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Donald Trump promet à l’Iran une « oblitération totale » s’il parvenait à l’assassiner

Le président Donald Trump s'adresse aux journalistes dans le bureau ovale de la Maison-Blanche à Washington le 30 janvier 2025.
Photo: Roberto Schmidt/AFP via Getty Images
Le 4 février, Donald Trump a déclaré que si l’État iranien parvenait à l’assassiner, il serait entièrement anéanti.
« Il s’exposerait à une oblitération totale », a-t-il affirmé aux journalistes dans le bureau ovale, en réponse à une question sur la possibilité que le régime islamique iranien ou ses mandataires cherchent à l’éliminer.
« Je ne peux pas imaginer qu’ils le fassent, [le président] Biden aurait dû en faire état », a-t-il ajouté.
M. Trump a précisé avoir « laissé des instructions » pour que les États-Unis éliminent l’Iran en cas d’atteinte contre sa vie.
La campagne Trump a été informée en septembre 2024 que le régime iranien envisageait d’assassiner l’ancien président.
« Si j’étais président, j’informerais le pays concerné, en l’occurrence l’Iran, que si vous faites quoi que ce soit pour nuire à cette personne, nous ferons exploser vos plus grandes villes et le pays lui-même », avait-il déclaré lors d’un discours de campagne en septembre dernier, en faisant référence à Joe Biden.
Donald Trump a été la cible de deux autres tentatives d’assassinat au cours du cycle électoral de 2024.
La première avait eu lieu en juillet, lors d’un meeting de campagne à Butler, en Pennsylvanie, où il avait été blessé à l’oreille par une balle. Un participant au rassemblement avait été tué et deux autres blessés. Le tireur avait été abattu par un tireur d’élite de contre-attaque.
La deuxième tentative s’est déroulée quelques mois plus tard au Trump International Golf Club à West Palm Beach, en Floride. Un agent des services secrets avait repéré un homme pointant un fusil à travers la clôture du périmètre alors que M. Trump jouait au golf.
Ces dernières déclarations de M. Trump ont été faites alors qu’il signait un décret visant à réimposer une campagne de « pression maximale » sur le régime iranien, notamment à travers des sanctions.
« C’est très dur pour l’Iran […] Je signe donc ce décret, et je suis triste de le faire, mais je n’ai pas vraiment le choix, car nous devons être forts et fermes. J’espère que nous n’aurons pas à l’utiliser à grande échelle – [voire] pas du tout », a-t-il déclaré aux journalistes avant de parapher le document.
« Ce serait formidable si nous pouvions parvenir à un Moyen-Orient, et peut-être un monde, en paix totale. »
Interrogé sur une éventuelle négociation avec l’Iran, il a ajouté : « Nous verrons bien. Ils ne peuvent pas se doter d’une arme nucléaire. Avec moi, c’est très simple : l’Iran ne peut pas avoir d’arme nucléaire. »
En 2018, Donald Trump avait retiré les États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien conclu en 2015.
Avec The Associated Press

Jackson Richman est correspondant à Washington pour Epoch Times. Outre la politique à Washington, il couvre l'intersection de la politique et du sport et de la culture. Auparavant, il a été rédacteur pour Mediaite et correspondant à Washington pour le Jewish News Syndicate. Ses articles ont également été publiés dans The Washington Examiner. Il est diplômé de l'université George Washington.
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