États-Unis: une ONG intente une première action en justice contre les hôpitaux refusant de transplanter les non-vaccinés

Par Alice Giordano
11 juillet 2022 03:42 Mis à jour: 11 juillet 2022 04:08

Un groupe de défense vient d’intenter un procès contre un hôpital américain refusant de transplanter des patients non vaccinés contre le Covid.  Ce procès n’est que le premier, prévient l’ONG, d’une série qui en comptera des dizaines contre ce type d’établissements.

Le groupe de défense Pacific Justice Institute (PJI) a déposé sa première plainte contre le centre de transplantation de l’université du Michigan. Selon le PIJ, les hôpitaux appliquent des politiques illégales et inconstitutionnelles en imposant des traitements médicaux contre la volonté des patients.

« Aux États-Unis, les individus ont le droit constitutionnel inhérent et fondamental, donné par Dieu et non par un organisme gouvernemental, de demander ou de refuser un traitement médical ou une partie du traitement », a déclaré le PJI dans sa requête déposée le 5 juillet contre le conseil des régents de l’Université du Michigan.

Selon Dave Peters, avocat principal du PJI, l’ONG californienne déposera une deuxième plainte dans le courant de la semaine contre la clinique de Lehigh Valley, en Pennsylvanie.

Ni l’Université du Michigan ni la clinique de Lehigh Valley n’ont répondu aux demandes de renseignements d’Epoch Times.

Dans une réponse écrite à la notification du PJI, datée du 26 mai, l’avocat général de l’université, Thomas Kent, a déclaré : « La plainte échoue à faire valoir la violation d’un droit constitutionnel clairement établi. »

Au-delà des violations constitutionnelles mises en avant, la requête accuse les hôpitaux de violer les lois sur le consentement éclairé et le serment d’Hippocrate par lequel les médecins s’engagent à ne pas nuire aux patients.

« Ils choisissent de laisser mourir des patients en refusant de leur fournir des soins médicaux qui leur sauvent la vie, en leur imposant des soins médicaux qui n’ont aucun avantage établi », a déclaré Me Peters, « si ce n’est pas moralement, éthiquement et juridiquement scandaleux, alors je ne sais pas ce que c’est ».

Ross Barranco, un des patients représentés a déclaré à Epoch Times qu’il était opposé au vaccin pour diverses raisons, la première étant qu’ils ne sont pas sans danger.

M. Barranco a besoin d’une greffe de rein. Selon lui, ni le gouvernement ni les hôpitaux n’ont produit d’étude prouvant que les vaccins sont sûrs.

« Quand ils nous administrent ces vaccins, ils obtiennent une compensation. Et si on souffre d’un quelconque effet secondaire lié au vaccin, ils reçoivent de l’argent s’ils nous soignent pour ça. C’est une situation gagnant-gagnant pour l’industrie médicale. »

Malgré son état de santé précaire, M. Barranco se présente au poste de commissaire du comté d’Oakland, dans le 15e district du Michigan, pour contribuer, dit-il, à « rétablir le droit des gens à la souveraineté aux États-Unis ».

Parmi les autres patients représentés dans les actions en justice intentées par le PJI figure Katie Shier, 35 ans, qui nécessite d’urgence une transplantation cardiaque.

Mme Shier ne dispose plus que de 7% de sa fonction cardiaque, elle est maintenue en vie par un dispositif d’assistance ventriculaire (DAV).

Elle a été inscrite sur la liste des candidats à une transplantation cardiaque en juin dernier, mais, comme M. Barranco et d’autres, elle a été retirée de la liste au mois de décembre lorsque l’Université du Michigan a adopté une politique exigeant que tous les candidats à la transplantation soient vaccinés contre le Covid-19.

Les politiques de vaccination ou de non-transplantation ne se limitent pas au vaccin Covid.

Récemment, comme rapporté dans un article d’Epoch Times, l’hôpital pour enfants de Vanderbilt a refusé à August Stoll, agé de 6 mois, une transplantation cardiaque, parce qu’il n’était pas à jour dans ses vaccins destinés aux enfants de moins de 12 mois.

Deborah Catalano, principale coordinatrice litiges pour Liberty Counsel a déjà représenté plusieurs vétérans à qui l’on a refusé une transplantation d’organe pour n’avoir pas voulu être vaccinés contre le Covid-19. Elle a déclaré à Epoch Times avoir maintenant un client non vacciné à qui l’on refuse des soins postopératoires pour une transplantation rénale subie avant l’apparition du vaccin.

Les hôpitaux ont déclaré qu’ils suivaient les recommandations établies par les organisations nationales de transplantation, dont certaines ont des liens financiers étroits avec les fabricants de vaccins, notamment le vaccin Covid-19.

Ainsi, l’American Society of Transplantation (AST) et le United Network for Organ Sharing (UNOS) comptent parmi leurs entreprises sponsors le géant des vaccins Sanofi, qui s’est lancé dans la production des vaccins Covid de Pfizer et Johnson & Johnson.

Parmi les entreprises qui parrainent l’AST figurent également le géant des vaccins Merck, CSL Behring, qui s’est associé à AstraZeneca pour produire son vaccin Covid-19, et Novartis, qui, comme Sanofi, s’est associé à Pfizer pour produire son vaccin Covid-19.

L’UNOS reçoit 10% de son financement du gouvernement fédéral, qui promeut fortement le vaccin Covid-19.

Me Peters a déclaré à Epoch Times que son organisation était prête à poursuivre jusqu’à la Cour suprême des États-Unis, si nécessaire, les hôpitaux qui refusent des transplantations vitales en raison du statut vaccinal d’un patient.

Plusieurs États sont également en train de mettre en place des lois pour interdire aux hôpitaux le refus de transplanter les patients non vaccinés.

En mai, une mère a intenté une action en justice fédérale contre l’hôpital pour enfants DeVos de Grand Rapids, dans le Michigan. L’hôpital exigeait que sa fille de 17 ans, souffrant d’une insuffisance rénale de stade trois, soit vaccinée contre le Covid-19 avant de subir une transplantation rénale.

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