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Finistère : du thé 100% breton cultivé et récolté au cœur du pays de l’artichaut

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Photo: Pixabay

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Durée de lecture: 4 Min.

2.000 plants de théiers poussent à Sibiril, dans le Finistère, permettant de produire des thés blanc, vert et noir au moulin de Kérouzéré. La production bio de Michel Thévot est un thé « de caractère dont le goût a surpris un grand chef parisien ».
Quand on pense au thé, on imagine rarement qu’il peut pousser en Bretagne. Pourtant, un passionné de botanique nous prouve que le climat breton est bien adapté à la culture de cette plante. Ainsi, Michel Thévot profite du climat doux et humide du Finistère-Nord pour la culture de ses 2.000 pieds de camelia sinensis plantés en 2018 sur un terrain en pente, exposé à l’est, nous apprend France 3.
« Le climat du Léon est parfait pour le thé : il ne fait jamais froid, il y a le Gulf Stream, les embruns, l’humidité qui remonte de la terre et une chaleur intéressante », explique le producteur.

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C’est après avoir restauré le moulin du XVe siècle, qui n’était plus qu’un tas de pierre, et planté toutes sortes de mandariniers, citronniers, poivriers et autres plantes inhabituelles, dont un théier – au total 2.400 plants – que Michel Thévot a commencé sa plantation de camelia sinensis.
« Il y a dix ans, j’ai planté un théier car je trouvais ce plant magnifique. Je ne sais pas pourquoi je ne l’ai pas fait plus tôt », remarque-t-il avec un certain regret, en entrevue au Télégramme.
Cette année, le producteur a déjà réalisé quatre récoltes et prévoit d’en faire une cinquième fin septembre, avec vingt kilos de feuilles qui donnent trois kilos de thé une fois séchées à chaque fois.
Cependant, il ne suffit pas d’être un bon botaniste et de savoir faire pousser des théiers pour produire du bon thé. La transformation des feuilles est tout un art. C’est à Émile Auté, l’un des trois récoltants-producteurs français, que la production de Sibiril est confiée.
« Tous les thés, qu’ils soient blancs, verts ou noirs proviennent de la même plante », nous apprend le maître des saveurs. « Le thé blanc, par exemple, est fabriqué à partir de jeunes bourgeons. Les feuilles sont séchées plus vite et peu travaillées. »
Michel Thévot est plutôt optimiste pour l’avenir de son thé produit tout près de la Manche, en plein pays de l’artichaut, un thé « de caractère dont le goût a surpris un grand chef parisien ». Il va participer au concours des thés du monde à Paris en novembre prochain, et il prévoit déjà planter 1.000 plants supplémentaires de camelia sinensis.
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