Un enfant ayant un déficit de l’attention arrête les médicaments grâce au sport - il est même devenu le premier de sa classe
Image d'illustration - Crédit : Pxhere
L’année dernière, Cédric Gauthier, 10 ans, a reçu un diagnostique du trouble de déficit de l’attention avec hyperactivité, ou TDAH. Même si les psychostimulants prescrits ont donné des résultat, son père a décidé de chercher des alternatives pour l’aider, obtenant des résultats incroyables.
Les recherches du papa, Marc Gauthier, de Chicoutimi, dans l’est du Québec, l’ont amené à comprendre qu’il fallait que son fils bouge davantage. « Je me suis rendu compte que les jeunes comme Cédric ont vraiment besoin de bouger, c’est un besoin physiologique. Au fond, c’est l’école qui n’est pas vraiment adaptée à eux », a expliqué celui qui a une maîtrise en sciences de la santé au Journal de Montréal.
Les deux écoles offrant un programme de sports-études contactées par M. Gauthier ont refusé l’enfant – pour cause de problèmes de comportement et mauvais résultats scolaires. Le père de famille a donc décidé de prendre les choses en main en emmenant lui-même son fils faire du sport, chaque soir après l’école.
Selon la saison, ils pratiquent le vélo, le karaté, l’escalade, « au moins une heure d’activité physique intense par jour ».
Limiter le temps passé sur les écrans
En plus de ces nouvelles activités régulières, M. Gauthier a limité progressivement le temps durant lequel son fils passait sur les écrans. L’enfant, qui pouvait passer jusqu’à deux heures par jour à jouer aux jeux vidéos, y était devenu tellement adepte qu’il avait même commencé à mentir à son père pour pouvoir y jouer davantage.
Lorsque Cédric a commencé à jouer au jeu Fornite, son addiction a empiré. « Ce jeu-là, c’est vraiment une drogue dure », juge le père de famille. « Je n’étais pas capable de le décoller de là, ça devenait extrêmement addictif. »
Après de nombreuses confiscations de la console, Marc Gauthier a fini par annoncer à son enfant qu’il allait la faire disparaître pour ne la lui rendre que lorsqu’il aura 16 ans. « Au lien d’être choqué, il m’a dit : Papa, tu fais bien. Lui-même il voyait à quel point c’était addictif. »
Des résultats encore bien meilleurs que ceux espérés
Ayant plus de temps libre, Cédric s’est mis à passer beaucoup plus de temps à dessiner, à jouer du piano et du violoncelle, progressant à « une vitesse hallucinante » dans sa pratique musicale. Les résultats scolaires du garçon ont suivi la même lancée, et son père a décidé d’arrêter totalement de lui donner toute médication pour le déficit de l’attention.
Selon l’avis du jeune lui-même, la pratique du sport en particulier a changé sa vie. « On dirait que j’ai plus de facilité à me concentrer, ça m’aide beaucoup à rester plus calme à l’école », reconnaît-il.
« Autrefois le cancre de sa classe, il est maintenant un premier de classe et a un comportement pratiquement irréprochable », reconnaît avec fierté le papa qui a pris le temps de s’investir pour aider son enfant. « Ça a été une victoire hallucinante, à tous les niveaux. »
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