États-Unis: plus de 1000 signalements d’effets indésirables liés aux vaccins Covid chez les enfants en bas âge et les nourrissons

Par Zachary Stieber
3 septembre 2022 19:43 Mis à jour: 3 septembre 2022 22:33

Plus de 1000 signalements d’effets indésirables ont été déposés auprès des autorités américaines suite à la vaccination Covid‑19 d’enfants de moins de 5 ans.

Selon une déclaration au 1er septembre du Dr Tom Shimabukuro, au 21 août, 998 signalements sans gravité ont été saisis sur la plateforme Internet disponible à cet effet aux États‑Unis, le Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS) pour des enfants de 4 ans ou moins ayant reçu un vaccin Pfizer ou des enfants de 5 ans ou moins ayant reçu un vaccin Moderna.

Le Dr Shimabukuro est chercheur aux Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC), qui gèrent le VAERS en collaboration avec la Food and Drug Administration (FDA).

La plupart des rapports d’événements indésirables concernaient des résultats qualifiés de non graves. Il s’agissait donc d’événements qui n’incluaient pas de décès, de maladie mettant la vie en danger, d’hospitalisation, de prolongation d’hospitalisation, d’invalidité permanente, d’anomalie congénitale ou de malformation congénitale.

Mais au total, il y a eu 1017 événements signalés et 19 ont été qualifiés de graves. Parmi ceux‑là 9 concernaient des enfants ayant reçu un vaccin Moderna et 10, des enfants ayant reçu un vaccin Pfizer.

Omission de détails

En présentant ces données (pdf) à l’ACIP [Advisory Committee on Immunization Practices], le Dr Shimabukuro n’a pas pris la peine d’expliquer en détail les événements graves.

« Ces détails n’auraient pas dû être omis des informations communiquées à l’ACIP  ou au public », a déclaré Barbara Loe Fisher, cofondatrice et présidente du National Vaccine Information Center, dans un courriel adressé à Epoch Times.

L’ACIP est le comité consultatif qui conseille les CDC sur les lignes directrices relatives à la vaccination.

Les événements les plus fréquemment signalés après administration du vaccin de Pfizer sont :
‑ des erreurs de dosage ;
‑ de la fièvre ;
‑ des éruptions cutanées ;
‑ des vomissements ;
‑ de la fatigue ;
‑ des diarrhées.

Les manifestations les plus fréquemment rencontrées après la vaccination par Moderna sont :
‑ de la fièvre ;
‑ des éruptions cutanées ;
‑ des vomissements ;
‑ de l’urticaire.

Le nombre de signalements représente 0,06% des doses administrées aux enfants âgés de 5 ans ou moins, qui n’ont pu être vaccinés qu’à la mi‑juin.

Le Dr Shimabukuro a indiqué que les données provenant du VAERS ainsi que d’autres systèmes ne révélaient pas de nouveaux problèmes de sécurité.

Toute personne peut faire un signalement au VAERS, mais produire un faux rapport peut entraîner des poursuites pénales. Les professionnels de la santé sont tenus de signaler les effets indésirables causés par les vaccins bénéficiant d’une autorisation d’utilisation d’urgence. Les vaccins Pfizer et Moderna sont tous deux soumis à une autorisation d’utilisation d’urgence pour les jeunes enfants.

Toutefois, des études ont montré que le nombre de rapports soumis au VAERS sont bien au‑dessous de la quantité réelle d’événements indésirables.

« Même si tous les événements indésirables signalés au VAERS n’ont pas de lien de causalité avec la vaccination, il est également vrai qu’une étude financée par les CDC a permis de déterminer que moins d’un pour cent des événements indésirables liés aux vaccins sont signalés au VAERS », a déclaré Mme Fisher.

Myocardite

Aucun cas d’inflammation cardiaque n’a été signalé suite à la vaccination Covid‑19 chez les jeunes enfants.

La myocardite et la péricardite, des formes d’inflammation cardiaque, n’ont pas non plus été détectées lors des premiers essais cliniques. Depuis, des études ont établi un lien probant entre ces maladies et les vaccins Moderna et Pfizer.

Les taux rapportés de myocardite après la deuxième dose de la série primaire sont élevés chez les hommes âgés de 5 à 49 ans et chez les femmes âgées de 12 à 29 ans. Le taux le plus élevé rapporté atteint 78,7 par million de deuxièmes doses administrées, chez les hommes âgés de 16 à 17 ans.

Les taux signalés restent élevés chez les hommes âgés de 12 à 29 ans après une dose de rappel, a précisé le Dr Shimabukuro. Après une dose de rappel, les taux ne sont pas restés élevés chez les femmes, quel que soit leur âge.

Les CDC ont vérifié 131 des signalements de myocardite après une dose de rappel chez les personnes âgées d’au moins 5 ans.

Les données d’un autre système de surveillance géré par les CDC, le Vaccine Safety Datalink, ont révélé l’existence de risques de myocardite et de péricardite après un premier rappel. Le vaccin Pfizer a causé 61,7 [/million] événements indésirables d’inflammation cardiaque chez les garçons âgés de 12 à 15 ans et 189 [/million] événements indésirables chez les garçons âgés de 16 et 17 ans. Les vaccins ont causé 30,9 [/million] événements supplémentaires chez les hommes âgés de 18 à 39 ans.

Les taux étaient plus élevés chez les hommes et les femmes âgés de 16 et 17 ans après une injection de rappel Pfizer. Mais selon le Dr Shimabukuro, ces taux plus élevés n’étaient pas statistiquement significatifs en raison du faible nombre d’événements.

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