord du Mali. « Les Casques bleus de la Minusma ont riposté avec fermeté et mis en fuite les assaillants », a indiqué la force de l’ONU.

« Indignation » et « profonde peine »

Cité dans ce communiqué, le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU au Mali et chef de la Minusma, Mahamat Saleh Annadif, a fait part de son « indignation » et de sa « profonde peine » et a condamné des « actes lâches qui ont pour but de paralyser les opérations de la Mission sur le terrain ». « Nous devrons conjuguer tous les efforts afin d’identifier et d’appréhender les responsables de ces actes terroristes pour qu’ils répondent de leurs crimes devant la justice », a-t-il poursuivi.

13 000 soldats au Mali

La Minusma compte environ 13 000 soldats au Mali, théâtre depuis 2012 d’une crise multiforme qui a fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés.

27 juillet 2013. Des Casques bleus patrouillent dans la ville de Kidal, au nord du Mali. (Photo : KENZO TRIBOUILLARD/AFP via Getty Images)

Si un accord de paix a été signé en 2015 avec les rebelles séparatistes du Nord, le pays reste en proie aux violences des groupes jihadistes, aux tensions intercommunautaires, fomentées ou attisées par ces mêmes jihadistes, et aux trafics de toutes sortes ébranlant l’autorité de l’État, qui ne s’exerce que sur des parties du territoire. Les violences se sont propagées du Nord au centre du pays, ainsi qu’au Niger et au Burkina Faso voisins.

 

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