Donald Trump affirme qu’une rencontre trilatérale avec Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky reste probable

Le président américain Donald Trump et le président russe Vladimir Poutine se rencontrent lors d'un sommet américano-russe sur l'Ukraine à la base militaire Elmendorf-Richardson à Anchorage, en Alaska, le 15 août 2025.
Photo: SERGEY BOBYLEV/POOL/AFP via Getty Images
Une rencontre en tête-à-tête entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et son homologue russe Vladimir Poutine, actuellement en guerre, n’est probablement pas envisageable dans un avenir proche, a estimé le président Donald Trump lors d’une interview accordée le 29 août.
Lors d’un entretien avec The Daily Caller, M. Trump a déclaré qu’une rencontre entre les présidents ukrainien et russe était probable si les États-Unis étaient là pour la modérer, mais pas si la rencontre était laissée à la seule discrétion de MM. Zelensky et Poutine.
« Une [rencontre trilatérale] aura lieu. Une [bilatérale], je ne sais pas, mais une [trilatérale] aura lieu. Mais, vous savez, parfois les gens ne sont pas prêts pour ça », a déclaré M. Trump.
L’évaluation de M. Trump au sujet d’une rencontre bilatérale marque un changement de ton à peine deux semaines après avoir accueilli M. Poutine lors d’une réunion le 15 août en Alaska, suivie d’une autre le 18 août avec M. Zelensky et d’autres dirigeants européens.
À la conclusion de sa rencontre du 18 août avec M. Zelensky, M. Trump avait publié sur sa plateforme Truth Social un appel à ce que MM. Poutine et Zelensky tiennent d’abord une rencontre bilatérale, après quoi tous trois tiendraient une rencontre trilatérale afin de résoudre le conflit russo-ukrainien en cours.
Depuis la rencontre entre MM. Trump et Zelensky le 18 août, les autorités ukrainiennes ont signalé la poursuite des tirs intensifs de drones et de missiles russes.
« Les Russes ne choisissent pas de mettre fin à la guerre, mais seulement de lancer de nouvelles frappes », a écrit M. Zelensky dans un message publié le 28 août sur X, à la suite d’un bombardement nocturne particulièrement intense. « Au cours de la nuit, à Kiev, des dizaines de bâtiments ont été endommagés : des immeubles résidentiels, des centres administratifs, des entreprises civiles. »
Alors que M. Trump poursuivait son entretien avec The Daily Caller au sujet du conflit en cours, il a comparé les pays belligérants à deux enfants qui se battent dans une cour de récréation, estimant que les enfants ont parfois besoin de se battre avant de pouvoir être séparés.
« Vous avez un enfant, et il y a un autre enfant dans le lot, dans la cour de récréation, et ils se détestent, et ils commencent à se frapper, frapper, et frapper, et vous voulez qu’ils arrêtent, et ils continuent. Après un certain temps, ils sont très contents d’arrêter. Vous comprenez cela ? C’est presque comme ça. Parfois, ils doivent se battre un peu avant que vous puissiez les arrêter », a expliqué M. Trump.
Tout en comparant le conflit à une bagarre d’enfants, M. Trump a réitéré son souhait de mettre fin aux combats et de voir cesser les pertes en vies humaines.
« Cela dure depuis longtemps. Beaucoup de gens sont morts », a-t-il déclaré à The Daily Caller.
Au cours de l’interview, M. Trump a également réitéré sa volonté de soutenir une forme de cadre de sécurité d’après-guerre pour l’Ukraine. Il ne souhaite pas envoyer de troupes américaines sur le terrain pour garantir cette sécurité, mais s’est dit ouvert à une solution impliquant l’utilisation d’avions américains.
« Chaque semaine, entre 5000 et 7000 personnes, principalement des jeunes, sont tuées. Si je pouvais mettre fin à ces tueries et envoyer un avion survoler la région de temps en temps – ce seront principalement les Européens qui s’en chargeront –, mais nous, nous les aiderions », a affirmé M. Trump.

Ryan Morgan rédige les informations pour NTD TV.
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