En train de mourir, cet artiste athée voit soudain le Christ le sauver de l’enfer et revient à la vie pour peindre le bon Dieu

Par Louise Chambers
5 décembre 2022 17:56 Mis à jour: 20 février 2023 12:43

Un ancien athée témoigne de la façon dont son système de croyances a été ébranlé après avoir rencontré Jésus au cours d’une expérience de mort imminente.

Il se souvient que le Christ l’a récupéré de l’enfer puis l’a transporté au paradis, ce qui lui a donné un aperçu de ce qui pouvait l’attendre. Il a alors réalisé la grave erreur de ses anciennes habitudes.

Howard Storm, aujourd’hui âgé de 75 ans, admet qu’étant jeune il était obsédé par le succès. Élevé dans la banlieue de Boston, il est allé à l’école en Californie avant d’accepter un poste de professeur d’art à la North Kentucky University en 1972. Il est finalement devenu relativement célèbre en tant que peintre et sculpteur, mais cette quête de reconnaissance le consumait. Aujourd’hui, Howard Storm est un prêtre ordonné à la retraite et vit à Fort Thomas.

« J’étais mon propre dieu »

« J’étais athée. Je pensais que la vie était courte et douce et qu’ensuite on mourait, alors le but était d’avoir le plus de succès possible », raconte‑t‑il à Epoch Times. « J’étais un mâle alpha… J’étais totalement égocentrique. Je me considérais comme une bonne personne parce que je n’enfreignais pas de manière flagrante la loi, je ne volais pas, je n’avais pas l’intention de tuer qui que ce soit. J’étais mon propre dieu. »

Mais le 1er juin 1985, à l’âge de 38 ans, une rencontre avec la mort change totalement sa compréhension de la vie.

(Avec l’aimable autorisation de Howard Storm)

« C’était lors d’un voyage de trois semaines en Europe avec ma femme et un groupe d’étudiants en art. Nous avons passé notre dernière semaine à Paris. Le dernier jour… j’ai épuisé les étudiants en les emmenant dans des galeries, des musées, des sites archéologiques. »

« À l’hôtel, je me suis effondré sur le sol avec la pire douleur que j’ai jamais ressentie de ma vie. Ma femme a appelé la réception de l’hôtel, qui a appelé les services d’urgence, et un médecin est arrivé assez rapidement. Avec beaucoup d’efforts, il a réussi à me relever et m’a examiné … Je devais être opéré immédiatement, sinon je mourrais. »

Howard Storm était victime d’une perforation du duodénum, la première partie de l’intestin grêle où les acides gastriques pénètrent dans le système digestif, et risquait de faire une septicémie. La cause de cette perforation n’a jamais été déterminée, mais Howard Storm pense que sa vie d’excès, alcool, suralimentation et stress, en est la cause.

Il a été transporté d’urgence dans un hôpital parisien. Depuis, Howard Storm s’est entretenu avec des médecins américains selon lesquels il ne lui restait que deux ou trois heures à vivre. Pourtant, il a survécu pendant dix heures. C’était un samedi, et il n’y avait pas de chirurgiens dans le service. Il a dû attendre dans d’atroces souffrances.

Entre la vie et la mort

« J’ai passé des heures à réclamer des médicaments », se souvient‑il. « Environ une fois par heure, l’infirmière entrait et me demandait comment j’allais, et je répondais : ‘Je suis en train de mourir, j’ai besoin de morphine.’ Elle disait qu’elle était désolée, mais pas de médecin, pas d’ordre. »

S’efforçant de respirer, Howard Storm sentait qu’il approchait de la fin. En larmes, lui et sa femme ont fait leurs adieux, avant qu’il ne perde conscience.

« Je ne sais pas combien de temps je suis resté inconscient, mais l’instant d’après, j’étais assis à côté du lit et je me sentais merveilleusement bien », se souvient‑il. « Je me sentais mieux que je ne l’avais jamais été de toute ma vie. J’étais fou de joie, étonné, ravi, excité… La chose suivante que j’ai remarquée, c’est que mes sens étaient plus aiguisés. Je voyais mieux, j’entendais mieux, je goûtais mieux, je sentais mieux – beaucoup mieux que je ne l’avais jamais fait auparavant. »

Howard Storm a « vérifié que son corps était bien réel », en se tâtonnant de ses pieds à sa tête. Il avait l’impression d’être dans la réalité. Cependant quand il essayait de parler à sa femme ou au patient qui partageait sa chambre, en élevant la voix, en criant, ceux‑ci ne le voyaient pas. Il a ensuite eu une vision troublante : un corps sans vie dans le lit à côté près du sien.

« Le drap remontait sur les épaules, le cou, et la tête était retournée de sorte que je ne la voyais pas. Je me suis penché et j’ai regardé le visage du corps et, à ma grande horreur et surprise, il me ressemblait », a‑t‑il déclaré.

L’horreur a continué lorsqu’Howard Storm a réalisé qu’il n’était pas seul dans ce royaume qu’il a supposé être l’au‑delà.

Le royaume de l’enfer

« J’ai entendu des gens m’appeler à l’extérieur de la pièce », a‑t‑il déclaré dans un témoignage vidéo. « Il y avait un groupe de personnes dans le couloir sombre, dans la pénombre, peut‑être huit… Ils m’ont dit : ‘Nous savons tout de vous, nous vous attendons depuis très longtemps, et il est temps pour vous de venir avec nous.’ »

Initialement, Howard Storm pense qu’il s’agit de médecins, mais alors qu’il suit le groupe dans un couloir sombre, leur comportement professionnel se transforme, leur nombre augmente et leurs paroles deviennent cruelles, vulgaires, sarcastiques. Howard Storm commence à avoir peur et se sent inquiet.

Il se dit : « Il faut que je fasse demi‑tour ! » Mais les autres l’en empêchent et se mettent à le frapper jusqu’à ce qu’il soit douloureusement cloué au sol. Le voilà dans une situation terrifiante, il en appelle au Christ, malgré son athéisme.

Un tableau d’Howard Storm représente les personnages étranges qui l’ont tourmenté dans un royaume infernal lors de son expérience de mort imminente. (Avec l’aimable autorisation de Howard Storm)

« La prière était très simple : ‘Jésus, s’il te plaît, sauve‑moi.’ Ma prière venait du cœur, d’un pur désespoir, et elle était simple et directe. »

En réponse, un homme en robe blanche apparait. Les autres personnages affreux reculent. L’homme en robe a « une barbe et des cheveux longs ». Il est « très élancé, très athlétique » et « extrêmement doux et gentil. » C’est le Christ. Il le conduit vers un lieu plus sûr, baigné d’une lumière réconfortante.

Un aperçu du paradis

« Il m’a fait visiter le paradis, mais je n’ai jamais été admis, j’y étais comme un visiteur. Il m’a dit : ‘Tu n’as pas la nature pour entrer au paradis, et c’est pourquoi ta vie est telle qu’elle est.’ »

« Quand j’ai demandé à Jésus : Est‑ce que je vais retourner dans la douleur ?’, il m’a répondu : ‘Oui, mais tu en tireras une leçon. Tu souffriras beaucoup.’ Il voulait que je remplisse le but pour lequel j’avais été mis au monde : être une personne aimante et gentille. »

Howard Storm se réveille, certain que le paradis est vaste et régi par l’amour de Dieu, et que tout ce qui est bon, et qui le sera toujours, s’y trouve déjà. Mais il n’a pas encore gagné sa place auprès de son sauveur.

Chemin vers une destination divine (Avec l’aimable autorisation de Howard Storm)
Jésus conduisant son peuple (Avec l’aimable autorisation de Howard Storm)
Un paysage paradisiaque (Avec l’aimable autorisation de Howard Storm)

Une heure plus tard, Howard Storm est sur la table d’opération. À son retour aux États‑Unis, il est réadmis à l’hôpital pendant deux mois, avec des complications, avant d’être renvoyé chez lui pour une convalescence de plusieurs mois.

Faible et cloué au lit, il a le temps de contempler son expérience spirituelle.

« La seule chose que je pouvais faire, c’était lire« , dit‑il. « J’ai demandé à ma femme de me procurer un livre sur le bouddhisme et sur l’hindouisme, et j’avais une Bible. Je suis arrivé à la conclusion que la Bible était beaucoup plus proche de ce que j’avais vécu que les autres livres, alors j’ai décidé de suivre la voie du christianisme. »

Lorsque Howard Storm a eu la force de marcher, il a accepté l’invitation d’une ancienne collègue à se joindre à elle dans une église locale. Howard Storm y est allé avec sa femme et s’est rapidement senti à l’aise en compagnie d’autres personnes en quête de Dieu. Pourtant, il lui a été plus facile de trouver sa propre voie spirituelle que de convaincre ses amis et collègues du monde de l’art.

Conviction

« Tout le monde se moquait de moi et me disait que je devais voir un psychiatre », se souvient‑il. « Tous mes amis, tous les autres professeurs d’université étaient athées. Un de nos sujets préférés était de se moquer des gens qui étaient croyants, car pour nous, ni plus ni moins, ils croyaient aux contes de fées. »

Être aimant envers ceux qui vous assaillent et ne partagent pas les mêmes valeurs que vous est un processus qui dure toute une vie, ajoute‑t‑il, mais le paradis est la destination finale.

« Nous ne sommes que des amateurs mal dégrossis en amour. Lorsque nous allons au Ciel, alors que nous devenons parfaits, que nous sommes saints, sanctifiés, pleinement et entièrement dans l’amour, nous recevons des responsabilités. Avec le temps, nous pourrons être amenés à diriger et à travailler en coopération avec Dieu sur d’autres systèmes : des personnes, peut‑être certaines villes, peut‑être certains pays, peut‑être certains mondes. »

(Avec l’aimable autorisation de Howard Storm)

L’année qui suit son expérience de mort imminente, Howard Storm retourne à l’université. En 1989, il a quitté l’université pour suivre un séminaire et a fini par être ordonné pasteur. Son service le plus long a été de 14 ans à l’église unie du Christ de Sion à Norwood, dans l’Ohio.

Son travail, dit‑il, consistait même à exorciser des « entités démoniaques », à conseiller des personnes après des « attaques démoniaques » et à défendre le pouvoir de la prière. « Il faut qu’elle soit sincère, qu’elle vienne du cœur et qu’elle soit énergique ».

Aujourd’hui, à la retraite, Howard Storm travaille dans une mission de village à San Victor, au Belize. Il a écrit quatre livres basés sur ses expériences : « My Descent into Death » (2005) [Ma descente dans la mort] , « Befriend God : Life with Jesus » (2019) [Se lier d’amitié avec Dieu : La vie avec Jésus], « Lessons Learned : A spiritual journey » (2014) [Leçon apprise : un voyage spirituel], et « It’s All Love » (2014) [Tout est de l’amour].

Il a réalisé plusieurs peintures à l’huile sur son expérience, notamment des portraits de Jésus. Mais capturer les yeux lumineux du Seigneur lui a échappé. « Ils sont rayonnants, issus de son amour et de sa lumière, et je n’ai pas trouvé comment les peindre. »

Aujourd’hui, la doctrine d’Howard Storm est simple. Il se fait l’écho des paroles de son sauveur : « Aimez Dieu de tout votre cœur, de tout votre esprit, de toute votre âme et de toute votre force, et aimez votre prochain comme vous‑même. »

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